Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames, Messieurs,
Cher amis,
Je souhaiterais tout d'abord vous remercier Monsieur le Président, de votre invitation à participer à cette inauguration du Salon de la randonnée et des sports de nature.
Vous venez de rappeler dans votre propos introductif combien notre territoire national a été meurtri par les effets des intempéries de la fin de l'année 1999, en particulier dans ce secteur touristique essentiel que constitue la randonnée dont vous êtes l'un des grands animateurs et défenseurs.
Mais vous avez rappelé aussi Monsieur le Président, la détermination de votre organisation à se battre aux côtés de l'ensemble des acteurs du tourisme et de notre ministère pour faire en sorte que la saison 2000, qui s'ouvre avec la tenue traditionnelle de ce salon de la Randonnée, soit une saison comme les autres et même meilleure si possible. Une saison où les amoureux de la nature, de la balade et du tourisme itinérant puissent s'adonner à leur activité favorite en toute quiétude et en toute sécurité.
C'est aussi la volonté, je le sais, de l'ensemble de vos collègues, responsables ou animateurs d'autres disciplines de randonnée. Je pense bien sûr à nos amis du cyclotourisme, de la randonnée équestre ou nautique et qui ont vu leurs activités menacées par les effets des inondations et des tempêtes.
Ainsi, si nul n'a été épargné, tout le monde au lendemain même des événements était sur le pont, mobilisé pour faire en sorte que la France retrouve le maximum de ses potentialités de séduction vis-à-vis de nos visiteurs.
En venant ici je tenais à vous en remercier en vous témoignant de mon soutien et de mon appui à votre action. Je crois essentiel, en raison du rôle que joue la randonnée, sous toutes ses formes, dans le développement du tourisme sur notre territoire, de faire en sorte que les plaies soient refermées afin que les vacanciers puissent reprendre nos chemins et itinéraires, indispensables à la découverte de nos richesses nationales.
Je ne soulignerai pas ici l'importance de l'activité de randonnée dans les pratiques sportives des français ni le rôle que joue votre Fédération dans la mise en tourisme de notre territoire. J'ai déjà eu l'occasion de le rappeler dans le message que je vous avais adressé lors de votre Congrès à Lourdes le 2 octobre dernier.
Vous êtes avec vos collègues des autres fédérations de randonnée et de Pleine Nature, mais aussi avec celles en charge de la protection et de la valorisation de la nature les acteurs incontournables de la mise en valeur du monde rural.
Par l'activité et l'animation que vous créez dans ces espaces, vous répondez en effet à une demande de plus en plus forte d'un tourisme vert plus authentique basé sur le retour aux racines, l'espace, le patrimoine, les traditions et un environnement préservé.
Cette image de "pays nature" constitue pour notre pays un enjeu économique majeur et une chance pour un développement plus équilibré du territoire national. Or le potentiel est encore considérable puisque 80% de la fréquentation touristique de la France se concentre sur 20% du territoire.
Par votre ancrage sur le terrain, par l'expérience de vos adhérents en matière de gestion des itinéraires, vous êtes devenus des partenaires reconnus des professionnels du tourisme et des élus locaux mais aussi de mon ministère dans le cadre des actions que j'entends voir se développer au cours de la période des nouveaux Contrats de Plan, pour mettre en valeur nos richesses naturelles et patrimoniales.
De nombreux projets d'itinéraires touristiques en France et en Europe y seront soutenus. Je pense en particulier au réseau des Vélos routes et des Voies vertes, au développement des itinéraires de Grande randonnée et des circuits en boucle dans des pôles touristiques nouveaux. Je pense enfin aux voies sur berge qui constitue l'un des plus merveilleux réseau d'itinérance au sein même de nos territoires et qu'il convient de mieux valoriser.
Je sais, Monsieur le Président, que votre Fédération s'engagera résolument dans ce programme d'actions que j'entends rapidement mettre en place. C'est d'ailleurs l'objet même de la convention que vous préparez avec les services de mon ministère.
