Texte intégral
Mesdames et Messieurs les maires de France,
et chers collègues,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs.
Il m'est particulièrement agréable de saluer la présence à nos côtés de M. le Premier Ministre, Lionel Jospin, qui nous fait l'honneur de participer à cette grande fête républicaine dédiée à tous les maires de France.
M. le Premier Ministre, merci d'avoir tenu à vous associer, comme de nombreux membres de votre Gouvernement, que je remercie également. à cet hommage festif rendu aux maires de France, ces nouveaux " hussards de !a République ".
Car vous êtes, mes chers collègues maires, les héros de cette fête, de cette fête des maires, de cette fête des maires de France, métropolitaine et d'outre-mer.
Cette fête est la vôtre et vous êtes ici chez vous, dans votre maison, le Sénat auquel la Constitution a confié, au-delà de son rôle irremplaçable d'assemblée parlementaire à part entière, la mission exaltante de représenter les collectivités territoriales de la République.
En organisant, dans le cadre de la célébration de l'an 2000, cette Fête de la Fédération, nous avons voulu, mes collègues membres du Bureau et moi-même, toutes tendances politiques confondues, mettre à l'honneur les maires de France pour saluer leur dynamisme, leur dévouement, et leur abnégation au service de nos concitoyens.
Ces qualités, vous en avez administré une preuve éclatante, chers collègues maires, à la fin de l'année dernière, lorsque la France a été frappée, coup sur coup, par une marée noire, à l'ampleur inégalée, et par des tempêtes aux effets dévastateurs et meurtriers.
Dans ces circonstances dramatiques, vous avez été. vous les maires de France, le premier recours et le premier secours.
Soyez en sincèrement remercié et vivement félicité.
Au-delà de cet hommage reconnaissant, la fête conviviale qui nous rassemble aujourd'hui constitue un acte de foi dans la vitalité de la démocratie de proximité qui est tout à la fois, le soubassement de notre démocratie, un facteur d'efficience de l'action publique et une réponse au besoin d'enracinement amplifié par la mondialisation.
Le Sénat est unanime pour estimer que la décentralisation, relancée en 1982, est une réforme bénéfique qu'il convient de prolonger car elle conditionne, dans une large mesure, l'aptitude de notre pays à affronter, avec succès, les défis du troisième millénaire.
Cette décentralisation, qui libère les énergies locales tout en assurant un maillage de sécurité et de solidarité, c'est vous les maires de France qui avez la lourde responsabilité de la faire vivre au quotidien.
C'est pourquoi le Sénat, très attentif à vos préoccupations, s'emploie à consolider le socle humain de notre République territoriale.
C'est dans cet esprit que le Sénat, soucieux d'enrayer la crise des vocations municipales, a pris l'initiative d'élaborer un texte de loi, adopté à l'unanimité par les deux assemblées, qui a pour ambition de freiner le processus de pénalisation croissante et excessive de notre société, tout en respectant les droits des victimes.
Mais l'heure n'est pas aux discours, même consensuels.
Que la fête continue et rendez-vous le 14 juillet 2100 !
(source http://www.senat.fr, le 22 novembre 2000)
et chers collègues,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs.
Il m'est particulièrement agréable de saluer la présence à nos côtés de M. le Premier Ministre, Lionel Jospin, qui nous fait l'honneur de participer à cette grande fête républicaine dédiée à tous les maires de France.
M. le Premier Ministre, merci d'avoir tenu à vous associer, comme de nombreux membres de votre Gouvernement, que je remercie également. à cet hommage festif rendu aux maires de France, ces nouveaux " hussards de !a République ".
Car vous êtes, mes chers collègues maires, les héros de cette fête, de cette fête des maires, de cette fête des maires de France, métropolitaine et d'outre-mer.
Cette fête est la vôtre et vous êtes ici chez vous, dans votre maison, le Sénat auquel la Constitution a confié, au-delà de son rôle irremplaçable d'assemblée parlementaire à part entière, la mission exaltante de représenter les collectivités territoriales de la République.
En organisant, dans le cadre de la célébration de l'an 2000, cette Fête de la Fédération, nous avons voulu, mes collègues membres du Bureau et moi-même, toutes tendances politiques confondues, mettre à l'honneur les maires de France pour saluer leur dynamisme, leur dévouement, et leur abnégation au service de nos concitoyens.
Ces qualités, vous en avez administré une preuve éclatante, chers collègues maires, à la fin de l'année dernière, lorsque la France a été frappée, coup sur coup, par une marée noire, à l'ampleur inégalée, et par des tempêtes aux effets dévastateurs et meurtriers.
Dans ces circonstances dramatiques, vous avez été. vous les maires de France, le premier recours et le premier secours.
Soyez en sincèrement remercié et vivement félicité.
Au-delà de cet hommage reconnaissant, la fête conviviale qui nous rassemble aujourd'hui constitue un acte de foi dans la vitalité de la démocratie de proximité qui est tout à la fois, le soubassement de notre démocratie, un facteur d'efficience de l'action publique et une réponse au besoin d'enracinement amplifié par la mondialisation.
Le Sénat est unanime pour estimer que la décentralisation, relancée en 1982, est une réforme bénéfique qu'il convient de prolonger car elle conditionne, dans une large mesure, l'aptitude de notre pays à affronter, avec succès, les défis du troisième millénaire.
Cette décentralisation, qui libère les énergies locales tout en assurant un maillage de sécurité et de solidarité, c'est vous les maires de France qui avez la lourde responsabilité de la faire vivre au quotidien.
C'est pourquoi le Sénat, très attentif à vos préoccupations, s'emploie à consolider le socle humain de notre République territoriale.
C'est dans cet esprit que le Sénat, soucieux d'enrayer la crise des vocations municipales, a pris l'initiative d'élaborer un texte de loi, adopté à l'unanimité par les deux assemblées, qui a pour ambition de freiner le processus de pénalisation croissante et excessive de notre société, tout en respectant les droits des victimes.
Mais l'heure n'est pas aux discours, même consensuels.
Que la fête continue et rendez-vous le 14 juillet 2100 !
(source http://www.senat.fr, le 22 novembre 2000)