Texte intégral
ALLOCUTION AU CONSEIL REGIONAL :
Monsieur le Président,
Messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les membres de la délégation malgache,
Chers amis,
C'est pour moi un immense plaisir et un très grand honneur de vous accueillir à La Réunion et de vous délivrer un message de chaleureuse bienvenue au nom du Président de la République, Jacques Chirac, et au nom du Gouvernement français auquel j'appartiens.
Croyez bien, Monsieur le Président, que c'est pour nous tous une très grande satisfaction de vous recevoir à La Réunion pour la deuxième fois, après votre premier déplacement en juillet 2003. Je veux aussi rappeler que le Président Chirac vous a reçu à Paris en septembre 2002 puis en avril 2003 et qu'il a lui-même effectué un voyage officiel à Madagascar en juillet 2004.
Ces rencontres fréquentes entretiennent et renouvellent l'amitié profonde et les liens de partenariat qui depuis longtemps rapprochent nos pays et nos peuples.
Permettez-moi tout d'abord, Monsieur le Président, de rendre hommage à la politique volontariste de développement et de réformes que vous conduisez avec détermination depuis près de trois ans et qui engagent Madagascar sur la voie d'un développement économique et social durable.
Les premiers succès de votre programme de lutte contre la pauvreté, d'éducation pour tous, d'amélioration de l'accès aux soins de santé de base, de désenclavement du monde rural, de sécurité et de développement du secteur privé ont été reconnus et salués dès 2004 par les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux.
Ce programme de réformes courageuses et ambitieuses vise en particulier à l'instauration d'une bonne gouvernance à travers la modernisation de la gestion des finances publiques. En outre, les investissements ont été facilités avec l'ouverture aux étrangers, sous certaines conditions, de l'accès au foncier et la mise en place d'un guichet unique pour les démarches administratives de création d'entreprise. Parallèlement, le processus de décentralisation a franchi une nouvelle étape avec la création de 22 régions appelées à coordonner les actions de développement local et à rapprocher les pouvoirs publics des citoyens.
L'ensemble de ces politiques créent un contexte favorable au développement économique et social et se traduit, d'ores et déjà, par une forte croissance que nous admirons : 9,6 % en 2003 et 5,3 % en 2004 !
Vous avez aussi opté, Monsieur le Président, pour une stratégie d'ouverture et une meilleure intégration de la Grande Ile dans son environnement régional immédiat. En témoigne, en particulier, votre volonté de jouer un plus grand rôle dans la Commission de l'océan Indien dont vous assurez actuellement la présidence. Le souhait de développer les relations économiques avec La Réunion fait également partie de vos priorités, et nous ne pouvons ici que nous en réjouir. L'ouverture d'un consulat général à Saint-Denis en 2004, par exemple, illustre clairement cette volonté.
Je souhaiterais aussi souligner la gamme très diversifiée des actions de partenariats et de coopération régionale qui lient nos deux pays. Côté français, ces actions sont mises en uvre par plusieurs ministères, par les concours financiers de l'Agence française de développement, mais aussi par les services déconcentrés de l'Etat et par les collectivités locales de La Réunion, au premier rang desquelles, la Région.
Ces actions de partenariats se déploient dans des domaines aussi variés que l'éducation et la santé, l'agriculture, et la pêche, les infrastructures, la défense et la sécurité civile, les sports et la culture, l'environnement
A propos d'environnement, j'ouvre une parenthèse pour rappeler votre présence, très appréciée, aux côtés du Président de la République à l'ouverture de la conférence internationale de Paris sur la biodiversité, en janvier dernier. Vous aviez souligné, à cette occasion, la biodiversité tout à fait exceptionnelle qui place Madagascar au tout premier plan au niveau mondial. Je sais que dans ce domaine vos préoccupations rejoignent celles de la France, et tout particulièrement de la France d'outre-mer. Nul doute que nous pourrons croiser nos expériences pour nous enrichir mutuellement.