Mais si nous ne voulons pas que tous ces efforts d'organisation, de valorisation de nos espaces, de nos territoires et de leurs richesses, ne soient compromis à la suite des dernières intempéries qui ont fortement endommagé nos espaces forestiers et nos itinéraires de randonnée, il faut que nous nous attachions, comme vous l'avez rappelé et comme je le disais en introduction de mes propos, à rendre aux promeneurs, aux randonneurs, aux vacanciers , les sentiers et les chemins qui sont aujourd'hui obstrués, endommagés, ou détruits.
C'est nécessaire à leur sécurité. C'est indispensable pour la réussite de la saison touristique qui approche. Beaucoup de pays et de territoires ont construit depuis de nombreuses années leur image sur la qualité de leur environnement naturel qui se trouveraient affectés s'ils ne pouvaient offrir à leurs vacanciers un minimum d'espaces remis en état, accessibles et sécurisés.
Restaurer ces espaces est donc indispensable pour garantir l'image de notre tourisme rural ou de moyenne montagne pour les saisons à venir.
C'est pourquoi, dès le 27 décembre j'ai demandé à l'inspection générale du tourisme et à mon administration de procéder en lien avec les acteurs associatifs, privés et publics, à un inventaire des préjudices subis par l'économie touristique. Celui-ci a permis la définition d'un plan national de soutien au secteur du tourisme d'un montant de 350 millions de francs.
Comme vous le savez sans doute, 61 millions de francs de ce plan seront consacrés à une campagne de restauration de l'image des régions touchées à la fois par les intempéries mais aussi par les conséquences du naufrage de l'Erika.
200 millions de francs seront consacrés au soutien aux entreprises et filières touristiques dont la randonnée et enfin 120 millions de francs seront attribués à la programmation d'un plan de modernisation de l'offre touristique en particulier sur le littoral Atlantique.
Par ailleurs, dès le 21 janvier, avec l'appui de mon collègue de l'Agriculture, Monsieur Jean GLAVANY, j'ai mis en place un comité de pilotage pour organiser la remise en état du réseau d'itinéraires de randonnée.
Ce groupe animé par l'ONF associe également des représentants de la Fédération française de la randonnée pédestre, de l'Agence française d'ingénierie touristique et de la Fédération des parcs naturels régionaux.
Ses principales missions sont :
- d'évaluer les dégâts sur les sentiers de petite et grande randonnée ;
- de préparer un programme de restauration à mettre en uvre avant l'été, en complémentarité avec le plan forêt déclenché par M. Jean GLAVANY, dans le cadre des mesures gouvernementales du 12 janvier.
Je sais, Monsieur le Président, que ce groupe de travail partage votre souhait d'être très opérationnel. Aussi je suis convaincue qu'il sera ouvert aux propositions que vous ne manquerez pas de lui faire lors de ses prochaines réunions.
Comme je le disais il y a quelques instants, le Secrétariat d'État au Tourisme va engager dans le cadre des mesures annoncées par le Premier ministre à Nantes le 28 février dernier, une enveloppe de trente millions de francs pour aider à la restauration des itinéraires de randonnée et des espaces de promenade, destinée à tout organisme (collectivité territoriale, association,...) qui en assure la maîtrise d'ouvrage.
Les travaux de restauration des itinéraires qui seront éligibles à cette mesure sont de trois types :
· La remise en état des sentiers : les aides permettront l'inventaire des sections d'itinéraires obstrués ou détruits, l'élimination des chablis et la restructuration des chemins.
· La réfection du balisage sur laquelle vous appeliez également mon attention sera elle aussi prise en compte. Nous aiderons en effet l'implantation de supports et la remise en état de la signalisation.
· Et enfin nous soutiendrons la réalisation des itinéraires de contournement des zones difficilement réhabilitables, contribuant ainsi comme vous le souhaitez à la mise en sécurité optimale de vos adhérents et de nos vacanciers.
Cette mesure exceptionnelle doit permettre la réouverture rapide d'un grand nombre d'itinéraires sinistrés, d'informer les randonneurs et d'assurer ainsi la réussite de la prochaine saison touristique.
J'ai demandé à mes services d'élaborer au plus vite le dispositif réglementaire et financier indispensable à la mise en place rapide de cette mesure.
