Texte intégral
Déclaration du président de la République.
- 1. Les désordres actuels sont dûs à la désagrégation de l'ancien système monétaire, aux graves endettements de plusieurs grands pays en développement et à l'aggravation de la récession économique mondiale. D'où les fièvres spéculatives, qui se portent tour à tour sur l'or et les principales monnaies, dont le franc.
- 2. Afin de répliquer à toute nouvelle attaque des opérateurs internationaux, il convient de mettre en oeuvre les mesures de fermeté supplémentaires utiles à la conduite de notre action.
- 3. Sur la plupart des plans, on constate, grâce-à l'effort du plus grand nombre des Français, des progrès réels et constants. Tel n'est pas encore le cas, pour la balance commerciale qui souffre des faiblesses déjà anciennes de certaines de nos structures de production. Il convient dès lors de mobiliser les forces de la nation et d'engager les moyens techniques nécessaires à ce redressement.
- Le Gouvernement emploiera pour cela tous les moyens dont il dispose et qui sont suffisants. Il faut que chacun sache que la spéculation ne peut espérer voir la France dévaluer sa monnaie de quelque façon que ce soit.
- 4. La mise en valeur méthodique de toutes les vraies ressources de la nation est engagée. La cohésion nationale par la justice sociale prend sa place : la première. L'invention, l'innovation, la formation et la recherche vont faire de la France l'une des premières nations créatrices. Les incitations à l'épargne vers l'investissement productif assureront l'ampleur de cette renaissance.
- Je ne doute pas que, de mois en mois, la fécondité de la nouvelle économie française s'affirmera. Elle apportera au pays la vigueur en puissance de ses ressources humaines. L'Etat a les moyens de s'en porter garant. Cela ne se fera pas sans les efforts de tous. Ces efforts seront d'autant mieux consentis qu'ils seront justement répartis.
- 1. Les désordres actuels sont dûs à la désagrégation de l'ancien système monétaire, aux graves endettements de plusieurs grands pays en développement et à l'aggravation de la récession économique mondiale. D'où les fièvres spéculatives, qui se portent tour à tour sur l'or et les principales monnaies, dont le franc.
- 2. Afin de répliquer à toute nouvelle attaque des opérateurs internationaux, il convient de mettre en oeuvre les mesures de fermeté supplémentaires utiles à la conduite de notre action.
- 3. Sur la plupart des plans, on constate, grâce-à l'effort du plus grand nombre des Français, des progrès réels et constants. Tel n'est pas encore le cas, pour la balance commerciale qui souffre des faiblesses déjà anciennes de certaines de nos structures de production. Il convient dès lors de mobiliser les forces de la nation et d'engager les moyens techniques nécessaires à ce redressement.
- Le Gouvernement emploiera pour cela tous les moyens dont il dispose et qui sont suffisants. Il faut que chacun sache que la spéculation ne peut espérer voir la France dévaluer sa monnaie de quelque façon que ce soit.
- 4. La mise en valeur méthodique de toutes les vraies ressources de la nation est engagée. La cohésion nationale par la justice sociale prend sa place : la première. L'invention, l'innovation, la formation et la recherche vont faire de la France l'une des premières nations créatrices. Les incitations à l'épargne vers l'investissement productif assureront l'ampleur de cette renaissance.
- Je ne doute pas que, de mois en mois, la fécondité de la nouvelle économie française s'affirmera. Elle apportera au pays la vigueur en puissance de ses ressources humaines. L'Etat a les moyens de s'en porter garant. Cela ne se fera pas sans les efforts de tous. Ces efforts seront d'autant mieux consentis qu'ils seront justement répartis.