Texte intégral
Mes chers amis,
Je me réjouis de vous accueillir à nouveau cette année pour fêter la femme d'outre-mer. Le grand succès de cette manifestation l'an dernier, qui était une première, m'a confortée dans la volonté d'aller de l'avant. J'espère avoir instauré, pour l'avenir, une tradition qui permettra, dans le cadre de la journée internationale de la femme, de maintenir chaque année ce rendez-vous.
Mon objectif pour cette journée est le même qu'en 2003 : la rencontre des femmes des différentes collectivités ultramarines, le partage entre femmes d'outre-mer et celles de métropole, l'échange d'expériences entre femmes d'horizons professionnels ou familiaux différents, et enfin l'instauration d'un véritable dialogue avec le public. C'est dans cet esprit que j'ai bousculé le calendrier et choisi le samedi afin que nous puissions nous retrouver en famille et entre amis, plus nombreux et plus disponibles.
Cette année, Femmes au-delà des mers est pensée à la manière d'un chemin de découverte consacré aux talents insolites et aux itinéraires singuliers. Grâce à des portraits de femmes originaires de toutes les régions ultramarines et qui excellent dans des domaines peu courants, j'espère que le public prendra pleinement conscience de la richesse humaine et culturelle de leurs sociétés et de l'apport précieux de l'outre-mer à notre pays.
Ainsi de Sandrine Videault, originaire de Nouvelle-Calédonie, créatrice de parfums célèbres, à Elisabeth de Rosières, qui s'est imposée bien au-delà de sa Guadeloupe natale dans le monde exigeant de l'entreprise et de la gastronomie, en passant par Séverine Ferrer, de la Réunion, animatrice de télévision, Thérèse Bernis, artiste de Guadeloupe, et Maud Fontenoy, qui de Saint-Pierre et Miquelon a traversé l'Atlantique à la rame ou encore Sandrine Turquem-Tupai, marquisienne, qui est, chaque jour aux commandes des plus gros avions du monde, ou encore Muriel Richer, agricultrice de Martinique, la femme d'outre-mer n'est pas en reste pour imposer dans les faits la parité dans des professions encore trop exclusivement masculines.
Je les remercie toutes pour leur participation, leur enthousiasme et leur disponibilité. Leurs témoignages illustreront le dynamisme propre à nos régions.
A travers la présentation de ces cheminements personnels se dessineront peut-être la particularité de la femme ultramarine et son apport à la France contemporaine. La question centrale que nous nous posons, comme l'année dernière, est bien celle-là : que signifie aujourd'hui être femme et être d'outre-mer ?
Ces femmes aux parcours insolites ou encore trop peu imités peuvent nous faire rêver ou réfléchir. Mais elles ne doivent pas nous faire oublier toutes les autres. Je veux parler de toutes ces femmes qui exercent des professions connues de nous tous. Combien de femmes d'outre-mer sont des figures de notre vie quotidienne, des visages familiers ? En France métropolitaine, la femme d'outre-mer nous accompagne souvent dans la vie de tous les jours, et tout au long de l'existence, de la naissance à la mort : puéricultrices, infirmières, agents de la poste et des services sociaux, employées de mairie, contractuelles, secrétaires. Je voudrais leur rendre hommage et leur exprimer notre reconnaissance pour leurs compétences, leur chaleur humaine et leur dévouement.
Je souhaite que cette journée soit avant tout amicale et conviviale.
L'après-midi est organisé autour de divers événements, parfois parallèles : une table ronde animée par la journaliste bien connue Christine Kelly, un Regards croisés sur Marie-Claude Tjibaou, qui nous fait l'amitié d'être avec nous, présenté par Stéphane Bijoux ou encore un Pleins Feux sur Sandrine Videault conduit par François de Closets que je remercie d'être aujourd'hui avec nous. Une Rencontre avec Elisabeth de Rosières animé par Philippe Lavil que je salue très amicalement. Des films de femmes ou sur des femmes seront également projetés au fil de la journée. Signalons la série F comme Femmes de Stephen et Stéphanie James ou le Regard d'une femme sur des femmes de la cinéaste Elsie Haas ou encore le documentaire de RFO sur les femmes de Mayotte. Les enfants ne sont bien sûr pas oubliés, avec un atelier conte, un atelier danse et des dessins animés.
Je voudrais remercier très sincèrement et très chaleureusement toutes les femmes qui ont travaillé à cette journée, toutes celles également qui nous font ce grand plaisir de participer à cette journée en donnant de leur temps et en nous faisant découvrir leur talent. Je suis particulièrement heureuse que la Nouvelle-Calédonie soit à l'honneur aujourd'hui. Grâce à Marie-Claude Tjibaou et Sandrine Videault qui illustrent à merveille la diversité des talents et des cultures des femmes de Nouvelle-Calédonie, un très beau territoire que je vais retrouver avec bonheur dès la semaine prochaine.
Je vous souhaite une excellente journée, des échanges et des débats passionnants, en vous rappelant que vous êtes ici chez vous.