Dans ce même esprit, je réunirai avant la fin de ce mois l'ensemble de l'administration déconcentrée concernée et en particulier les préfets, pour les sensibiliser aux mesures et à la nécessité de leur rapide application.
Enfin, Jean GLAVANY et moi-même réunirons avant le prochain Comité Interministériel d'Aménagement et de Développement du Territoire du mois d'avril, l'ensemble des représentants des départements les plus concernés par ces intempéries, pour examiner avec eux leur situation et les mesures à prendre dans l'immédiat pour rouvrir les sentiers avec l'appui des fédérations de randonnée. Cette rencontre sera aussi l'occasion d'examiner les mesures à mettre en uvre à plus long terme pour reconstituer leur environnement naturel et leur rendre les atouts touristiques dont ils auraient pu être privés.
Vous avez dans votre propos, Monsieur le Président, abordé un certain nombre de questions plus techniques . Comme je sais que vous travaillez régulièrement avec les membres de mon cabinet et de mon administration, je suis convaincue qu'ils pourront à l'occasion d'une de vos prochaines séances de travail vous y apporter tous les éléments de réponse nécessaires.
Permettez-moi, Monsieur le Président, en guise de conclusion de vous remercier une fois encore de votre mobilisation en y associant celle de tous vos partenaires dont la Fondation Gaz de France.
Je souhaiterais dire à tous les acteurs ici présents que l'image que je garderai de ces événements qui ont durement frappé notre pays, ce n'est pas celle de forêts détruites ni de plages souillées, mais au contraire celle d'un extraordinaire mouvement de solidarité nationale autour d'un même objectif, celui de redonner au plus vite à la France son potentiel de séduction et de fidélisation.
Je vous remercie de la place que vous avez prise dans cette mobilisation et de celle que vous prendrez dans la reconstruction de notre réseau de chemins et d'itinéraires de randonnée.
Je sais que je peux compter sur vous.
Vous pouvez compter sur moi et l'ensemble des services de l'Etat pour vous y aider.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 20 mars 2000)
Mesdames, Messieurs,
Cher amis,
Je souhaiterais tout d'abord vous remercier Monsieur le Président, de votre invitation à participer à cette inauguration du Salon de la randonnée et des sports de nature.
Vous venez de rappeler dans votre propos introductif combien notre territoire national a été meurtri par les effets des intempéries de la fin de l'année 1999, en particulier dans ce secteur touristique essentiel que constitue la randonnée dont vous êtes l'un des grands animateurs et défenseurs.
Mais vous avez rappelé aussi Monsieur le Président, la détermination de votre organisation à se battre aux côtés de l'ensemble des acteurs du tourisme et de notre ministère pour faire en sorte que la saison 2000, qui s'ouvre avec la tenue traditionnelle de ce salon de la Randonnée, soit une saison comme les autres et même meilleure si possible. Une saison où les amoureux de la nature, de la balade et du tourisme itinérant puissent s'adonner à leur activité favorite en toute quiétude et en toute sécurité.
C'est aussi la volonté, je le sais, de l'ensemble de vos collègues, responsables ou animateurs d'autres disciplines de randonnée. Je pense bien sûr à nos amis du cyclotourisme, de la randonnée équestre ou nautique et qui ont vu leurs activités menacées par les effets des inondations et des tempêtes.
Ainsi, si nul n'a été épargné, tout le monde au lendemain même des événements était sur le pont, mobilisé pour faire en sorte que la France retrouve le maximum de ses potentialités de séduction vis-à-vis de nos visiteurs.
En venant ici je tenais à vous en remercier en vous témoignant de mon soutien et de mon appui à votre action. Je crois essentiel, en raison du rôle que joue la randonnée, sous toutes ses formes, dans le développement du tourisme sur notre territoire, de faire en sorte que les plaies soient refermées afin que les vacanciers puissent reprendre nos chemins et itinéraires, indispensables à la découverte de nos richesses nationales.
