Déclaration de M. Gilles de Robien, ministre de l'équipement, des transports, de l'aménagement du territoire, du tourisme et de la mer, sur le lancement de l'appel à projet des pôles de compétitivité, Paris le 2 décembre 2004.

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Circonstance : Conférence de presse sur le lancement de l'appel à projet sur les pôles de compétitivité à Paris le 2 décembre 2004

Texte intégral

Mesdames, Messieurs,
Nous sommes très heureux avec François D'AUBERT et Frédéric de SAINT-SERNIN de vous accueillir pour le lancement de l'appel à projet des pôles de compétitivité.
Lors du CIADT du 14 septembre dernier, le gouvernement a en effet souhaité développer les pôles de compétitivité à fort rayonnement international qui regroupent sur un espace géographique donné, des entreprises, des unités de recherche et des centres de formation engagés dans des projets innovants.
Le gouvernement a décidé d'y consacrer d'importants moyens financiers.
En effet, les pôles de compétitivité labellisés bénéficieront de trois types de mesures incitatives non exclusives : des subventions publiques, des exonérations fiscales et des allègements de charges sociales, des systèmes spécifiques de financement et de garantie. Au global, les moyens financiers publics dédiés au lancement et à l'accompagnement des pôles de compétitivité atteindront 750 millions d'euros, provenant pour plus de la moitié du budget général, 370 millions environ.
Ainsi, à partir de l'année prochaine, ce sont 25 à 30 % des crédits d'intervention et d'animation des ministères concernés par le développement des pôles de compétitivité, qui seront dédiés à l'émergence et au développement de ces pôles.
La part restante sera abondée par des établissements publics de l'État, Caisse des dépôts, Agence française de l'innovation (ANVAR), de la Banque de développement des petites et moyennes entreprises et de sa filiale, SOFARIS.
Après les moyens, les partenaires.
Au commencement il y a les industriels, les chercheurs et les enseignants. Ce sont eux qui constituent l'essence d'un pôle de compétitivité.
Mais le gouvernement souhaite aussi une mobilisation des collectivités locales, de toutes les collectivités locales et tout particulièrement des régions. C'est pour cela que nous avons tous les 4 écrits à chacun des présidents de région pour leur demander de se mobiliser sur l'émergence de pôles de compétitivité.
Enfin, je suis convaincu que des projets de territoire d'ampleur ne peuvent émerger et vivre que, si des professionnels de haut niveau s'en occupent chaque jour. Ce n'est pas le tout de prendre des mesures, de réserver des crédits, il est au moins aussi important, si ce n'est plus, de savoir les faire vivre sur le terrain. Et, pour cela, il n'y a pas de miracle, il faut du temps et des moyens. Nous avons décidé d'y apporter notre part en réservant une enveloppe de 8 millions d'euros de crédits pour accompagner ces nécessaires démarches d'animation, d'actions collectives et d'ingénierie des pôles.
Après les moyens et les partenaires : la méthode
Au travers de cette démarche, notre volonté est d'accélérer et de formaliser les synergies en partant de l'existant. C'est pour cela que le Gouvernement à décidé de retenir la formule qui, à mon avis, est la meilleure des formules : c'est l'appel à projet dont Frédéric vous détaillera tout à l'heure l'ensemble des modalités de mise en oeuvre.
Je passe maintenant la parole à François D'AUBERT pour qu'il vous présente les liens avec la politique de recherche puis à Frédéric pour qu'il nous présente le détail de l'appel à projet.
(Source http://www.equipement.gouv.fr, le 6 décembre 2004)