Je tiens également à souligner que le président Vergès, que je remercie de nous accueillir aujourd'hui au Conseil régional, est lui aussi un défenseur attentif de l'environnement riche et fragile de notre planète. Il y a près de deux mois, nous participions d'ailleurs ensemble, ici-même, aux travaux du GIEC, le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat.
Monsieur le Président, permettez-moi de vous présenter quelques-uns des atouts de l'île de La Réunion.
Voici deux mois, je participais à Paris à un forum organisé au Parlement français sur le thème " La Réunion, une terre au travail pour la France et l'Europe dans l'océan Indien". Trois idées furent notamment développées au cours de ce forum :
La Réunion, une terre courageuse et au travail :
La Réunion est d'abord le résultat de ce que les hommes et les femmes d'horizons culturels très variés qui ont peuplé cette île depuis seulement quatre siècles, ont su réaliser ensemble.
La Réunion, une île jeune et dynamique :
Le dynamisme de La Réunion, c'est une population jeune et bien formée. C'est aussi la mutation rapide d'une économie traditionnelle vers une économie moderne. C'est enfin un taux de croissance annuel moyen supérieur à 5 % au cours de ces 30 dernières années.
Cette croissance vigoureuse est bien entendu l'uvre des réunionnaises et des réunionnais. J'ai souhaité, pour ma part, accompagner ce mouvement en faisant voter en juillet 2003 la loi de programme pour l'outre-mer. Celle-ci met en place, pour une durée de quinze ans, un cadre fiscal et social stabilisé et incitatif. Ses premiers effets sont encourageants en termes de créations d'entreprises et d'emplois.
La Réunion, une région au cur de l'océan Indien et au carrefour des continents africain, asiatique et australien :
Quant à la présence de la France dans votre pays, elle est tout à fait remarquable. Madagascar abrite en effet la deuxième communauté française en Afrique, après le Maroc (environ 25 000 ressortissants). Près de 600 entreprises malgaches ont des capitaux français et le nombre d'emplois correspondant s'élève à plus de 100 000. Sont implantés à Madagascar une trentaine de grands groupes : BNP-PARIBAS (BMOI), TOTAL, AIR LIQUIDE, ALCATEL, ORANGE ou BOLLORE pour n'en citer que quelques-uns. Certains d'entre eux ont noué des partenariats pour offrir de véritables plate-formes de services. C'est le cas du projet associant CGE, EDF, CLINI FUTUR et la SAFIR qui vous sera présenté demain. Plusieurs groupes réunionnais sont également présents : les groupes Châteauvieux/ BOURBON, Caillé/ SICAM, Ravate, GETIM, URCOOPA, etc.
Mais le marché malgache n'est plus réservé aux grandes entreprises. Plusieurs très petites entreprises réunionnaises s'engagent actuellement dans des partenariats leur permettant d'atteindre la taille critique pour envisager une implantation dans la Grande Ile. Je vois dans cette démarche des TPE réunionnaises qui vous sera également présentée demain un signe très encourageant qui témoigne d'une confiance retrouvée dans l'économie malgache.
Grâce à votre impulsion et à celle de votre gouvernement en faveur du développement économique, Madagascar offre aux opérateurs français, et singulièrement réunionnais, de réelles opportunités d'investissements : qu'il s'agisse des secteurs porteurs de croissance, des grands projets ou des opérations de privatisation.
De même, nous devons encourager les investissements malgaches à La Réunion qui vous offre aussi des opportunités.
En ce qui concerne les échanges industriels et commerciaux, et au regard des potentialités et intérêts réciproques, il me semble que ni Madagascar ni La Réunion ne peuvent se satisfaire que ces échanges avec l'autre partie ne se limitent aujourd'hui à 2 % du commerce extérieur. Cependant, j'ai la conviction que des progrès peuvent et seront rapidement réalisés dans ce domaine.
Notre programme nous conduira à visiter ensemble la technopole de Saint-Denis, l'URCOOPA à Saint-Paul, un abattoir industriel, l'antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Pierre et l'usine sucrière du GOL.
