Texte intégral
Le système Echelon a en effet été mis en place par les Etats-Unis en 1948, avec le concours de la Grande-Bretagne, du Canada, de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie, afin de recueillir des informations militaires sur d'éventuels adversaires. Mais aujourd'hui, il semble que ce réseau soit utilisé à des fins d'espionnage économique et de veille concurrentielle. Nous devons donc nous montrer particulièrement vigilants !
Comment se prémunir contre l'espionnage économique et assurer la sécurité de nos communications ?
Nous devons d'abord veiller à ce que ces communications ne concernent jamais d'informations vitales, surtout lorsqu'elles sont relayées par des satellites de rediffusion. D'autre part, le gouvernement a pris des mesures pour protéger nos opérateurs, entreprises ou particuliers, contre l'interception d'informations : l'an dernier, il a autorisé ces opérateurs à chiffrer ces informations, il a également donné de nouveaux moyens aux instituts de recherche en cryptologie. Dans son domaine de compétences, le ministre de l'Intérieur contribue à cette lutte en s'appuyant sur les structures de la police nationale chargées de combattre la criminalité informatique ; au sein de la police judiciaire, un office central spécialisé sera créé. Enfin, M. Chevènement et moi-même participons, au sein de l'Union européenne comme des autres institutions internationales, à tous les travaux visant à harmoniser le droit pour mieux lutter contre la délinquance technologique./.
(Source : Site Internet de l'Assemblée nationale)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 février 2000)
Comment se prémunir contre l'espionnage économique et assurer la sécurité de nos communications ?
Nous devons d'abord veiller à ce que ces communications ne concernent jamais d'informations vitales, surtout lorsqu'elles sont relayées par des satellites de rediffusion. D'autre part, le gouvernement a pris des mesures pour protéger nos opérateurs, entreprises ou particuliers, contre l'interception d'informations : l'an dernier, il a autorisé ces opérateurs à chiffrer ces informations, il a également donné de nouveaux moyens aux instituts de recherche en cryptologie. Dans son domaine de compétences, le ministre de l'Intérieur contribue à cette lutte en s'appuyant sur les structures de la police nationale chargées de combattre la criminalité informatique ; au sein de la police judiciaire, un office central spécialisé sera créé. Enfin, M. Chevènement et moi-même participons, au sein de l'Union européenne comme des autres institutions internationales, à tous les travaux visant à harmoniser le droit pour mieux lutter contre la délinquance technologique./.
(Source : Site Internet de l'Assemblée nationale)
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 25 février 2000)