Texte intégral
Suite à l'initiative lancée par la France en novembre 1999 à la conférence ministérielle de Bucarest et conformément au plan d'action arrêté lors du dernier sommet des chefs d'Etat et de gouvernement des pays francophones (Moncton, septembre 1999), un symposium sur le bilan des pratiques de la démocratie, des droits et des libertés dans l'espace francophone s'est tenu à Bamako, du 1er au 4 novembre 2000, en présence de quelque 400 délégués gouvernementaux, parlementaires, experts et représentants d'ONG et OING.
La France était représentée par M. Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie.
Le symposium a permis de dresser un bilan contrasté et impartial de dix années de transitions démocratiques dans l'espace francophone. Il a adopté une déclaration qui dote la Francophonie de termes de référence communs en matière de démocratie et de Droits de l'Homme. La déclaration de Bamako prévoit des mécanismes destinés à prévenir les crises de la démocratie et des mesures graduées à l'encontre des pays connaissant une rupture de la démocratie ou des violations massives des Droits de l'Homme. Le symposium a enfin adopté, à l'intention des opérateurs de la Francophonie, un projet de programme d'action qui recense les actions de coopération à mettre en oeuvre au cours du biennum 2001-2003 en matière de formation des magistrats, de consolidation des institutions juridiques et d'appui aux processus électoraux. Ce programme d'action sera soumis à l'approbation des chefs d'Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage lors du sommet de Beyrouth, en octobre 2001.
Plaçant clairement l'enracinement de la démocratie dans l'espace francophone au centre de l'action de la Francophonie, le symposium de Bamako a ainsi pleinement répondu aux attentes de notre pays./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 09 novembre 2000).
La France était représentée par M. Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie.
Le symposium a permis de dresser un bilan contrasté et impartial de dix années de transitions démocratiques dans l'espace francophone. Il a adopté une déclaration qui dote la Francophonie de termes de référence communs en matière de démocratie et de Droits de l'Homme. La déclaration de Bamako prévoit des mécanismes destinés à prévenir les crises de la démocratie et des mesures graduées à l'encontre des pays connaissant une rupture de la démocratie ou des violations massives des Droits de l'Homme. Le symposium a enfin adopté, à l'intention des opérateurs de la Francophonie, un projet de programme d'action qui recense les actions de coopération à mettre en oeuvre au cours du biennum 2001-2003 en matière de formation des magistrats, de consolidation des institutions juridiques et d'appui aux processus électoraux. Ce programme d'action sera soumis à l'approbation des chefs d'Etat et de gouvernement des pays ayant le français en partage lors du sommet de Beyrouth, en octobre 2001.
Plaçant clairement l'enracinement de la démocratie dans l'espace francophone au centre de l'action de la Francophonie, le symposium de Bamako a ainsi pleinement répondu aux attentes de notre pays./.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 09 novembre 2000).