Puissent ce programme et les contacts multiples que chacun d'entre nous établira au cours de ces rencontres nous permettre d'être demain soir à la fois satisfaits de ces journées, enrichis de nouveaux contacts et porteurs, chacun, d'au moins un projet concret !
Soyez en tout cas assurés, Monsieur le Président, messieurs les ministres, mesdames et messieurs les membres de la délégation, de ma totale disponibilité et de toute l'attention de celles et ceux qui vous accueillent sur place et ont préparé votre visite.
Je vous remercie.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 26 avril 2005)
SIGNATURE DE L'ACCORD FRANCO-MALGACHE POUR LA DELIMITATION DES ESPACES MARITIMES :
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères
Madame le Consul général de Madagascar
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
L'accord franco-malgache que nous allons signer Monsieur le Ministre, en présence de Son Excellence le Président de la République de Madagascar, délimite les espaces maritimes entre la côte Orientale de Madagascar et la Région française de la Réunion.
La France a créé une zone économique exclusive au large des côtes de la Réunion en février 1978, Madagascar faisant de même en septembre 1985.
La distance séparant les lignes de base des deux pays étant inférieure à 400 milles nautiques, il existait donc une zone de chevauchement qui rendait nécessaire une délimitation.
Une première session de négociations s'est déroulée en novembre 2003, à l'issue de laquelle les deux parties sont parvenues à un accord sur les coordonnées géographiques de cette délimitation, sur la base de la méthode de l'équidistance simplifiée.
Une seconde session de négociations à Tananarive, en avril 2004, - dans un climat, je me dois de le souligner, excellent et très cordial - a permis de parvenir rapidement à un texte d'accord paraphé consacrant le tracé définitif.
Je suis tout particulièrement heureuse que, grâce à la visite officielle du Président Ravalomanana, nous puissions signer aussi rapidement cet accord, ici même à la Réunion, avec mon collègue M. RANJEVA.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 26 avril 2005)
Monsieur le Président,
Messieurs les ministres,
Mesdames et messieurs les membres de la délégation malgache,
Chers amis,
C'est pour moi un immense plaisir et un très grand honneur de vous accueillir à La Réunion et de vous délivrer un message de chaleureuse bienvenue au nom du Président de la République, Jacques Chirac, et au nom du Gouvernement français auquel j'appartiens.
Croyez bien, Monsieur le Président, que c'est pour nous tous une très grande satisfaction de vous recevoir à La Réunion pour la deuxième fois, après votre premier déplacement en juillet 2003. Je veux aussi rappeler que le Président Chirac vous a reçu à Paris en septembre 2002 puis en avril 2003 et qu'il a lui-même effectué un voyage officiel à Madagascar en juillet 2004.
Ces rencontres fréquentes entretiennent et renouvellent l'amitié profonde et les liens de partenariat qui depuis longtemps rapprochent nos pays et nos peuples.
Permettez-moi tout d'abord, Monsieur le Président, de rendre hommage à la politique volontariste de développement et de réformes que vous conduisez avec détermination depuis près de trois ans et qui engagent Madagascar sur la voie d'un développement économique et social durable.
Les premiers succès de votre programme de lutte contre la pauvreté, d'éducation pour tous, d'amélioration de l'accès aux soins de santé de base, de désenclavement du monde rural, de sécurité et de développement du secteur privé ont été reconnus et salués dès 2004 par les bailleurs de fonds multilatéraux et bilatéraux.
Ce programme de réformes courageuses et ambitieuses vise en particulier à l'instauration d'une bonne gouvernance à travers la modernisation de la gestion des finances publiques. En outre, les investissements ont été facilités avec l'ouverture aux étrangers, sous certaines conditions, de l'accès au foncier et la mise en place d'un guichet unique pour les démarches administratives de création d'entreprise. Parallèlement, le processus de décentralisation a franchi une nouvelle étape avec la création de 22 régions appelées à coordonner les actions de développement local et à rapprocher les pouvoirs publics des citoyens.
