Texte intégral
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Monsieur le Député,
Vous avez tout à fait raison de rappeler que tous ces jeunes gens et ces jeunes femmes qui se pressent aux portes de l'Europe, poussés par le désespoir, doivent nous faire prendre conscience qu'il faut résoudre un problème qui est un problème de développement et notamment de l'Afrique sub-saharienne.
Vous le savez, la France, depuis dix ans, sous l'impulsion du président de la République, plaide pour le développement et en particulier pour le développement de l'Afrique.
Heureusement, depuis quelques temps, nous ne sommes pas seuls à plaider cette cause. Le G8, le sommet de l'ONU ont enfin placé au cur de l'agenda international les problèmes de développement.
Sur le plan bilatéral, nous avons fait d'énormes efforts et nous nous efforçons également de mobiliser tous nos partenaires. Je voudrais vous rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, en 2001, l'aide publique française au développement n'était que de 5 milliards d'euros. En 2006, nous la porterons à 8 milliards d'euros. Nous sommes devenus le premier contributeur du Fonds mondial de la lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme. Nous sommes le premier contributeur du Fonds européen de développement et du Fonds africain de développement.
Mais nous allons au-delà, nous essayons, grâce aux initiatives prises par le président de la République, de mobiliser tous nos partenaires sur des financements innovants de développement, car il est clair que ce n'est pas uniquement avec des aides budgétaires que nous arriverons à vaincre la famine, la pauvreté en Afrique.
Nous sommes à l'initiative, nous sommes pionniers, c'est vrai, et nous continuerons à jouer ce rôle car c'est tout le sens de l'action de la France à l'égard de ces pays africains envers lesquels nous avons une très grande responsabilité et nous avons, en tout cas, la très forte volonté politique de vaincre ce sous-développement.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 24 octobre 2005)