Texte intégral
Monsieur le Directeur,
Votre lettre du 20 avril au sujet de la situation de votre confrère et collaborateur Hassan Zerrouky m'est bien parvenue et je vous en remercie.
Nous suivons avec attention la situation de la presse et des journalistes partout dans le monde, et particulièrement en Algérie où ils ont payé un lourd tribut au terrorisme tout au long des années noires traversées par ce pays proche et ami. La liberté de la presse constitue un pilier fondamental de la démocratie et de l'Etat de droit, qui doit être préservé alors que l'Algérie retrouve la stabilité et s'engage résolument sur la voie des réformes politiques, économiques et sociales. J'ai eu l'occasion de le dire à mes interlocuteurs lors de ma visite officielle à Alger les 12 et 13 juillet dernier.
Dans ce contexte, nous nous tenons également étroitement informés de la situation et de l'état de santé de M. Mohamed Benchicou, directeur du quotidien "Le Matin" et personnalité respectée de ses pairs en Algérie comme à l'étranger, qui purge une peine de deux ans de prison depuis le 14 juin 2004. Son épouse était reçue il y a quelques jours par mes collaborateurs.
Les récentes condamnations et la menace d'emprisonnement qui pèse sur quatre nouveaux journalistes ayant travaillé pour ce quotidien, dont votre confrère Hassan Zerrouky, suscitent légitimement des inquiétudes. C'est pourquoi nous ne cesserons de plaider, sans ingérence, pour qu'un climat de responsabilité et de sérénité permette à la presse algérienne, connue pour sa liberté de ton, de poursuivre normalement et librement le développement de sa mission.
Dans le cadre du partenariat que nous construisons avec l'Algérie, nous travaillerons également à développer notre coopération bilatérale en matière de journalisme, domaine essentiel pour le succès du mouvement de réformes et d'ouverture choisi par l'Algérie.
Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs et bien sincères.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 mai 2005)
Votre lettre du 20 avril au sujet de la situation de votre confrère et collaborateur Hassan Zerrouky m'est bien parvenue et je vous en remercie.
Nous suivons avec attention la situation de la presse et des journalistes partout dans le monde, et particulièrement en Algérie où ils ont payé un lourd tribut au terrorisme tout au long des années noires traversées par ce pays proche et ami. La liberté de la presse constitue un pilier fondamental de la démocratie et de l'Etat de droit, qui doit être préservé alors que l'Algérie retrouve la stabilité et s'engage résolument sur la voie des réformes politiques, économiques et sociales. J'ai eu l'occasion de le dire à mes interlocuteurs lors de ma visite officielle à Alger les 12 et 13 juillet dernier.
Dans ce contexte, nous nous tenons également étroitement informés de la situation et de l'état de santé de M. Mohamed Benchicou, directeur du quotidien "Le Matin" et personnalité respectée de ses pairs en Algérie comme à l'étranger, qui purge une peine de deux ans de prison depuis le 14 juin 2004. Son épouse était reçue il y a quelques jours par mes collaborateurs.
Les récentes condamnations et la menace d'emprisonnement qui pèse sur quatre nouveaux journalistes ayant travaillé pour ce quotidien, dont votre confrère Hassan Zerrouky, suscitent légitimement des inquiétudes. C'est pourquoi nous ne cesserons de plaider, sans ingérence, pour qu'un climat de responsabilité et de sérénité permette à la presse algérienne, connue pour sa liberté de ton, de poursuivre normalement et librement le développement de sa mission.
Dans le cadre du partenariat que nous construisons avec l'Algérie, nous travaillerons également à développer notre coopération bilatérale en matière de journalisme, domaine essentiel pour le succès du mouvement de réformes et d'ouverture choisi par l'Algérie.
Je vous prie de croire, Monsieur le Directeur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs et bien sincères.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 mai 2005)