Texte intégral
La misère justifie, Monsieur le Commissaire général, l'appui, au-delà des mots, que la France apporte et veut apporter en augmentant son aide à l'UNRWA.
Je voulais aussi dire par cette visite, à quel point la France est reconnaissante à toute l'équipe de l'UNRWA que vous dirigez, que vous avez dirigé, avec beaucoup de disponibilité, de compétence et d'humanité. Nous vous sommes reconnaissants à vous-même, Monsieur le Commissaire général, et à toute l'équipe qui est en charge de l'administration, de la pédagogie, des questions sociales, tout cet environnement et cet accompagnement humains dont ces 70.000 réfugiés ici, et au total 800.000 sur le territoire de Gaza, ont tant besoin.
A Charm el-Cheikh aujourd'hui, le président de l'Autorité palestinienne et le Premier ministre israélien se retrouvent, recommencent à parler, et c'est la première condition pour reprendre le chemin de la paix et travailler, avec la communauté internationale, à une solution durable, permanente, notamment pour les jeunes et le peuple palestinien, et naturellement, pour la sécurité d'Israël. Donc, il y a parmi tant de désespérance une lueur d'espoir. A travers le signal que je voulais faire aujourd'hui et sur ce chemin vers la paix, il faudra naturellement trouver une solution juste et équitable pour l'ensemble des réfugiés.
Je voulais surtout vous apporter un message d'encouragement et de remerciements.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 10 février 2005)