Texte intégral
Parmi les réformes engagées pour moderniser la vie politique de notre pays, le Premier ministre a souhaité proposer au Parlement une modification du mode de scrutin pour les prochaines élections européennes, substituant à l'actuel scrutin de liste nationale à la proportionnelle, des élections à la représentation proportionnelle dans le cadre de grandes circonscriptions. Lors de sa conférence de presse du 16 avril dernier, le Président de la République avait, pour sa part, exprimé aussi le voeu d'une telle modification,
L'objectif était de rapprocher les candidats aux élections européennes et les électeurs, les élus au Parlement européen et les citoyens qu'ils représentent. Le choix des circonscriptions était analogue à celui qui avait été antérieurement proposé par des parlementaires appartenant à la précédente majorité.
Aujourd'hui, il apparaît qu'hormis les élus du groupe socialiste, toutes les formations politiques représentées à l'Assemblée nationale refusent une telle réforme.
Dans ces conditions, tout en le regrettant, le Premier ministre constate que ce projet n'est pas en mesure d'aboutir. Dès lors, il sera retiré de l'ordre du jour de la session extraordinaire qui vient de s'ouvrir.
L'objectif était de rapprocher les candidats aux élections européennes et les électeurs, les élus au Parlement européen et les citoyens qu'ils représentent. Le choix des circonscriptions était analogue à celui qui avait été antérieurement proposé par des parlementaires appartenant à la précédente majorité.
Aujourd'hui, il apparaît qu'hormis les élus du groupe socialiste, toutes les formations politiques représentées à l'Assemblée nationale refusent une telle réforme.
Dans ces conditions, tout en le regrettant, le Premier ministre constate que ce projet n'est pas en mesure d'aboutir. Dès lors, il sera retiré de l'ordre du jour de la session extraordinaire qui vient de s'ouvrir.