L'ensemble de ces politiques créent un contexte favorable au développement économique et social et se traduit, d'ores et déjà, par une forte croissance que nous admirons : 9,6 % en 2003 et 5,3 % en 2004 !
Vous avez aussi opté, Monsieur le Président, pour une stratégie d'ouverture et une meilleure intégration de la Grande Ile dans son environnement régional immédiat. En témoigne, en particulier, votre volonté de jouer un plus grand rôle dans la Commission de l'océan Indien dont vous assurez actuellement la présidence. Le souhait de développer les relations économiques avec La Réunion fait également partie de vos priorités, et nous ne pouvons ici que nous en réjouir. L'ouverture d'un consulat général à Saint-Denis en 2004, par exemple, illustre clairement cette volonté.
Je souhaiterais aussi souligner la gamme très diversifiée des actions de partenariats et de coopération régionale qui lient nos deux pays. Côté français, ces actions sont mises en uvre par plusieurs ministères, par les concours financiers de l'Agence française de développement, mais aussi par les services déconcentrés de l'Etat et par les collectivités locales de La Réunion, au premier rang desquelles, la Région.
Ces actions de partenariats se déploient dans des domaines aussi variés que l'éducation et la santé, l'agriculture, et la pêche, les infrastructures, la défense et la sécurité civile, les sports et la culture, l'environnement
A propos d'environnement, j'ouvre une parenthèse pour rappeler votre présence, très appréciée, aux côtés du Président de la République à l'ouverture de la conférence internationale de Paris sur la biodiversité, en janvier dernier. Vous aviez souligné, à cette occasion, la biodiversité tout à fait exceptionnelle qui place Madagascar au tout premier plan au niveau mondial. Je sais que dans ce domaine vos préoccupations rejoignent celles de la France, et tout particulièrement de la France d'outre-mer. Nul doute que nous pourrons croiser nos expériences pour nous enrichir mutuellement.
Je tiens également à souligner que le président Vergès, que je remercie de nous accueillir aujourd'hui au Conseil régional, est lui aussi un défenseur attentif de l'environnement riche et fragile de notre planète. Il y a près de deux mois, nous participions d'ailleurs ensemble, ici-même, aux travaux du GIEC, le Groupe Intergouvernemental sur l'Evolution du Climat.
Monsieur le Président, permettez-moi de vous présenter quelques-uns des atouts de l'île de La Réunion.
Voici deux mois, je participais à Paris à un forum organisé au Parlement français sur le thème " La Réunion, une terre au travail pour la France et l'Europe dans l'océan Indien". Trois idées furent notamment développées au cours de ce forum :
La Réunion, une terre courageuse et au travail :
La Réunion est d'abord le résultat de ce que les hommes et les femmes d'horizons culturels très variés qui ont peuplé cette île depuis seulement quatre siècles, ont su réaliser ensemble.
La Réunion, une île jeune et dynamique :
Le dynamisme de La Réunion, c'est une population jeune et bien formée. C'est aussi la mutation rapide d'une économie traditionnelle vers une économie moderne. C'est enfin un taux de croissance annuel moyen supérieur à 5 % au cours de ces 30 dernières années.
Cette croissance vigoureuse est bien entendu l'uvre des réunionnaises et des réunionnais. J'ai souhaité, pour ma part, accompagner ce mouvement en faisant voter en juillet 2003 la loi de programme pour l'outre-mer. Celle-ci met en place, pour une durée de quinze ans, un cadre fiscal et social stabilisé et incitatif. Ses premiers effets sont encourageants en termes de créations d'entreprises et d'emplois.
