Texte intégral
Monsieur le Chargé d'affaires,
Messieurs les représentants des autorités américaines,
Monsieur l'Attaché de Défense,
Mesdames et Messieurs les présidents d'associations patriotiques,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis Américains et Français,
Nous sommes réunis à l'occasion de la commémoration d'une date essentielle de l'Histoire.
Voici 60 ans, prenait fin la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, s'achevait une des épreuves les plus cruelles et les plus décisives de la longue l'histoire des hommes. En Europe, en Asie, étaient en cause, non seulement la souveraineté des Etats et le respect du droit, mais aussi, et plus fondamentalement, la conception même que l'on se fait de l'Homme, de ses droits, de sa dignité.
Au nom du Gouvernement de la République française, je suis venu m'associer la célébration de la victoire inoubliable des Etats-Unis et des Alliés. Sur le sol américain, je suis venu manifester la reconnaissance indéfectible des Français pour les combattants américains qui ont lutté pour la cause de la liberté en Europe et en Asie.
Je veux leur rendre un hommage particulier, empreint de gratitude et d'admiration.
Je m'incline, avec respect et émotion, devant ceux qui sont allés jusqu'au sacrifice suprême.
La France mesure le prix consenti par les Américains pour défendre nos valeurs et vaincre ceux qui voulaient les anéantir.
Dans le Pacifique, comme sur le front européen, des combattants français ont épaulé les forces américaines. Dès l'été 1940, les territoires français du Pacifique ont rejoint la France Libre. Tout au long du conflit, ils seront un appui important pour les Alliés. A maintes reprises, la Marine française va aussi s'illustrer.
En Indochine, nos compatriotes se sont battus courageusement, ouvertement ou dans la clandestinité. Ils ont valeureusement résisté à l'occupant.
La présence du Général Leclerc à la table des vainqueurs sur le cuirassier " Missouri " atteste de l'importance de leur rôle.
En ce moment-même, à Fréjus, dans le sud de la France, devant le Mémorial des guerres en Indochine, un hommage national leur est rendu.
Mesdames et Messieurs, en cette grande journée de mémoire et de recueillement, sur la terre du plus ancien et du plus constant de nos alliés, je veux redire le message exprimé par le Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, et par le peuple français, l'année dernière, pour le 60ème anniversaire du Débarquement de Normandie : " nous n'oublierons jamais ! ".
Oui, nous nous souvenons de chacun des enfants des Etats-Unis qui ont traversé l'Atlantique pour nous rendre notre liberté et notre intégrité.
Nous nous souvenons de ceux qui reposent pour toujours à Omaha " la sanglante " et sur notre sol.
Oui, nous nous souvenons de chacun des vétérans de cette épopée héroïque.
Chaque année, nous rappelons leur courage et leur valeur.
Aujourd'hui, je suis particulièrement heureux et honoré d'avoir décoré l'un d'entre eux du plus prestigieux de nos ordres nationaux : la Légion d'honneur. Monsieur, je vous exprime ma reconnaissance et mon admiration et celles de tous mes compatriotes.
Je remercie Monsieur Sterviniou pour la qualité de ses propos et pour l'émotion qui s'en dégageait. Je salue également son engagement au service du pays.
Mesdames et Messieurs, je n'oublie pas, non plus, les soldats de Pershing tombés au champ d'honneur en 1917 et en 1918. Ils ont hautement servi le droit et la liberté. Ils ont bien mérité de la Patrie.
Le moment venu, nous célébrerons comme il convient le 90ème anniversaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis et le courage des combattants.
Qu'il me soit également permis d'évoquer notre fraternité d'armes en Indochine et en Corée, toujours pour la défense de la liberté.
Aujourd'hui encore, en Afghanistan, soldats américains et français écrivent ensemble une nouvelle page de ce grand livre d'histoire commune inauguré par La Fayette et Washington.
Mesdames et Messieurs, je veux saluer les Anciens combattants français qui nous font l'amitié de leur présence. Chers amis, je vous assure de mes pensées constantes. Je sais que vous êtes actifs et mobilisés pour entretenir des liens de fraternité qui vous unissent et pour célébrer nos cérémonies patriotiques. Je vous en félicite et je vous en remercie.
J'adresse aussi des vux chaleureux à la vaste communauté française de Washington. Chers amis, je suis très heureux de vous rencontrer en cette belle circonstance.
Enfin, je sais que le sud des Etats-Unis traverse une redoutable épreuve. L'ouragan " Katrina " sème la désolation et la mort. Je veux dire à nos amis américains que nous partageons leur deuil et les assurer de notre profonde solidarité. J'ajoute que cette région est spécialement chère au coeur des Français qui ressentent une très vive émotion devant tant de malheurs.
Monsieur le Chargé d'affaire, je vous remercie de la qualité de votre accueil et je me réjouis de pouvoir, maintenant, m'entretenir avec chacun et chacune d'entre vous.
Vive les Etats-Unis d'Amérique !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-américaine !
