Texte intégral
Mesdames, Messieurs,
Je suis heureux de lancer aujourd'hui un grand plan de soutien au commerce de proximité, avec tous les partenaires du secteur. Ce plan de dynamisation, que nous avons élaboré dans la plus grande concertation, le dialogue et la discussion, est né d'une analyse menée avec tous les acteurs principaux du commerce urbain : ACFCI, APCM, CGAD, CdCF, AMF, UCV, UPA, CGPME, Cidunati, FFF, Fédération nationale de l'habillement, Procos, FNCV, enseignes de commerce associé. Nous sommes partis d'un contexte : les commerces de centre ville ont prospérés jusque dans les années 1960 ; puis, le développement des commerces de périphérie, autour de la grande distribution, a provoqué un recul de l'activité de ces commerces de proximité. Aujourd'hui, nous assistons à un rééquilibrage en faveur des centres-villes. La raison est simple, la concurrence a été tellement rude à l'égard de cette forme de commerce qu'il y a eu une réaction, puis une adaptation du centre-ville, ce dernier mettant en avant ses points forts que sont le conseil, le service, l'accueil. Les commerçants ne sont pas simplement des distributeurs. Ils doivent se servir de leur différence pour gagner une nouvelle clientèle, à l'image de ce qu'ont déjà entrepris les boutiques spécialisées : santé et hygiène, magasins d'équipements de la personne.
Il est donc important d'accompagner aujourd'hui un mouvement qui est d'abord celui des commerçants eux-mêmes. En effet, le rôle des pouvoirs publics est d'accompagner le mouvement, voire parfois de l'initier. Il ne s'agit pas d'inciter les consommateurs à se rendre dans un certain type de magasins plutôt que dans tel autre. C'est du fait même que les commerçants sauront les attirer et les fidéliser que les consommateurs reviendront dans leurs boutiques. Nous essayons aujourd'hui d'accompagner ce mouvement par une série de propositions.
Aujourd'hui, un double défi se présente à nous : nous devons faire en sorte que le regain ressenti dans ces commerces de proximité perdure, qu'il s'inscrive dans la durée. Il faut en même temps répondre aux exigences de plus en plus fortes de la part des consommateurs en matière de conseil. Le service fait la différence, et la clientèle en demande toujours davantage. C'est pourquoi les commerçants doivent s'adapter en permanence dans ce domaine. Pour cela, nous proposons plusieurs mesures concrètes appuyées sur le Fond d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce. Le Fisac sera doté d'une augmentation sans précédent, passant de 70 à 100 millions d'euros, avec trois actions prioritaires : renforcer le financement classique sur le commerce rural, financer une campagne de communication, mettre en place un plan de dynamisation du commerce de proximité.
Le plan de dynamisation du commerce de proximité concerne des actions ciblées sur les villes de plus de 30.000 habitants. Ces actions devront être menées dans le cadre d'un partenariat obligatoire à instituer entre l'ensemble des interlocuteurs (unions de commerçants, collectivité, chambres consulaires). Il faut que tout le monde se serre les coudes, pour bâtir un projet qui créera une vraie synergie de cur de ville. Le seuil de 30.000 habitants n'a pas été choisi par hasard : la zone de chalandise est importante, ce qui permet d'y établir des opérations pilote d'envergure et innovantes. Nous voulons suivre ces expérimentations pendant trois ans, de façon à pouvoir regarder comment la zone de chalandise évolue, comment l'attractivité se renforce.
Nous disposerons ainsi à terme d'un catalogue d'expérimentations probantes qui sera mis à disposition de tout ceux qui veulent conduire une politique de dynamisation du commerce urbain. Il s'agit d'un enjeu important pour le gouvernement et nous suivrons avec une particulière attention le déroulement de l'ensemble de ce projet.
(Source http://www.pme.gouv.fr, le 27 avril 2005)
Je suis heureux de lancer aujourd'hui un grand plan de soutien au commerce de proximité, avec tous les partenaires du secteur. Ce plan de dynamisation, que nous avons élaboré dans la plus grande concertation, le dialogue et la discussion, est né d'une analyse menée avec tous les acteurs principaux du commerce urbain : ACFCI, APCM, CGAD, CdCF, AMF, UCV, UPA, CGPME, Cidunati, FFF, Fédération nationale de l'habillement, Procos, FNCV, enseignes de commerce associé. Nous sommes partis d'un contexte : les commerces de centre ville ont prospérés jusque dans les années 1960 ; puis, le développement des commerces de périphérie, autour de la grande distribution, a provoqué un recul de l'activité de ces commerces de proximité. Aujourd'hui, nous assistons à un rééquilibrage en faveur des centres-villes. La raison est simple, la concurrence a été tellement rude à l'égard de cette forme de commerce qu'il y a eu une réaction, puis une adaptation du centre-ville, ce dernier mettant en avant ses points forts que sont le conseil, le service, l'accueil. Les commerçants ne sont pas simplement des distributeurs. Ils doivent se servir de leur différence pour gagner une nouvelle clientèle, à l'image de ce qu'ont déjà entrepris les boutiques spécialisées : santé et hygiène, magasins d'équipements de la personne.
Il est donc important d'accompagner aujourd'hui un mouvement qui est d'abord celui des commerçants eux-mêmes. En effet, le rôle des pouvoirs publics est d'accompagner le mouvement, voire parfois de l'initier. Il ne s'agit pas d'inciter les consommateurs à se rendre dans un certain type de magasins plutôt que dans tel autre. C'est du fait même que les commerçants sauront les attirer et les fidéliser que les consommateurs reviendront dans leurs boutiques. Nous essayons aujourd'hui d'accompagner ce mouvement par une série de propositions.
Aujourd'hui, un double défi se présente à nous : nous devons faire en sorte que le regain ressenti dans ces commerces de proximité perdure, qu'il s'inscrive dans la durée. Il faut en même temps répondre aux exigences de plus en plus fortes de la part des consommateurs en matière de conseil. Le service fait la différence, et la clientèle en demande toujours davantage. C'est pourquoi les commerçants doivent s'adapter en permanence dans ce domaine. Pour cela, nous proposons plusieurs mesures concrètes appuyées sur le Fond d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce. Le Fisac sera doté d'une augmentation sans précédent, passant de 70 à 100 millions d'euros, avec trois actions prioritaires : renforcer le financement classique sur le commerce rural, financer une campagne de communication, mettre en place un plan de dynamisation du commerce de proximité.
Le plan de dynamisation du commerce de proximité concerne des actions ciblées sur les villes de plus de 30.000 habitants. Ces actions devront être menées dans le cadre d'un partenariat obligatoire à instituer entre l'ensemble des interlocuteurs (unions de commerçants, collectivité, chambres consulaires). Il faut que tout le monde se serre les coudes, pour bâtir un projet qui créera une vraie synergie de cur de ville. Le seuil de 30.000 habitants n'a pas été choisi par hasard : la zone de chalandise est importante, ce qui permet d'y établir des opérations pilote d'envergure et innovantes. Nous voulons suivre ces expérimentations pendant trois ans, de façon à pouvoir regarder comment la zone de chalandise évolue, comment l'attractivité se renforce.
Nous disposerons ainsi à terme d'un catalogue d'expérimentations probantes qui sera mis à disposition de tout ceux qui veulent conduire une politique de dynamisation du commerce urbain. Il s'agit d'un enjeu important pour le gouvernement et nous suivrons avec une particulière attention le déroulement de l'ensemble de ce projet.
(Source http://www.pme.gouv.fr, le 27 avril 2005)