Texte intégral
Retenu dans mon beau département des Vosges, célèbre pour sa " ligne bleue ", par des obligations auxquelles il m'a été impossible de me soustraire, permettez-moi de vous dire combien je regrette de ne pouvoir être parmi vous aujourd'hui à l'occasion de ces 9èmes Entretiens Ecologiques du Sénat.
C'est avec plaisir que je vous adresse à toutes et à tous mes souhaits de cordiale bienvenue dans ce Palais de la République qui est aussi la Maison des collectivités locales.
Votre rencontre me réjouit à double titre. En effet, le choix de ce lieu républicain pour la tenue de vos travaux me semble d'autant plus pertinent qu'ils ont pour thème "Les collectivités territoriales et développement durable ". Ce choix s'imposait car le Sénat, assemblée parlementaire à part entière, est aussi - c'est un plus, un bonus - le représentant des collectivités territoriales.
L'intérêt que porte le Sénat à la protection de l'environnement, au développement économique des territoires et au progrès social - c'est-à-dire aux trois aspects fondamentaux du développement durable - s'est précisément illustré au cours de ce premier semestre 2005. Je pense à la richesse des débats et au nombre impressionnant d'amendements qui ont caractérisé l'examen du projet de loi sur le développement des territoires ruraux et la discussion du projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques.
Je voudrais évoquer également cette nouvelle étape du pacte républicain que constitue la Charte de l'Environnement dorénavant adossée à la Constitution. Cette Charte consacre le droit de chacun à vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé, ainsi que le devoir de toute personne de protéger l'environnement en prévenant ou en réparant les atteintes qu'elle lui cause.
En tant que représentants des collectivités territoriales, les sénateurs sont donc les premiers aménageurs du territoire et les premiers écologistes de France.
Or, l'écologie se pratique au quotidien, dans la proximité et dans nos lieux de vie. Elle concerne aussi bien la qualité de l'air que la lutte contre le bruit, la protection de la nature et des paysages que le traitement des eaux et la gestion des déchets. Elle a une forte dimension sociale dans la mesure où ce sont les plus défavorisés qui subissent les plus fortes nuisances.
C'est pourquoi les acteurs locaux sont les plus à même de définir les actions à mener en ce domaine. Alors que leur rôle est essentiel et qu'ils exercent leurs compétences avec détermination et dynamisme, ils sont encore trop souvent démunis face à la complexité des problématiques environnementales. L'exercice de leur responsabilité requiert qu'ils soient formés et parfaitement informés.
Évitant un inventaire à la Prévert, vous avez synthétisé les problèmes fondamentaux et nombreux qu'ils se posent sous la forme de quatre tables rondes. Même si le temps qui vous est imparti ne vous permet pas de les résoudre tous, vous avez eu raison de vous y atteler. Vos travaux, sans nul doute, nécessiteront d'autres rendez-vous.
Je vous souhaite des échanges très fructueux.
(Source http://www.senat.fr, le 1er juillet 2005)
C'est avec plaisir que je vous adresse à toutes et à tous mes souhaits de cordiale bienvenue dans ce Palais de la République qui est aussi la Maison des collectivités locales.
Votre rencontre me réjouit à double titre. En effet, le choix de ce lieu républicain pour la tenue de vos travaux me semble d'autant plus pertinent qu'ils ont pour thème "Les collectivités territoriales et développement durable ". Ce choix s'imposait car le Sénat, assemblée parlementaire à part entière, est aussi - c'est un plus, un bonus - le représentant des collectivités territoriales.
L'intérêt que porte le Sénat à la protection de l'environnement, au développement économique des territoires et au progrès social - c'est-à-dire aux trois aspects fondamentaux du développement durable - s'est précisément illustré au cours de ce premier semestre 2005. Je pense à la richesse des débats et au nombre impressionnant d'amendements qui ont caractérisé l'examen du projet de loi sur le développement des territoires ruraux et la discussion du projet de loi sur l'eau et les milieux aquatiques.
Je voudrais évoquer également cette nouvelle étape du pacte républicain que constitue la Charte de l'Environnement dorénavant adossée à la Constitution. Cette Charte consacre le droit de chacun à vivre dans un environnement équilibré et favorable à sa santé, ainsi que le devoir de toute personne de protéger l'environnement en prévenant ou en réparant les atteintes qu'elle lui cause.
En tant que représentants des collectivités territoriales, les sénateurs sont donc les premiers aménageurs du territoire et les premiers écologistes de France.
Or, l'écologie se pratique au quotidien, dans la proximité et dans nos lieux de vie. Elle concerne aussi bien la qualité de l'air que la lutte contre le bruit, la protection de la nature et des paysages que le traitement des eaux et la gestion des déchets. Elle a une forte dimension sociale dans la mesure où ce sont les plus défavorisés qui subissent les plus fortes nuisances.
C'est pourquoi les acteurs locaux sont les plus à même de définir les actions à mener en ce domaine. Alors que leur rôle est essentiel et qu'ils exercent leurs compétences avec détermination et dynamisme, ils sont encore trop souvent démunis face à la complexité des problématiques environnementales. L'exercice de leur responsabilité requiert qu'ils soient formés et parfaitement informés.
Évitant un inventaire à la Prévert, vous avez synthétisé les problèmes fondamentaux et nombreux qu'ils se posent sous la forme de quatre tables rondes. Même si le temps qui vous est imparti ne vous permet pas de les résoudre tous, vous avez eu raison de vous y atteler. Vos travaux, sans nul doute, nécessiteront d'autres rendez-vous.
Je vous souhaite des échanges très fructueux.
(Source http://www.senat.fr, le 1er juillet 2005)