Texte intégral
Messieurs les Ministres,
Monsieur le Président du Conseil régional de la Réunion,
Madame la Présidente du Conseil général de la Réunion,
Madame la Secrétaire générale de la Commission de l'océan Indien,
Monsieur le Préfet,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis particulièrement heureux d'ouvrir les travaux de cette XXIème session du Conseil des ministres de la Commission de l'océan Indien. C'est pour moi un grand honneur de présider ce Conseil, au lendemain de mon voyage à Maurice, où j'ai participé au Sommet des petits Etats insulaires en développement. C'est aussi un plaisir de passer ces quelques jours dans l'océan Indien et d'être accueilli au Conseil général de la Réunion.
Bien évidemment, le plaisir que j'ai à me retrouver aujourd'hui parmi vous ne me fait pas oublier la terrible catastrophe qui vient de frapper les riverains de l'océan Indien, nos voisins asiatiques tout spécialement. Je pense aussi aux Seychelles. Celle-ci est et va naturellement demeurer une de mes préoccupations majeures et j'ai participé la semaine dernière, comme vous le savez, au Sommet extraordinaire de l'ASEAN à Jakarta ainsi qu'à la réunion des ministres de l'Union européenne concernés.
Cette catastrophe nous rappelle combien, lorsque de tels événements surviennent, nous avons besoin de réseaux de coopération et de solidarité efficaces.
La Commission de l'océan Indien peut et doit jouer un rôle dans ce domaine. En effet, elle a fixé parmi ses priorités la protection des populations et la lutte contre les catastrophes naturelles. La COI oeuvre déjà pour l'amélioration des capacités régionales de sécurité civile et poursuit un programme de coopération météorologique afin de prévenir les risques de cyclones.
Cet effort doit être maintenu et développé. La France dispose ici, à la Réunion, de services compétents dans la détection des tremblements de terre et dans la prévention du risque volcanique. Elle est naturellement prête à participer à la mise en place d'un système d'alerte dans l'océan Indien.
Elle dispose aussi de stocks d'aide humanitaire et de forces de sécurité civile prêtes à intervenir pour des opérations de premier secours en cas de catastrophe naturelle, comme elle l'a déjà fait l'année dernière après le passage du cyclone Gafilo sur Madagascar.
Au-delà de ces réflexions sur ces événements dramatiques qui nous bouleversent tous, ce Conseil sera, je l'espère, l'occasion d'adopter les orientations stratégiques qui doivent encadrer l'action de la COI pour les années à venir et lui fixer des ambitions réalistes.
Il sera également nécessaire de prendre des décisions sur des projets lancés par la COI et qui n'ont pas réussi à trouver l'élan nécessaire pour se développer par eux-mêmes. Pour exister, se faire connaître et reconnaître, la COI doit désormais concentrer son activité sur les projets dans lesquels elle a acquis une véritable expertise et dans des domaines où elle dispose d'une réelle valeur ajoutée.
Tout ce travail que nous allons mener ensemble va nous permettre de préparer le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui se tiendra en mars prochain à Tananarive. Cette grande échéance arrive au bon moment pour renforcer les ambitions de la COI. Notre souci principal doit être d'oeuvrer pour son succès.
Avant de vous rejoindre, j'ai étudié avec beaucoup d'intérêt les sujets qui seront abordés lors de ce XXIème Conseil des ministres.
J'ai pu constater que notre organisation a maintenant tiré les enseignements des nombreuses études que nous avons fait réaliser sur ses difficultés de fonctionnement, ainsi que des avis figurant dans le Rapport des Sages.
Ces réflexions ont abouti à la rédaction des "Orientations stratégiques de la Commission de l'océan Indien", qui sont le reflet à la fois des ambitions et du réalisme qui animent celles et ceux qui font vivre l'organisation. Je voudrais profiter de cette occasion pour saluer le travail effectué par le Secrétariat général et le Comité des officiers permanents de liaison. Ce texte constituera le cadre du Sommet de Tananarive qui donnera l'élan nécessaire à la concrétisation de ses ambitions. Mais avant de le valider, nous devrons l'examiner avec attention et peut-être y apporter des modifications.
