Texte intégral
La lutte contre l'immigration irrégulière est un enjeu national qui implique à la fois détermination et fermeté et c'est le sens des propositions que je vais faire d'ici quelques jours au président de la République et au Premier ministre.
Dans cette lutte, l'Europe est une nécessité et une chance :
- C'est une chance dans la mise en uvre d'une grande politique de coopération avec les pays source de l'immigration.
- C'est une chance pour la politique de coopération aux frontières de l'Europe , avec un pays comme la Roumanie par exemple, nous sommes en pointe nous avons envoyé là-bas des officiers de liaison aux côtés d'officiers de liaisons allemands, autrichiens et demain espagnols.
- L'Agence des frontières extérieures, l'Agence européenne des frontières, permettra à partir du 1er mai d'aller encore plus loin.
Coopération aux frontières extérieures de l'Europe mais aussi coopération aux frontières intérieures avec deux outils essentiels :
- Le premier, ce sont les patrouilles communes et les équipes communes d'enquête ;
- Le second, ce sont les conseils de coopération policiers et douaniers qui nous permettent d'identifier avec beaucoup de détermination, là encore, et de permettre notre coopération avec l'Allemagne, avec l'Italie, avec l'Espagne ou avec la Belgique. Nous voyons les effets dans la lutte contre le terrorisme, par exemple contre l'ETA.
Alors, l'enjeu du référendum est très important. Car pour aller plus loin, il nous faut pouvoir passer de l'unanimité, dans ce domaine de l'immigration irrégulière, à la majorité qualifiée.
C'est bien ce qu'offre le projet de Traité constitutionnel. Donc en répondant "oui" à ce projet de traité, vous nous donnez des moyens d'aller plus loin dans la lutte contre l'immigration irrégulière
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 15 avril 2005)