Texte intégral
QUESTION : SNCM, Hewlett-Packard... Craignez-vous que la rentrée parlementaire soit perturbée par les dossiers polémiques ?
Bernard ACCOYER : Il y a un certain nombre d'événements ou d'initiatives prises par les syndicats, c'est la vie politique. Cela ne doit pas faire perdre de vue au gouvernement, mais aussi aux syndicats, que la bataille pour l'emploi reste la priorité.
QUESTION : Les grèves peuvent paralyser le pays demain. Le débat sur le service minimum sera-t-il relancé ?
Bernard ACCOYER : Nous verrons comment cette journée va se passer. Les Français ne veulent plus être pris en otages par des minorités. La liberté d'aller travailler est fondamentale. Des mesures ont été mises en place par le gouvernement pour une meilleure information des usagers et pour une amélioration du service lors des grèves. On va voir ce qui sera disponible pour les Franciliens qui doivent aller au travail. S'il y a une privation de liberté, nous en débattrons et nous légiférerons.
QUESTION : La loi sur la récidive qui arrive en seconde lecture nécessite- t-elle des amendements ?
Bernard ACCOYER : Le garde des Sceaux a raison de mettre l'accent sur le problème du suivi des détenus condamnés, par exemple pour des viols, et qui, à leur libération, présentent un très grand risque de récidive, pour un certain nombre d'entre eux. Faut-il prévoir des mesures de sûreté qui accompagneraient leur sortie ? Il faut en débattre tout en restant dans le cadre de la Constitution.
QUESTION : La rivalité entre Sarkozy et Villepin est-elle palpable au sein du groupe ?
Bernard ACCOYER : Non. Il y a plusieurs personnalités à l'UMP qui ont la stature, le niveau, l'expérience pour prétendre aux plus hautes fonctions. C'est une chance pour nous. Je constate aujourd'hui qu'elles travaillent ensemble et, le moment venu, il y aura un choix à faire. Nous n'en sommes pas là. Nous n'accepterons pas que les questions de candidatures éventuelles ou de soutien viennent perturber notre travail parlementaire. Je serai intransigeant.
QUESTION : Il est trop tôt pour penser à 2007 ?
Bernard ACCOYER : Nous avons encore à terminer 2005, à travailler toute l'année 2006. Nous voulons travailler au Parlement et dans nos circonscriptions au plus près de ce que nous disent nos électeurs. Depuis le premier jour de cette législature, on nous a expliqué que le groupe UMP allait exploser. Il n'en a rien été. Je suis garant de l'unité de ce groupe et j'entends assumer ma responsabilité jusqu'au bout.
QUESTION : Comment allez-vous consulter la base ?
Bernard ACCOYER : Je travaille à la mise en place d'un outil qui utilisera Internet et ce, avant la fin octobre. Nos électeurs pourront ainsi s'exprimer librement en temps réel sur leurs préoccupations et leurs attentes. Les initiatives que je suis en train de prendre iront au-delà des militants de l'UMP et s'adresseront à l'ensemble de nos électeurs avec pour objectif : cohésion et unité.
(Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 3 octobre 2005)
Bernard ACCOYER : Il y a un certain nombre d'événements ou d'initiatives prises par les syndicats, c'est la vie politique. Cela ne doit pas faire perdre de vue au gouvernement, mais aussi aux syndicats, que la bataille pour l'emploi reste la priorité.
QUESTION : Les grèves peuvent paralyser le pays demain. Le débat sur le service minimum sera-t-il relancé ?
Bernard ACCOYER : Nous verrons comment cette journée va se passer. Les Français ne veulent plus être pris en otages par des minorités. La liberté d'aller travailler est fondamentale. Des mesures ont été mises en place par le gouvernement pour une meilleure information des usagers et pour une amélioration du service lors des grèves. On va voir ce qui sera disponible pour les Franciliens qui doivent aller au travail. S'il y a une privation de liberté, nous en débattrons et nous légiférerons.
QUESTION : La loi sur la récidive qui arrive en seconde lecture nécessite- t-elle des amendements ?
Bernard ACCOYER : Le garde des Sceaux a raison de mettre l'accent sur le problème du suivi des détenus condamnés, par exemple pour des viols, et qui, à leur libération, présentent un très grand risque de récidive, pour un certain nombre d'entre eux. Faut-il prévoir des mesures de sûreté qui accompagneraient leur sortie ? Il faut en débattre tout en restant dans le cadre de la Constitution.
QUESTION : La rivalité entre Sarkozy et Villepin est-elle palpable au sein du groupe ?
Bernard ACCOYER : Non. Il y a plusieurs personnalités à l'UMP qui ont la stature, le niveau, l'expérience pour prétendre aux plus hautes fonctions. C'est une chance pour nous. Je constate aujourd'hui qu'elles travaillent ensemble et, le moment venu, il y aura un choix à faire. Nous n'en sommes pas là. Nous n'accepterons pas que les questions de candidatures éventuelles ou de soutien viennent perturber notre travail parlementaire. Je serai intransigeant.
QUESTION : Il est trop tôt pour penser à 2007 ?
Bernard ACCOYER : Nous avons encore à terminer 2005, à travailler toute l'année 2006. Nous voulons travailler au Parlement et dans nos circonscriptions au plus près de ce que nous disent nos électeurs. Depuis le premier jour de cette législature, on nous a expliqué que le groupe UMP allait exploser. Il n'en a rien été. Je suis garant de l'unité de ce groupe et j'entends assumer ma responsabilité jusqu'au bout.
QUESTION : Comment allez-vous consulter la base ?
Bernard ACCOYER : Je travaille à la mise en place d'un outil qui utilisera Internet et ce, avant la fin octobre. Nos électeurs pourront ainsi s'exprimer librement en temps réel sur leurs préoccupations et leurs attentes. Les initiatives que je suis en train de prendre iront au-delà des militants de l'UMP et s'adresseront à l'ensemble de nos électeurs avec pour objectif : cohésion et unité.
(Source http://www.ump.assemblee-nationale.fr, le 3 octobre 2005)