Après vingt années d'existence, la COI doit tirer les leçons de ses succès, mais aussi de ses échecs. Elle doit aussi améliorer son efficacité dans le choix, la conduite et la gestion des projets. Ceux-ci doivent clairement répondre aux besoins des acteurs de la société civile et obtenir leur appui.
Il nous faut donc être ambitieux, mais réalistes, c'est-à-dire avoir l'ambition de nos moyens.
Nous devons aujourd'hui préparer activement le prochain Sommet des chefs d'Etat qui aura lieu très bientôt. Les quatre axes des orientations stratégiques de la COI nous fourniront les thèmes directeurs.
En premier lieu, le Sommet nous permettra de mettre en évidence la vocation de la Commission de l'océan Indien à oeuvrer pour le développement durable de notre région et la protection de son environnement exceptionnel. Le rôle de la COI est largement reconnu dans ce domaine, où elle a acquis une véritable compétence.
Je pense notamment à la mise en oeuvre des projets de protection des récifs coralliens et de sensibilisation aux questions de protection de l'environnement. La COI gère également des projets de grande ampleur dans ce domaine, comme celui du marquage des thons. Elle en prépare d'autres encore, pour la conservation de la diversité biologique des aires marines et côtières, la gestion durable des ressources marines et la lutte contre la pollution.
En second lieu, le Sommet abordera aussi la question de l'insertion économique des pays de la Commission de l'océan Indien dans une économie mondialisée.
La COI a naturellement vocation à faire entendre les préoccupations des petites économies insulaires dans le processus de mondialisation. Elle constitue un cadre favorable pour l'expression d'une voix commune, dans la perspective de la négociation des Accords de partenariat économique avec l'Union européenne, qui entreront en vigueur en janvier 2008.
La COI pourra contribuer à une meilleure intégration de nos économies, particulièrement en ce qui concerne La Réunion. Le resserrement des liens économiques entre La Réunion et les pays de la COI offrirait en effet la possibilité d'un développement plus équilibré pour notre région.
C'est dans ce contexte que la France et d'autres pays européens ont demandé à la Commission européenne des adaptations au statut des régions ultra-périphériques, qui est celui de La Réunion, pour favoriser sa participation à la vie économique régionale.
J'en viens maintenant au troisième thème de ce Sommet, celui de l'affirmation de notre identité culturelle et du développement de notre coopération universitaire.
A ce sujet, il serait opportun que notre organisation puisse trouver un moyen de pérenniser le Festival culturel, dont la première édition, à Maurice, avait été un véritable succès populaire et qui a ensuite rencontré des difficultés de financement.
Il importe donc aujourd'hui de nous interroger lucidement sur la dimension que nous voulons donner à cet événement. Différentes options sont possibles. Quel que soit le choix que nous ferons ici, il faudra garder à l'esprit que la richesse de notre culture indianocéanique ne pourra que bénéficier de la réussite d'un tel festival.
Nous devrons aussi trouver une solution aux problèmes que connaît l'université de l'océan Indien. Nous avons donné, en 2004, des moyens pour le fonctionnement de cet établissement. Malgré ces efforts, celui-ci rencontre encore des difficultés pour faire adopter des projets de coopération et éveiller l'intérêt des bailleurs de fonds. Là encore, il faut nous interroger sur les formes que nous souhaitons donner à nos projets visant à développer la coopération universitaire entre les pays de la COI.
Au-delà, il y a naturellement matière à rapprocher nos peuples, à approfondir la connaissance de notre culture commune et à la développer.
Enfin, le quatrième et dernier thème du Sommet sera le développement de notre coopération politique et diplomatique. C'est par ce moyen que nous serons en mesure de mettre un terme aux trafics illicites, de participer au règlement des crises régionales et surtout de répondre à la menace du terrorisme.
