Texte intégral
Le Parisien : L'affaire du général Poncet est-elle le signe d'une dérive de l'armée française en Côte d'Ivoire ?
Michèle Alliot-Marie : Non. Ce sont des faits isolés, portés à la connaissance du chef d'état-major de l'armée de terre la semaine dernière. Les premiers éléments de l'enquête interne ont conduit à prendre la mesure de suspension du général qui commandait l'opération Licorne au moment des faits, en mai dernier. Nous savons déjà qu'il s'agit d'événements graves et que les rapports ont délibérément caché la vérité. Dès lors, le lien de confiance indispensable au fonctionnement des armées n'existait plus. Mais cette mesure est conservatoire, c'est-à-dire susceptible d'être annulée ou au contraire de déboucher sur des sanctions disciplinaires.
Le Parisien : N'est pas aussi un signal d'apaisement à l'égard du président ivoirien Laurent Gbagbo?
Michèle Alliot-Marie : Cet aspect n'a nullement été pris en considération dans cette décision.
Le Parisien : Ni un règlement de compte, visant le général Poncet, un officier jugé anticonformiste?
Michèle Alliot-Marie : En aucun cas. Je connais le général Poncet, je l'ai fortement soutenu au moment des évènements de Bouaké et d'Abidjan en novembre 2004, et je ne le regrette pas : son comportement a probablement évité alors une catastrophe. Une preuve de mon estime à son égard, c'est qu'à son retour d'Abidjan j'ai choisi de le nommer à Bordeaux, ma région.
Le Parisien : Faut-il sanctionner la Syrie pour son action au Liban?
Michèle Alliot-Marie : Le Conseil de sécurité de l'ONU va se prononcer sur le rapport Mehlis. Celui-ci demande l'approfondissement de l'enquête. La Syrie doit respecter toutes les règles de la communauté internationale. Des sanctions devront être prises à l'égard de tous ceux qui ont concouru à l'assassinat du Premier ministre Hariri. Nous avons toujours soutenu le Liban, et nous entendons qu'il puisse vivre dans une totale souveraineté.
(.../...)
Le Parisien : Vous serez ce soir sur le plateau d'"On ne peut pas plaire à tout le monde". Est-ce la place d'un responsable politique?
Michèle Alliot-Marie : Je me suis posé la question. Ma réaction a d'abord été négative. Mais j'ai finalement accepté, car je serai seule sur le plateau. Ce sera l'occasion d'exposer des actions et mes idées à un public qui n'est pas celui des émissions politiques, notamment les jeunes à qui s'adresse le plan Défense 2ème chance.
(.../...)
(Source http://www.defense.gouv.fr, le 26 octobre 2005)
Michèle Alliot-Marie : Non. Ce sont des faits isolés, portés à la connaissance du chef d'état-major de l'armée de terre la semaine dernière. Les premiers éléments de l'enquête interne ont conduit à prendre la mesure de suspension du général qui commandait l'opération Licorne au moment des faits, en mai dernier. Nous savons déjà qu'il s'agit d'événements graves et que les rapports ont délibérément caché la vérité. Dès lors, le lien de confiance indispensable au fonctionnement des armées n'existait plus. Mais cette mesure est conservatoire, c'est-à-dire susceptible d'être annulée ou au contraire de déboucher sur des sanctions disciplinaires.
Le Parisien : N'est pas aussi un signal d'apaisement à l'égard du président ivoirien Laurent Gbagbo?
Michèle Alliot-Marie : Cet aspect n'a nullement été pris en considération dans cette décision.
Le Parisien : Ni un règlement de compte, visant le général Poncet, un officier jugé anticonformiste?
Michèle Alliot-Marie : En aucun cas. Je connais le général Poncet, je l'ai fortement soutenu au moment des évènements de Bouaké et d'Abidjan en novembre 2004, et je ne le regrette pas : son comportement a probablement évité alors une catastrophe. Une preuve de mon estime à son égard, c'est qu'à son retour d'Abidjan j'ai choisi de le nommer à Bordeaux, ma région.
Le Parisien : Faut-il sanctionner la Syrie pour son action au Liban?
Michèle Alliot-Marie : Le Conseil de sécurité de l'ONU va se prononcer sur le rapport Mehlis. Celui-ci demande l'approfondissement de l'enquête. La Syrie doit respecter toutes les règles de la communauté internationale. Des sanctions devront être prises à l'égard de tous ceux qui ont concouru à l'assassinat du Premier ministre Hariri. Nous avons toujours soutenu le Liban, et nous entendons qu'il puisse vivre dans une totale souveraineté.
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Le Parisien : Vous serez ce soir sur le plateau d'"On ne peut pas plaire à tout le monde". Est-ce la place d'un responsable politique?
Michèle Alliot-Marie : Je me suis posé la question. Ma réaction a d'abord été négative. Mais j'ai finalement accepté, car je serai seule sur le plateau. Ce sera l'occasion d'exposer des actions et mes idées à un public qui n'est pas celui des émissions politiques, notamment les jeunes à qui s'adresse le plan Défense 2ème chance.
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(Source http://www.defense.gouv.fr, le 26 octobre 2005)