Je ne soulignerai pas ici l'importance de l'activité de randonnée dans les pratiques sportives des français ni le rôle que joue votre Fédération dans la mise en tourisme de notre territoire. J'ai déjà eu l'occasion de le rappeler dans le message que je vous avais adressé lors de votre Congrès à Lourdes le 2 octobre dernier.
Vous êtes avec vos collègues des autres fédérations de randonnée et de Pleine Nature, mais aussi avec celles en charge de la protection et de la valorisation de la nature les acteurs incontournables de la mise en valeur du monde rural.
Par l'activité et l'animation que vous créez dans ces espaces, vous répondez en effet à une demande de plus en plus forte d'un tourisme vert plus authentique basé sur le retour aux racines, l'espace, le patrimoine, les traditions et un environnement préservé.
Cette image de "pays nature" constitue pour notre pays un enjeu économique majeur et une chance pour un développement plus équilibré du territoire national. Or le potentiel est encore considérable puisque 80% de la fréquentation touristique de la France se concentre sur 20% du territoire.
Par votre ancrage sur le terrain, par l'expérience de vos adhérents en matière de gestion des itinéraires, vous êtes devenus des partenaires reconnus des professionnels du tourisme et des élus locaux mais aussi de mon ministère dans le cadre des actions que j'entends voir se développer au cours de la période des nouveaux Contrats de Plan, pour mettre en valeur nos richesses naturelles et patrimoniales.
De nombreux projets d'itinéraires touristiques en France et en Europe y seront soutenus. Je pense en particulier au réseau des Vélos routes et des Voies vertes, au développement des itinéraires de Grande randonnée et des circuits en boucle dans des pôles touristiques nouveaux. Je pense enfin aux voies sur berge qui constitue l'un des plus merveilleux réseau d'itinérance au sein même de nos territoires et qu'il convient de mieux valoriser.
Je sais, Monsieur le Président, que votre Fédération s'engagera résolument dans ce programme d'actions que j'entends rapidement mettre en place. C'est d'ailleurs l'objet même de la convention que vous préparez avec les services de mon ministère.
Mais si nous ne voulons pas que tous ces efforts d'organisation, de valorisation de nos espaces, de nos territoires et de leurs richesses, ne soient compromis à la suite des dernières intempéries qui ont fortement endommagé nos espaces forestiers et nos itinéraires de randonnée, il faut que nous nous attachions, comme vous l'avez rappelé et comme je le disais en introduction de mes propos, à rendre aux promeneurs, aux randonneurs, aux vacanciers , les sentiers et les chemins qui sont aujourd'hui obstrués, endommagés, ou détruits.
C'est nécessaire à leur sécurité. C'est indispensable pour la réussite de la saison touristique qui approche. Beaucoup de pays et de territoires ont construit depuis de nombreuses années leur image sur la qualité de leur environnement naturel qui se trouveraient affectés s'ils ne pouvaient offrir à leurs vacanciers un minimum d'espaces remis en état, accessibles et sécurisés.
Restaurer ces espaces est donc indispensable pour garantir l'image de notre tourisme rural ou de moyenne montagne pour les saisons à venir.
C'est pourquoi, dès le 27 décembre j'ai demandé à l'inspection générale du tourisme et à mon administration de procéder en lien avec les acteurs associatifs, privés et publics, à un inventaire des préjudices subis par l'économie touristique. Celui-ci a permis la définition d'un plan national de soutien au secteur du tourisme d'un montant de 350 millions de francs.
Comme vous le savez sans doute, 61 millions de francs de ce plan seront consacrés à une campagne de restauration de l'image des régions touchées à la fois par les intempéries mais aussi par les conséquences du naufrage de l'Erika.
200 millions de francs seront consacrés au soutien aux entreprises et filières touristiques dont la randonnée et enfin 120 millions de francs seront attribués à la programmation d'un plan de modernisation de l'offre touristique en particulier sur le littoral Atlantique.
Par ailleurs, dès le 21 janvier, avec l'appui de mon collègue de l'Agriculture, Monsieur Jean GLAVANY, j'ai mis en place un comité de pilotage pour organiser la remise en état du réseau d'itinéraires de randonnée.
