Texte intégral
Ne faites pas le jeu au 2ème tour de ceux qui n'ont pas eu le courage de la réforme
Les Français ont exprimé, région par région, canton par canton, de manière différenciée, leur impatience, leur exigence de résultats rapides et concrets, pour leur vie quotidienne.
Par principe, nous respectons l'expression du suffrage universel des Français. Mais nous demandons également aux responsables socialistes davantage d'humilité.
Réparer les erreurs de la gauche, de M. Jospin, de M. Fabius, de Mme Aubry, de Mme Guigou ; réparer l'absence de toute politique résolue de MM. Vaillant et Lang, c'est forcément long et difficile. Nous n'avons d'ailleurs jamais fait d'autosatisfaction prématurée car nous sommes en permanence à l'écoute des Français.
Nous savons parfaitement que ces élections locales intervenaient à un moment où toutes les réformes n'ont pas produit leurs effets positifs, mais reposaient sur un préalable, celui des efforts demandés aux Français.
Réformer n'est pas dans un premier temps populaire, c'est nécessaire.
Qui peut sincèrement contester par exemple la réforme des retraites que nous avons réalisée. Elle suppose des efforts, de la vérité, du courage pour chacun de nos concitoyens. C'est normal que cela fasse réagir. Mais c'est à notre honneur de l'avoir réalisée.
On peut faire de la démagogie comme sous le gouvernement de Lionel Jospin.
On peut ne rien faire. C'est-à-dire attendre et penser que les choses vont se régler naturellement, mais c'est prendre le risque de l'explosion d'un certain nombre de nos systèmes sociaux (retraite, assurance maladie, ).
Mais est-ce que ce risque d'incompréhension devait nous conduire à différer ou à renoncer aux réformes ?
Non, car différer ou renoncer aux réformes aurait été de la lâcheté. Et d'une certaine manière nous aurions trahi les engagements que nous avons pris, celui de remettre notre pays en situation de croissance, de création d'emploi et de réformes en profondeur.
Le gouvernement et la majorité n'ont jamais fait un bilan d'autosatisfaction.
Parce que nous savons très bien, commune par commune, immeuble par immeuble, quartier par quartier, de la difficulté de rétablir des rapports de respect, des rapports de tolérance, la sécurité, la civilité. C'est une uvre de longue haleine.
Et ce n'est pas parce que c'est difficile que nous sommes amenés à renoncer. Simplement, cela suppose toujours de notre part toujours d'avantage d'explications pour faire partager nos objectifs.
Nous sommes fiers de soutenir avec force et loyauté, Jean-Pierre Raffarin et son gouvernement qui agissent, jour après jour, avec le seul objectif du service de la France et des Français en respectant les engagements que nous avons pris au moment de l'élection présidentielle.
Nous constatons une forte mobilisation des électeurs de gauche qui ont certainement ainsi voulu tourner la page du 1er tour de l'élection présidentielle marquée par l'éviction de Lionel Jospin.
L'UMP se félicite de l'augmentation de la participation civique. Mais il reste du chemin à parcourir pour que cette participation civique soit la plus satisfaisant possible.
Nous appelons les 39 % de Français qui n'ont pas voté à choisir le camp
- de la réforme concrète
- des garanties sociales
- de la lutte contre l'insécurité
- de la baisse des impôts
- du maintien d'un système de retraites et de santé efficace, rénové et équitable
- du rayonnement international de notre pays
- de la gestion de proximité économe, rigoureuse et attentive à chacun
Nous souhaitons une nouvelle fois un authentique rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent dans la majorité présidentielle, de tous ceux qui rejettent une gauche qui reste toujours aussi éloignée de la vie quotidienne des Français et comme le reconnaît Jack Lang, sans projet.
Par exemple pour la santé et l'assurance maladie, à gauche c'est projet zéro, proposition zéro, nous attendons en vain sur ces sujets qui doivent rassembler l'ensemble du pays une alternative aux propositions du gouvernement émanant de la gauche et du Parti socialiste.
La gauche, si elle s'empare d'un certain nombre de régions et de départements, n'aura de cesse de faire obstacle aux réformes, de refuser la conjugaison des efforts nécessaires pour agir efficacement, d'utiliser les collectivités à des fins partisanes et politiciennes.
Le PS cherche une fois de plus à profiter des triangulaires (avec le Front national) pour se faire élire.
L'UMP propose pour le 2ème tour des règles simples que nous engageons partout : le respect des électeurs, le respect de la parole des candidats.
Nous voulons l'union. Nous souhaitons qu'elle soit possible.
Nous souhaitons qu'enfin personne ne se trompe d'adversaire et que chacun au moment du vote veille à la cohérence de l'action entre le gouvernement, la région et le département.
L'UMP appelle l'UDF à un rassemblement authentique
L'UMP a toujours tendu la main à l'UDF.
L'UMP souhaite aujourd'hui un rassemblement authentique avec une véritable volonté de gagner.
L'UMP demande à son partenaire de l'UDF de faire partie de cette nouvelle dynamique.
Le rassemblement et l'union sont le préalable absolu à la reconquête politique d'un territoire. L'UMP constate que dans les régions où il y existe un accord entre l'UDF et l'UMP, le Front national a reculé.