La Réunion, une région au cur de l'océan Indien et au carrefour des continents africain, asiatique et australien :
Quant à la présence de la France dans votre pays, elle est tout à fait remarquable. Madagascar abrite en effet la deuxième communauté française en Afrique, après le Maroc (environ 25 000 ressortissants). Près de 600 entreprises malgaches ont des capitaux français et le nombre d'emplois correspondant s'élève à plus de 100 000. Sont implantés à Madagascar une trentaine de grands groupes : BNP-PARIBAS (BMOI), TOTAL, AIR LIQUIDE, ALCATEL, ORANGE ou BOLLORE pour n'en citer que quelques-uns. Certains d'entre eux ont noué des partenariats pour offrir de véritables plate-formes de services. C'est le cas du projet associant CGE, EDF, CLINI FUTUR et la SAFIR qui vous sera présenté demain. Plusieurs groupes réunionnais sont également présents : les groupes Châteauvieux/ BOURBON, Caillé/ SICAM, Ravate, GETIM, URCOOPA, etc.
Mais le marché malgache n'est plus réservé aux grandes entreprises. Plusieurs très petites entreprises réunionnaises s'engagent actuellement dans des partenariats leur permettant d'atteindre la taille critique pour envisager une implantation dans la Grande Ile. Je vois dans cette démarche des TPE réunionnaises qui vous sera également présentée demain un signe très encourageant qui témoigne d'une confiance retrouvée dans l'économie malgache.
Grâce à votre impulsion et à celle de votre gouvernement en faveur du développement économique, Madagascar offre aux opérateurs français, et singulièrement réunionnais, de réelles opportunités d'investissements : qu'il s'agisse des secteurs porteurs de croissance, des grands projets ou des opérations de privatisation.
De même, nous devons encourager les investissements malgaches à La Réunion qui vous offre aussi des opportunités.
En ce qui concerne les échanges industriels et commerciaux, et au regard des potentialités et intérêts réciproques, il me semble que ni Madagascar ni La Réunion ne peuvent se satisfaire que ces échanges avec l'autre partie ne se limitent aujourd'hui à 2 % du commerce extérieur. Cependant, j'ai la conviction que des progrès peuvent et seront rapidement réalisés dans ce domaine.
Notre programme nous conduira à visiter ensemble la technopole de Saint-Denis, l'URCOOPA à Saint-Paul, un abattoir industriel, l'antenne de la chambre de commerce et d'industrie de Saint-Pierre et l'usine sucrière du GOL.
Puissent ce programme et les contacts multiples que chacun d'entre nous établira au cours de ces rencontres nous permettre d'être demain soir à la fois satisfaits de ces journées, enrichis de nouveaux contacts et porteurs, chacun, d'au moins un projet concret !
Soyez en tout cas assurés, Monsieur le Président, messieurs les ministres, mesdames et messieurs les membres de la délégation, de ma totale disponibilité et de toute l'attention de celles et ceux qui vous accueillent sur place et ont préparé votre visite.
Je vous remercie.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 26 avril 2005)
SIGNATURE DE L'ACCORD FRANCO-MALGACHE POUR LA DELIMITATION DES ESPACES MARITIMES :
Monsieur le Président,
Monsieur le Ministre des Affaires étrangères
Madame le Consul général de Madagascar
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
L'accord franco-malgache que nous allons signer Monsieur le Ministre, en présence de Son Excellence le Président de la République de Madagascar, délimite les espaces maritimes entre la côte Orientale de Madagascar et la Région française de la Réunion.
La France a créé une zone économique exclusive au large des côtes de la Réunion en février 1978, Madagascar faisant de même en septembre 1985.
La distance séparant les lignes de base des deux pays étant inférieure à 400 milles nautiques, il existait donc une zone de chevauchement qui rendait nécessaire une délimitation.
Une première session de négociations s'est déroulée en novembre 2003, à l'issue de laquelle les deux parties sont parvenues à un accord sur les coordonnées géographiques de cette délimitation, sur la base de la méthode de l'équidistance simplifiée.
Une seconde session de négociations à Tananarive, en avril 2004, - dans un climat, je me dois de le souligner, excellent et très cordial - a permis de parvenir rapidement à un texte d'accord paraphé consacrant le tracé définitif.
Je suis tout particulièrement heureuse que, grâce à la visite officielle du Président Ravalomanana, nous puissions signer aussi rapidement cet accord, ici même à la Réunion, avec mon collègue M. RANJEVA.
(Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 26 avril 2005)