(Source http://www.outre-mer.fr, le 8 mars 2004)
Je me réjouis de vous accueillir à nouveau cette année pour fêter la femme d'outre-mer. Le grand succès de cette manifestation l'an dernier, qui était une première, m'a confortée dans la volonté d'aller de l'avant. J'espère avoir instauré, pour l'avenir, une tradition qui permettra, dans le cadre de la journée internationale de la femme, de maintenir chaque année ce rendez-vous.
Mon objectif pour cette journée est le même qu'en 2003 : la rencontre des femmes des différentes collectivités ultramarines, le partage entre femmes d'outre-mer et celles de métropole, l'échange d'expériences entre femmes d'horizons professionnels ou familiaux différents, et enfin l'instauration d'un véritable dialogue avec le public. C'est dans cet esprit que j'ai bousculé le calendrier et choisi le samedi afin que nous puissions nous retrouver en famille et entre amis, plus nombreux et plus disponibles.
Cette année, Femmes au-delà des mers est pensée à la manière d'un chemin de découverte consacré aux talents insolites et aux itinéraires singuliers. Grâce à des portraits de femmes originaires de toutes les régions ultramarines et qui excellent dans des domaines peu courants, j'espère que le public prendra pleinement conscience de la richesse humaine et culturelle de leurs sociétés et de l'apport précieux de l'outre-mer à notre pays.
Ainsi de Sandrine Videault, originaire de Nouvelle-Calédonie, créatrice de parfums célèbres, à Elisabeth de Rosières, qui s'est imposée bien au-delà de sa Guadeloupe natale dans le monde exigeant de l'entreprise et de la gastronomie, en passant par Séverine Ferrer, de la Réunion, animatrice de télévision, Thérèse Bernis, artiste de Guadeloupe, et Maud Fontenoy, qui de Saint-Pierre et Miquelon a traversé l'Atlantique à la rame ou encore Sandrine Turquem-Tupai, marquisienne, qui est, chaque jour aux commandes des plus gros avions du monde, ou encore Muriel Richer, agricultrice de Martinique, la femme d'outre-mer n'est pas en reste pour imposer dans les faits la parité dans des professions encore trop exclusivement masculines.
Je les remercie toutes pour leur participation, leur enthousiasme et leur disponibilité. Leurs témoignages illustreront le dynamisme propre à nos régions.
A travers la présentation de ces cheminements personnels se dessineront peut-être la particularité de la femme ultramarine et son apport à la France contemporaine. La question centrale que nous nous posons, comme l'année dernière, est bien celle-là : que signifie aujourd'hui être femme et être d'outre-mer ?
Ces femmes aux parcours insolites ou encore trop peu imités peuvent nous faire rêver ou réfléchir. Mais elles ne doivent pas nous faire oublier toutes les autres. Je veux parler de toutes ces femmes qui exercent des professions connues de nous tous. Combien de femmes d'outre-mer sont des figures de notre vie quotidienne, des visages familiers ? En France métropolitaine, la femme d'outre-mer nous accompagne souvent dans la vie de tous les jours, et tout au long de l'existence, de la naissance à la mort : puéricultrices, infirmières, agents de la poste et des services sociaux, employées de mairie, contractuelles, secrétaires. Je voudrais leur rendre hommage et leur exprimer notre reconnaissance pour leurs compétences, leur chaleur humaine et leur dévouement.
Je souhaite que cette journée soit avant tout amicale et conviviale.
L'après-midi est organisé autour de divers événements, parfois parallèles : une table ronde animée par la journaliste bien connue Christine Kelly, un Regards croisés sur Marie-Claude Tjibaou, qui nous fait l'amitié d'être avec nous, présenté par Stéphane Bijoux ou encore un Pleins Feux sur Sandrine Videault conduit par François de Closets que je remercie d'être aujourd'hui avec nous. Une Rencontre avec Elisabeth de Rosières animé par Philippe Lavil que je salue très amicalement. Des films de femmes ou sur des femmes seront également projetés au fil de la journée. Signalons la série F comme Femmes de Stephen et Stéphanie James ou le Regard d'une femme sur des femmes de la cinéaste Elsie Haas ou encore le documentaire de RFO sur les femmes de Mayotte. Les enfants ne sont bien sûr pas oubliés, avec un atelier conte, un atelier danse et des dessins animés.
Je voudrais remercier très sincèrement et très chaleureusement toutes les femmes qui ont travaillé à cette journée, toutes celles également qui nous font ce grand plaisir de participer à cette journée en donnant de leur temps et en nous faisant découvrir leur talent. Je suis particulièrement heureuse que la Nouvelle-Calédonie soit à l'honneur aujourd'hui. Grâce à Marie-Claude Tjibaou et Sandrine Videault qui illustrent à merveille la diversité des talents et des cultures des femmes de Nouvelle-Calédonie, un très beau territoire que je vais retrouver avec bonheur dès la semaine prochaine.
Je vous souhaite une excellente journée, des échanges et des débats passionnants, en vous rappelant que vous êtes ici chez vous.
(Source http://www.outre-mer.fr, le 8 mars 2004)