(source http://www.u-m-p.org, le 22 mars 2004)
Les Français ont exprimé, région par région, canton par canton, de manière différenciée, leur impatience, leur exigence de résultats rapides et concrets, pour leur vie quotidienne.
Par principe, nous respectons l'expression du suffrage universel des Français. Mais nous demandons également aux responsables socialistes davantage d'humilité.
Réparer les erreurs de la gauche, de M. Jospin, de M. Fabius, de Mme Aubry, de Mme Guigou ; réparer l'absence de toute politique résolue de MM. Vaillant et Lang, c'est forcément long et difficile. Nous n'avons d'ailleurs jamais fait d'autosatisfaction prématurée car nous sommes en permanence à l'écoute des Français.
Nous savons parfaitement que ces élections locales intervenaient à un moment où toutes les réformes n'ont pas produit leurs effets positifs, mais reposaient sur un préalable, celui des efforts demandés aux Français.
Réformer n'est pas dans un premier temps populaire, c'est nécessaire.
Qui peut sincèrement contester par exemple la réforme des retraites que nous avons réalisée. Elle suppose des efforts, de la vérité, du courage pour chacun de nos concitoyens. C'est normal que cela fasse réagir. Mais c'est à notre honneur de l'avoir réalisée.
On peut faire de la démagogie comme sous le gouvernement de Lionel Jospin.
On peut ne rien faire. C'est-à-dire attendre et penser que les choses vont se régler naturellement, mais c'est prendre le risque de l'explosion d'un certain nombre de nos systèmes sociaux (retraite, assurance maladie, ).
Mais est-ce que ce risque d'incompréhension devait nous conduire à différer ou à renoncer aux réformes ?
Non, car différer ou renoncer aux réformes aurait été de la lâcheté. Et d'une certaine manière nous aurions trahi les engagements que nous avons pris, celui de remettre notre pays en situation de croissance, de création d'emploi et de réformes en profondeur.
Le gouvernement et la majorité n'ont jamais fait un bilan d'autosatisfaction.
Parce que nous savons très bien, commune par commune, immeuble par immeuble, quartier par quartier, de la difficulté de rétablir des rapports de respect, des rapports de tolérance, la sécurité, la civilité. C'est une uvre de longue haleine.
Et ce n'est pas parce que c'est difficile que nous sommes amenés à renoncer. Simplement, cela suppose toujours de notre part toujours d'avantage d'explications pour faire partager nos objectifs.
Nous sommes fiers de soutenir avec force et loyauté, Jean-Pierre Raffarin et son gouvernement qui agissent, jour après jour, avec le seul objectif du service de la France et des Français en respectant les engagements que nous avons pris au moment de l'élection présidentielle.
Nous constatons une forte mobilisation des électeurs de gauche qui ont certainement ainsi voulu tourner la page du 1er tour de l'élection présidentielle marquée par l'éviction de Lionel Jospin.
L'UMP se félicite de l'augmentation de la participation civique. Mais il reste du chemin à parcourir pour que cette participation civique soit la plus satisfaisant possible.
Nous appelons les 39 % de Français qui n'ont pas voté à choisir le camp
- de la réforme concrète
- des garanties sociales
- de la lutte contre l'insécurité
- de la baisse des impôts
- du maintien d'un système de retraites et de santé efficace, rénové et équitable
- du rayonnement international de notre pays
- de la gestion de proximité économe, rigoureuse et attentive à chacun
Nous souhaitons une nouvelle fois un authentique rassemblement de tous ceux qui se reconnaissent dans la majorité présidentielle, de tous ceux qui rejettent une gauche qui reste toujours aussi éloignée de la vie quotidienne des Français et comme le reconnaît Jack Lang, sans projet.
Par exemple pour la santé et l'assurance maladie, à gauche c'est projet zéro, proposition zéro, nous attendons en vain sur ces sujets qui doivent rassembler l'ensemble du pays une alternative aux propositions du gouvernement émanant de la gauche et du Parti socialiste.
La gauche, si elle s'empare d'un certain nombre de régions et de départements, n'aura de cesse de faire obstacle aux réformes, de refuser la conjugaison des efforts nécessaires pour agir efficacement, d'utiliser les collectivités à des fins partisanes et politiciennes.
Le PS cherche une fois de plus à profiter des triangulaires (avec le Front national) pour se faire élire.
L'UMP propose pour le 2ème tour des règles simples que nous engageons partout : le respect des électeurs, le respect de la parole des candidats.
Nous voulons l'union. Nous souhaitons qu'elle soit possible.
Nous souhaitons qu'enfin personne ne se trompe d'adversaire et que chacun au moment du vote veille à la cohérence de l'action entre le gouvernement, la région et le département.
L'UMP appelle l'UDF à un rassemblement authentique
L'UMP a toujours tendu la main à l'UDF.
L'UMP souhaite aujourd'hui un rassemblement authentique avec une véritable volonté de gagner.
L'UMP demande à son partenaire de l'UDF de faire partie de cette nouvelle dynamique.
Le rassemblement et l'union sont le préalable absolu à la reconquête politique d'un territoire. L'UMP constate que dans les régions où il y existe un accord entre l'UDF et l'UMP, le Front national a reculé.
(source http://www.u-m-p.org, le 22 mars 2004)