Texte intégral
Le ministre de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche a présenté une communication sur le rapport d'étape de la réforme de l'université.
- Ce rapport d'étape est l'aboutissement d'une très large concertation lancée à l'automne 1995 et qui a pris la forme des "Etats Généraux de l'Université". En juin 1996, les principes de la réforme ont été arrêtés. Leur mise en oeuvre s'est faite dans le cadre de groupes de travail réunissant l'ensemble des parties prenantes. Le rapport d'étape qui en est l'aboutissement propose une réforme globale de l'université.
- 1 - Une nouvelle organisation des études.
- L'année universitaire sera organisée en semestres. Une meilleure utilisation des locaux universitaires et une gestion plus souple du temps de travail des enseignants chercheurs seront ainsi possibles.
- Le semestre initial permettra à l'étudiant de découvrir l'université et la discipline qu'il a choisie, et de trouver, s'il le souhaite, des possibilités d'orientation assez précoces pour que son année ne soit pas perdue. Les enseignements s'organiseront autour d'une unité d'enseignement fondamental complétée par la découverte des disciplines proches et soutenue par des apprentissages méthodologiques. Au terme du semestre initial, l'étudiant poursuivra dans son premier choix ou décidera de se réorienter. A cet effet, une "carte des passerelles" indiquera aux étudiants les possibilités de réorientation qui leur sont offertes.
- Cette nouvelle organisation s'accompagnera d'une réforme des premiers cycles.
- Les professeurs d'université devront assurer une partie de leur service en premier cycle. Les enseignements dispensés seront évalués par les étudiants.
- Dans une perspective de professionnalisation des études, une première expérience professionnelle encadrée et évaluée sera offerte aux étudiants de deuxième et troisième cycles dans toutes les filières. Une grande voie technologique d'égale dignité avec la voie générale sera par ailleurs mise en place.
- Un semestre d'études en Europe sera progressivement proposé à chaque étudiant de deuxième cycle.
- 2 - Un statut de l'étudiant.
- Une allocation sociale d'études, plus juste et plus transparente que le système actuel des aides allouées aux étudiants va être progressivement mise en place. Elle s'appliquera dès la prochaine rentrée aux nouveaux entrants dans l'enseignement supérieur. Elle sera versée mensuellement et pourra être cumulée avec les rémunérations liées aux "activités étudiantes", comme le tutorat qui est une aide aux étudiants du premier cycle, généralisée à l'ensemble des universités ou comme le soutien aux publics scolaires, notamment pour lutter contre l'illetrisme.
- 3 - La modernisation de la gestion des universités.
- Les universités se verront doter de moyens modernes de gestion, condition de l'exercice de leur autonomie, qui sera renforcée. Une agence de modernisation des universités sera créée. Les universités pourront se doter de fondations universitaires adaptées aux relations avec leur environnement économique et social. La propriété des locaux universitaires sera progressivement transférée de l'Etat aux universités.
- 4 - Un meilleur équilibre entre la recherche universitaire et celle menée par les grands organismes.
- La mobilité entre les personnels des universités et des grands organismes de recherche sera favorisée. Tous les moyens seront recherchés pour améliorer la formation et l'insertion professionnelle des jeunes docteurs.
- Un effort important sera fait pour diffuser et valoriser dans l'industrie les résultats de la recherche fondamentale.
- 5 - Les carrières universitaires prendront mieux en compte l'ensemble des activités des enseignants-chercheurs.
- Sans remettre en cause l'importance de la recherche, l'avancement de carrière des enseignants chercheurs prendra aussi mieux en compte l'engagement pédagogique et la participation à la vie de l'université.
- Ce rapport d'étape est l'aboutissement d'une très large concertation lancée à l'automne 1995 et qui a pris la forme des "Etats Généraux de l'Université". En juin 1996, les principes de la réforme ont été arrêtés. Leur mise en oeuvre s'est faite dans le cadre de groupes de travail réunissant l'ensemble des parties prenantes. Le rapport d'étape qui en est l'aboutissement propose une réforme globale de l'université.
- 1 - Une nouvelle organisation des études.
- L'année universitaire sera organisée en semestres. Une meilleure utilisation des locaux universitaires et une gestion plus souple du temps de travail des enseignants chercheurs seront ainsi possibles.
- Le semestre initial permettra à l'étudiant de découvrir l'université et la discipline qu'il a choisie, et de trouver, s'il le souhaite, des possibilités d'orientation assez précoces pour que son année ne soit pas perdue. Les enseignements s'organiseront autour d'une unité d'enseignement fondamental complétée par la découverte des disciplines proches et soutenue par des apprentissages méthodologiques. Au terme du semestre initial, l'étudiant poursuivra dans son premier choix ou décidera de se réorienter. A cet effet, une "carte des passerelles" indiquera aux étudiants les possibilités de réorientation qui leur sont offertes.
- Cette nouvelle organisation s'accompagnera d'une réforme des premiers cycles.
- Les professeurs d'université devront assurer une partie de leur service en premier cycle. Les enseignements dispensés seront évalués par les étudiants.
- Dans une perspective de professionnalisation des études, une première expérience professionnelle encadrée et évaluée sera offerte aux étudiants de deuxième et troisième cycles dans toutes les filières. Une grande voie technologique d'égale dignité avec la voie générale sera par ailleurs mise en place.
- Un semestre d'études en Europe sera progressivement proposé à chaque étudiant de deuxième cycle.
- 2 - Un statut de l'étudiant.
- Une allocation sociale d'études, plus juste et plus transparente que le système actuel des aides allouées aux étudiants va être progressivement mise en place. Elle s'appliquera dès la prochaine rentrée aux nouveaux entrants dans l'enseignement supérieur. Elle sera versée mensuellement et pourra être cumulée avec les rémunérations liées aux "activités étudiantes", comme le tutorat qui est une aide aux étudiants du premier cycle, généralisée à l'ensemble des universités ou comme le soutien aux publics scolaires, notamment pour lutter contre l'illetrisme.
- 3 - La modernisation de la gestion des universités.
- Les universités se verront doter de moyens modernes de gestion, condition de l'exercice de leur autonomie, qui sera renforcée. Une agence de modernisation des universités sera créée. Les universités pourront se doter de fondations universitaires adaptées aux relations avec leur environnement économique et social. La propriété des locaux universitaires sera progressivement transférée de l'Etat aux universités.
- 4 - Un meilleur équilibre entre la recherche universitaire et celle menée par les grands organismes.
- La mobilité entre les personnels des universités et des grands organismes de recherche sera favorisée. Tous les moyens seront recherchés pour améliorer la formation et l'insertion professionnelle des jeunes docteurs.
- Un effort important sera fait pour diffuser et valoriser dans l'industrie les résultats de la recherche fondamentale.
- 5 - Les carrières universitaires prendront mieux en compte l'ensemble des activités des enseignants-chercheurs.
- Sans remettre en cause l'importance de la recherche, l'avancement de carrière des enseignants chercheurs prendra aussi mieux en compte l'engagement pédagogique et la participation à la vie de l'université.