Dans ce domaine, la COI peut jouer le rôle d'une plate-forme de négociation régionale. C'est un rôle qu'elle n'a peut-être pas eu encore les moyens ou l'ambition de jouer, mais qui doit désormais être affiché parmi nos objectifs. Notre organisation a le mérite de rassembler des pays très divers, mais qui sont tous animés du désir de paix et de stabilité.
Les tragiques événements de Bali et de Madrid sont là pour nous rappeler qu'aucun territoire ne peut être à l'abri du terrorisme. Devant cette menace commune, nos pays doivent se rapprocher et participer à la lutte contre ce fléau.
Je ne saurais clore cette intervention sans évoquer l'aide précieuse que nous apporte l'Union Européenne dans le financement et la réalisation de nos projets. Les ressources du Fonds européen de développement (FED) ont bénéficié à la COI depuis sa création. Elles ont permis à notre organisation de développer son savoir-faire dans la mise en oeuvre de projets dont l'utilité est aujourd'hui reconnue.
Je tiens également à remercier notre nouvelle Secrétaire générale, pour le travail accompli depuis sa prise de fonctions en juillet 2004. Avec votre équipe, Madame, vous avez su mener à bien la rédaction de ces nouvelles orientations stratégiques et la préparation de ce Conseil. Vos effectifs devraient être bientôt renforcés par le recrutement de deux nouveaux chargés de mission pour la communication et l'environnement. Cet apport de nouvelles énergies facilitera sans aucun doute le fonctionnement du Secrétariat général. Je suis certain que vous saurez faire de ce Conseil une réussite.
Je devrai malheureusement vous quitter dès ce soir pour rentrer à Paris où des obligations m'attendent. Mais, en mon absence, c'est M. le Président du Conseil régional de La Réunion qui présidera la délégation française ainsi que les travaux de ce Conseil et qui transmettra demain la présidence annuelle de la COI à notre ami Marcel Ranjeva.
En ce début d'année, je forme des voeux pour que 2005 voie se relancer l'effort solidaire de développement des pays de la Commission de l'océan Indien et se réaliser les ambitions qu'elle s'est fixées.
Je vous remercie
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)
Monsieur le Président du Conseil régional de la Réunion,
Madame la Présidente du Conseil général de la Réunion,
Madame la Secrétaire générale de la Commission de l'océan Indien,
Monsieur le Préfet,
Messieurs les Ambassadeurs,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Je suis particulièrement heureux d'ouvrir les travaux de cette XXIème session du Conseil des ministres de la Commission de l'océan Indien. C'est pour moi un grand honneur de présider ce Conseil, au lendemain de mon voyage à Maurice, où j'ai participé au Sommet des petits Etats insulaires en développement. C'est aussi un plaisir de passer ces quelques jours dans l'océan Indien et d'être accueilli au Conseil général de la Réunion.
Bien évidemment, le plaisir que j'ai à me retrouver aujourd'hui parmi vous ne me fait pas oublier la terrible catastrophe qui vient de frapper les riverains de l'océan Indien, nos voisins asiatiques tout spécialement. Je pense aussi aux Seychelles. Celle-ci est et va naturellement demeurer une de mes préoccupations majeures et j'ai participé la semaine dernière, comme vous le savez, au Sommet extraordinaire de l'ASEAN à Jakarta ainsi qu'à la réunion des ministres de l'Union européenne concernés.
Cette catastrophe nous rappelle combien, lorsque de tels événements surviennent, nous avons besoin de réseaux de coopération et de solidarité efficaces.
La Commission de l'océan Indien peut et doit jouer un rôle dans ce domaine. En effet, elle a fixé parmi ses priorités la protection des populations et la lutte contre les catastrophes naturelles. La COI oeuvre déjà pour l'amélioration des capacités régionales de sécurité civile et poursuit un programme de coopération météorologique afin de prévenir les risques de cyclones.
Cet effort doit être maintenu et développé. La France dispose ici, à la Réunion, de services compétents dans la détection des tremblements de terre et dans la prévention du risque volcanique. Elle est naturellement prête à participer à la mise en place d'un système d'alerte dans l'océan Indien.