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 9 septembre 2005)
Messieurs les représentants des autorités américaines,
Monsieur l'Attaché de Défense,
Mesdames et Messieurs les présidents d'associations patriotiques,
Mesdames et Messieurs,
Chers amis Américains et Français,
Nous sommes réunis à l'occasion de la commémoration d'une date essentielle de l'Histoire.
Voici 60 ans, prenait fin la Seconde Guerre mondiale. Ainsi, s'achevait une des épreuves les plus cruelles et les plus décisives de la longue l'histoire des hommes. En Europe, en Asie, étaient en cause, non seulement la souveraineté des Etats et le respect du droit, mais aussi, et plus fondamentalement, la conception même que l'on se fait de l'Homme, de ses droits, de sa dignité.
Au nom du Gouvernement de la République française, je suis venu m'associer la célébration de la victoire inoubliable des Etats-Unis et des Alliés. Sur le sol américain, je suis venu manifester la reconnaissance indéfectible des Français pour les combattants américains qui ont lutté pour la cause de la liberté en Europe et en Asie.
Je veux leur rendre un hommage particulier, empreint de gratitude et d'admiration.
Je m'incline, avec respect et émotion, devant ceux qui sont allés jusqu'au sacrifice suprême.
La France mesure le prix consenti par les Américains pour défendre nos valeurs et vaincre ceux qui voulaient les anéantir.
Dans le Pacifique, comme sur le front européen, des combattants français ont épaulé les forces américaines. Dès l'été 1940, les territoires français du Pacifique ont rejoint la France Libre. Tout au long du conflit, ils seront un appui important pour les Alliés. A maintes reprises, la Marine française va aussi s'illustrer.
En Indochine, nos compatriotes se sont battus courageusement, ouvertement ou dans la clandestinité. Ils ont valeureusement résisté à l'occupant.
La présence du Général Leclerc à la table des vainqueurs sur le cuirassier " Missouri " atteste de l'importance de leur rôle.
En ce moment-même, à Fréjus, dans le sud de la France, devant le Mémorial des guerres en Indochine, un hommage national leur est rendu.
Mesdames et Messieurs, en cette grande journée de mémoire et de recueillement, sur la terre du plus ancien et du plus constant de nos alliés, je veux redire le message exprimé par le Président de la République, Monsieur Jacques Chirac, et par le peuple français, l'année dernière, pour le 60ème anniversaire du Débarquement de Normandie : " nous n'oublierons jamais ! ".
Oui, nous nous souvenons de chacun des enfants des Etats-Unis qui ont traversé l'Atlantique pour nous rendre notre liberté et notre intégrité.
Nous nous souvenons de ceux qui reposent pour toujours à Omaha " la sanglante " et sur notre sol.
Oui, nous nous souvenons de chacun des vétérans de cette épopée héroïque.
Chaque année, nous rappelons leur courage et leur valeur.
Aujourd'hui, je suis particulièrement heureux et honoré d'avoir décoré l'un d'entre eux du plus prestigieux de nos ordres nationaux : la Légion d'honneur. Monsieur, je vous exprime ma reconnaissance et mon admiration et celles de tous mes compatriotes.
Je remercie Monsieur Sterviniou pour la qualité de ses propos et pour l'émotion qui s'en dégageait. Je salue également son engagement au service du pays.
Mesdames et Messieurs, je n'oublie pas, non plus, les soldats de Pershing tombés au champ d'honneur en 1917 et en 1918. Ils ont hautement servi le droit et la liberté. Ils ont bien mérité de la Patrie.
Le moment venu, nous célébrerons comme il convient le 90ème anniversaire de l'entrée en guerre des Etats-Unis et le courage des combattants.
Qu'il me soit également permis d'évoquer notre fraternité d'armes en Indochine et en Corée, toujours pour la défense de la liberté.
Aujourd'hui encore, en Afghanistan, soldats américains et français écrivent ensemble une nouvelle page de ce grand livre d'histoire commune inauguré par La Fayette et Washington.
Mesdames et Messieurs, je veux saluer les Anciens combattants français qui nous font l'amitié de leur présence. Chers amis, je vous assure de mes pensées constantes. Je sais que vous êtes actifs et mobilisés pour entretenir des liens de fraternité qui vous unissent et pour célébrer nos cérémonies patriotiques. Je vous en félicite et je vous en remercie.
J'adresse aussi des vux chaleureux à la vaste communauté française de Washington. Chers amis, je suis très heureux de vous rencontrer en cette belle circonstance.
Enfin, je sais que le sud des Etats-Unis traverse une redoutable épreuve. L'ouragan " Katrina " sème la désolation et la mort. Je veux dire à nos amis américains que nous partageons leur deuil et les assurer de notre profonde solidarité. J'ajoute que cette région est spécialement chère au coeur des Français qui ressentent une très vive émotion devant tant de malheurs.
Monsieur le Chargé d'affaire, je vous remercie de la qualité de votre accueil et je me réjouis de pouvoir, maintenant, m'entretenir avec chacun et chacune d'entre vous.
Vive les Etats-Unis d'Amérique !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-américaine !
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 9 septembre 2005)