Déclaration de M. Michel Barnier, ministre des affaires étrangères, en réponse à une question sur la situation au Liban après l'assassinat de son ancien Premier ministre, M. Rafik Hariri, au Sénat le 17 février 2005.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Questions d'actualité au Sénat, le 17 février 2005

Texte intégral

Rien de ce qui touche le Liban ne laissera jamais la France indifférente. Le président Chirac, au-delà de son amitié personnelle pour Rafic Hariri et de sa solidarité avec sa famille, a exprimé par sa présence hier à Beyrouth l'amitié indéfectible qui unit nos peuples. En proclamant notre indignation face à cet attentat qui a également coûté la vie à quatorze personnes, nous avons immédiatement demandé que la vérité soit faite, que les responsabilités soient établies, que les coupables - quels qu'ils soient - soient châtiés. Nous faisons confiance à la justice libanaise, mais nous avons aussi demandé une enquête internationale des Nations unies : le peuple libanais et la communauté internationale ont droit à la vérité.
Aux côtés du peuple libanais, nous serons très vigilants et très attentifs au retour progressif de cette démocratie fragile à la souveraineté dans le cadre de la résolution 1559.
Le plus bel hommage qui peut être rendu à la mémoire et à l'action de Rafic Hariri, ce serait des élections vraiment libres et démocratiques au printemps.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 février 2005)