Elle dispose aussi de stocks d'aide humanitaire et de forces de sécurité civile prêtes à intervenir pour des opérations de premier secours en cas de catastrophe naturelle, comme elle l'a déjà fait l'année dernière après le passage du cyclone Gafilo sur Madagascar.
Au-delà de ces réflexions sur ces événements dramatiques qui nous bouleversent tous, ce Conseil sera, je l'espère, l'occasion d'adopter les orientations stratégiques qui doivent encadrer l'action de la COI pour les années à venir et lui fixer des ambitions réalistes.
Il sera également nécessaire de prendre des décisions sur des projets lancés par la COI et qui n'ont pas réussi à trouver l'élan nécessaire pour se développer par eux-mêmes. Pour exister, se faire connaître et reconnaître, la COI doit désormais concentrer son activité sur les projets dans lesquels elle a acquis une véritable expertise et dans des domaines où elle dispose d'une réelle valeur ajoutée.
Tout ce travail que nous allons mener ensemble va nous permettre de préparer le Sommet des chefs d'Etat et de gouvernement qui se tiendra en mars prochain à Tananarive. Cette grande échéance arrive au bon moment pour renforcer les ambitions de la COI. Notre souci principal doit être d'oeuvrer pour son succès.
Avant de vous rejoindre, j'ai étudié avec beaucoup d'intérêt les sujets qui seront abordés lors de ce XXIème Conseil des ministres.
J'ai pu constater que notre organisation a maintenant tiré les enseignements des nombreuses études que nous avons fait réaliser sur ses difficultés de fonctionnement, ainsi que des avis figurant dans le Rapport des Sages.
Ces réflexions ont abouti à la rédaction des "Orientations stratégiques de la Commission de l'océan Indien", qui sont le reflet à la fois des ambitions et du réalisme qui animent celles et ceux qui font vivre l'organisation. Je voudrais profiter de cette occasion pour saluer le travail effectué par le Secrétariat général et le Comité des officiers permanents de liaison. Ce texte constituera le cadre du Sommet de Tananarive qui donnera l'élan nécessaire à la concrétisation de ses ambitions. Mais avant de le valider, nous devrons l'examiner avec attention et peut-être y apporter des modifications.
Après vingt années d'existence, la COI doit tirer les leçons de ses succès, mais aussi de ses échecs. Elle doit aussi améliorer son efficacité dans le choix, la conduite et la gestion des projets. Ceux-ci doivent clairement répondre aux besoins des acteurs de la société civile et obtenir leur appui.
Il nous faut donc être ambitieux, mais réalistes, c'est-à-dire avoir l'ambition de nos moyens.
Nous devons aujourd'hui préparer activement le prochain Sommet des chefs d'Etat qui aura lieu très bientôt. Les quatre axes des orientations stratégiques de la COI nous fourniront les thèmes directeurs.
En premier lieu, le Sommet nous permettra de mettre en évidence la vocation de la Commission de l'océan Indien à oeuvrer pour le développement durable de notre région et la protection de son environnement exceptionnel. Le rôle de la COI est largement reconnu dans ce domaine, où elle a acquis une véritable compétence.
Je pense notamment à la mise en oeuvre des projets de protection des récifs coralliens et de sensibilisation aux questions de protection de l'environnement. La COI gère également des projets de grande ampleur dans ce domaine, comme celui du marquage des thons. Elle en prépare d'autres encore, pour la conservation de la diversité biologique des aires marines et côtières, la gestion durable des ressources marines et la lutte contre la pollution.
En second lieu, le Sommet abordera aussi la question de l'insertion économique des pays de la Commission de l'océan Indien dans une économie mondialisée.
La COI a naturellement vocation à faire entendre les préoccupations des petites économies insulaires dans le processus de mondialisation. Elle constitue un cadre favorable pour l'expression d'une voix commune, dans la perspective de la négociation des Accords de partenariat économique avec l'Union européenne, qui entreront en vigueur en janvier 2008.
La COI pourra contribuer à une meilleure intégration de nos économies, particulièrement en ce qui concerne La Réunion. Le resserrement des liens économiques entre La Réunion et les pays de la COI offrirait en effet la possibilité d'un développement plus équilibré pour notre région.