Ce groupe animé par l'ONF associe également des représentants de la Fédération française de la randonnée pédestre, de l'Agence française d'ingénierie touristique et de la Fédération des parcs naturels régionaux.
Ses principales missions sont :
- d'évaluer les dégâts sur les sentiers de petite et grande randonnée ;
- de préparer un programme de restauration à mettre en uvre avant l'été, en complémentarité avec le plan forêt déclenché par M. Jean GLAVANY, dans le cadre des mesures gouvernementales du 12 janvier.
Je sais, Monsieur le Président, que ce groupe de travail partage votre souhait d'être très opérationnel. Aussi je suis convaincue qu'il sera ouvert aux propositions que vous ne manquerez pas de lui faire lors de ses prochaines réunions.
Comme je le disais il y a quelques instants, le Secrétariat d'État au Tourisme va engager dans le cadre des mesures annoncées par le Premier ministre à Nantes le 28 février dernier, une enveloppe de trente millions de francs pour aider à la restauration des itinéraires de randonnée et des espaces de promenade, destinée à tout organisme (collectivité territoriale, association,...) qui en assure la maîtrise d'ouvrage.
Les travaux de restauration des itinéraires qui seront éligibles à cette mesure sont de trois types :
· La remise en état des sentiers : les aides permettront l'inventaire des sections d'itinéraires obstrués ou détruits, l'élimination des chablis et la restructuration des chemins.
· La réfection du balisage sur laquelle vous appeliez également mon attention sera elle aussi prise en compte. Nous aiderons en effet l'implantation de supports et la remise en état de la signalisation.
· Et enfin nous soutiendrons la réalisation des itinéraires de contournement des zones difficilement réhabilitables, contribuant ainsi comme vous le souhaitez à la mise en sécurité optimale de vos adhérents et de nos vacanciers.
Cette mesure exceptionnelle doit permettre la réouverture rapide d'un grand nombre d'itinéraires sinistrés, d'informer les randonneurs et d'assurer ainsi la réussite de la prochaine saison touristique.
J'ai demandé à mes services d'élaborer au plus vite le dispositif réglementaire et financier indispensable à la mise en place rapide de cette mesure.
Dans ce même esprit, je réunirai avant la fin de ce mois l'ensemble de l'administration déconcentrée concernée et en particulier les préfets, pour les sensibiliser aux mesures et à la nécessité de leur rapide application.
Enfin, Jean GLAVANY et moi-même réunirons avant le prochain Comité Interministériel d'Aménagement et de Développement du Territoire du mois d'avril, l'ensemble des représentants des départements les plus concernés par ces intempéries, pour examiner avec eux leur situation et les mesures à prendre dans l'immédiat pour rouvrir les sentiers avec l'appui des fédérations de randonnée. Cette rencontre sera aussi l'occasion d'examiner les mesures à mettre en uvre à plus long terme pour reconstituer leur environnement naturel et leur rendre les atouts touristiques dont ils auraient pu être privés.
Vous avez dans votre propos, Monsieur le Président, abordé un certain nombre de questions plus techniques . Comme je sais que vous travaillez régulièrement avec les membres de mon cabinet et de mon administration, je suis convaincue qu'ils pourront à l'occasion d'une de vos prochaines séances de travail vous y apporter tous les éléments de réponse nécessaires.
Permettez-moi, Monsieur le Président, en guise de conclusion de vous remercier une fois encore de votre mobilisation en y associant celle de tous vos partenaires dont la Fondation Gaz de France.
Je souhaiterais dire à tous les acteurs ici présents que l'image que je garderai de ces événements qui ont durement frappé notre pays, ce n'est pas celle de forêts détruites ni de plages souillées, mais au contraire celle d'un extraordinaire mouvement de solidarité nationale autour d'un même objectif, celui de redonner au plus vite à la France son potentiel de séduction et de fidélisation.
Je vous remercie de la place que vous avez prise dans cette mobilisation et de celle que vous prendrez dans la reconstruction de notre réseau de chemins et d'itinéraires de randonnée.
Je sais que je peux compter sur vous.
Vous pouvez compter sur moi et l'ensemble des services de l'Etat pour vous y aider.
(Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 20 mars 2000)