C'est dans ce contexte que la France et d'autres pays européens ont demandé à la Commission européenne des adaptations au statut des régions ultra-périphériques, qui est celui de La Réunion, pour favoriser sa participation à la vie économique régionale.
J'en viens maintenant au troisième thème de ce Sommet, celui de l'affirmation de notre identité culturelle et du développement de notre coopération universitaire.
A ce sujet, il serait opportun que notre organisation puisse trouver un moyen de pérenniser le Festival culturel, dont la première édition, à Maurice, avait été un véritable succès populaire et qui a ensuite rencontré des difficultés de financement.
Il importe donc aujourd'hui de nous interroger lucidement sur la dimension que nous voulons donner à cet événement. Différentes options sont possibles. Quel que soit le choix que nous ferons ici, il faudra garder à l'esprit que la richesse de notre culture indianocéanique ne pourra que bénéficier de la réussite d'un tel festival.
Nous devrons aussi trouver une solution aux problèmes que connaît l'université de l'océan Indien. Nous avons donné, en 2004, des moyens pour le fonctionnement de cet établissement. Malgré ces efforts, celui-ci rencontre encore des difficultés pour faire adopter des projets de coopération et éveiller l'intérêt des bailleurs de fonds. Là encore, il faut nous interroger sur les formes que nous souhaitons donner à nos projets visant à développer la coopération universitaire entre les pays de la COI.
Au-delà, il y a naturellement matière à rapprocher nos peuples, à approfondir la connaissance de notre culture commune et à la développer.
Enfin, le quatrième et dernier thème du Sommet sera le développement de notre coopération politique et diplomatique. C'est par ce moyen que nous serons en mesure de mettre un terme aux trafics illicites, de participer au règlement des crises régionales et surtout de répondre à la menace du terrorisme.
Dans ce domaine, la COI peut jouer le rôle d'une plate-forme de négociation régionale. C'est un rôle qu'elle n'a peut-être pas eu encore les moyens ou l'ambition de jouer, mais qui doit désormais être affiché parmi nos objectifs. Notre organisation a le mérite de rassembler des pays très divers, mais qui sont tous animés du désir de paix et de stabilité.
Les tragiques événements de Bali et de Madrid sont là pour nous rappeler qu'aucun territoire ne peut être à l'abri du terrorisme. Devant cette menace commune, nos pays doivent se rapprocher et participer à la lutte contre ce fléau.
Je ne saurais clore cette intervention sans évoquer l'aide précieuse que nous apporte l'Union Européenne dans le financement et la réalisation de nos projets. Les ressources du Fonds européen de développement (FED) ont bénéficié à la COI depuis sa création. Elles ont permis à notre organisation de développer son savoir-faire dans la mise en oeuvre de projets dont l'utilité est aujourd'hui reconnue.
Je tiens également à remercier notre nouvelle Secrétaire générale, pour le travail accompli depuis sa prise de fonctions en juillet 2004. Avec votre équipe, Madame, vous avez su mener à bien la rédaction de ces nouvelles orientations stratégiques et la préparation de ce Conseil. Vos effectifs devraient être bientôt renforcés par le recrutement de deux nouveaux chargés de mission pour la communication et l'environnement. Cet apport de nouvelles énergies facilitera sans aucun doute le fonctionnement du Secrétariat général. Je suis certain que vous saurez faire de ce Conseil une réussite.
Je devrai malheureusement vous quitter dès ce soir pour rentrer à Paris où des obligations m'attendent. Mais, en mon absence, c'est M. le Président du Conseil régional de La Réunion qui présidera la délégation française ainsi que les travaux de ce Conseil et qui transmettra demain la présidence annuelle de la COI à notre ami Marcel Ranjeva.
En ce début d'année, je forme des voeux pour que 2005 voie se relancer l'effort solidaire de développement des pays de la Commission de l'océan Indien et se réaliser les ambitions qu'elle s'est fixées.
Je vous remercie
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 janvier 2005)