Texte intégral
Le ministre délégué chargé de la santé et de la famille a présenté au Conseil des ministres une communication sur le plan national de lutte contre le SIDA.
- Le plan mis en place par le gouvernement porte sur quatre points : la prévention, les soins, la recherche et la coopération internationale.
- 1 - La prévention
- Une importante campagne d'information, de prévention et d'éducation, qui s'adresse notamment aux jeunes, a été lancée par le gouvernement. Outre le recours à des spots télévisés, elle s'est traduite par la distribution d'un million de brochures aux professionnels de santé, la mise à la disposition de la population de 13 millions de fascicules d'information et l'envoi, en même temps que les relevés téléphoniques, de 24 millions de dépliants.
- Le dépistage à l'occasion des dons du sang a été rendu obligatoire dès 1985. En outre, sera ouvert dans chaque département un centre assurant un dépistage anonyme et gratuit à toute personne qui le souhaitera.
- La publicité sur les préservatifs a été libérée. La vente des seringues sans ordonnance et sans contrôle d'identité a été autorisée, à titre expérimental, pour une durée d'un an.
- Conformément à la décision prise à l'unanimité par les ministres de la santé de la Communauté européenne, les voyageurs internationaux et les étrangers venant séjourner en France recevront une information concernant le SIDA et sa prévention.
- 2 - Les soins
- Onze centres d'information, de soins et de surveillance clinique et biologique du SIDA seront ouverts à Paris et en province dès le mois d'octobre prochain. Ils seront dotés de laboratoires spécialisés et d'hôpitaux de jour permettant des soins ambulatoires.
- L'hospitalisation à domicile et les centres de moyen séjour seront également développés.
- La recherche
- La recherche constitue l'unique espoir de vaincre le SIDA. Une dotation supplémentaire de 100 millions de francs a été dégagée pour permettre la mise au point de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement et la préparation de vaccins.
- Grâce au programme national de recherche mis en place par le ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, plus de 50 équipes de chercheurs ont été mobilisées à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, au Centre national de la recherche scientifique et à l'Institut Pasteur. Les moyens de ce dernier se trouveront renforcés par les accords qu'il vient de passer avec le département de la santé américain.
- Par ailleurs, la recherche sur le SIDA a été déclarée en 1987 "grande cause nationale" : la fondation pour la recherche médicale a engagé une campagne d'appel à la générosité publique pour renforcer l'effort financier déjà consenti en ce domaine.
- 4 - La coopération internationale
- La France a déjà renforcé le potentiel de l'Organisation mondiale de la santé, qui doit rester en première ligne dans la lutte contre le SIDA à l'échelon international.
- Le ministère de la coopération mène une politique d'aide aux pays du tiers monde qui sont touchés par l'infection.
- Une réunion de responsables de la lutte contre le SIDA du monde entier sera organisée à Paris les 22 et 23 octobre prochains.
- Un comité national de réflexion sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques posés par le SIDA a été mis en place. Ces différents problèmes feront également l'objet d'un examen par le comité international d'éthique, dont la création a été décidée au cours du sommet de Venise.
- Le plan mis en place par le gouvernement porte sur quatre points : la prévention, les soins, la recherche et la coopération internationale.
- 1 - La prévention
- Une importante campagne d'information, de prévention et d'éducation, qui s'adresse notamment aux jeunes, a été lancée par le gouvernement. Outre le recours à des spots télévisés, elle s'est traduite par la distribution d'un million de brochures aux professionnels de santé, la mise à la disposition de la population de 13 millions de fascicules d'information et l'envoi, en même temps que les relevés téléphoniques, de 24 millions de dépliants.
- Le dépistage à l'occasion des dons du sang a été rendu obligatoire dès 1985. En outre, sera ouvert dans chaque département un centre assurant un dépistage anonyme et gratuit à toute personne qui le souhaitera.
- La publicité sur les préservatifs a été libérée. La vente des seringues sans ordonnance et sans contrôle d'identité a été autorisée, à titre expérimental, pour une durée d'un an.
- Conformément à la décision prise à l'unanimité par les ministres de la santé de la Communauté européenne, les voyageurs internationaux et les étrangers venant séjourner en France recevront une information concernant le SIDA et sa prévention.
- 2 - Les soins
- Onze centres d'information, de soins et de surveillance clinique et biologique du SIDA seront ouverts à Paris et en province dès le mois d'octobre prochain. Ils seront dotés de laboratoires spécialisés et d'hôpitaux de jour permettant des soins ambulatoires.
- L'hospitalisation à domicile et les centres de moyen séjour seront également développés.
- La recherche
- La recherche constitue l'unique espoir de vaincre le SIDA. Une dotation supplémentaire de 100 millions de francs a été dégagée pour permettre la mise au point de nouvelles méthodes de diagnostic et de traitement et la préparation de vaccins.
- Grâce au programme national de recherche mis en place par le ministre de la recherche et de l'enseignement supérieur, plus de 50 équipes de chercheurs ont été mobilisées à l'Institut national de la santé et de la recherche médicale, au Centre national de la recherche scientifique et à l'Institut Pasteur. Les moyens de ce dernier se trouveront renforcés par les accords qu'il vient de passer avec le département de la santé américain.
- Par ailleurs, la recherche sur le SIDA a été déclarée en 1987 "grande cause nationale" : la fondation pour la recherche médicale a engagé une campagne d'appel à la générosité publique pour renforcer l'effort financier déjà consenti en ce domaine.
- 4 - La coopération internationale
- La France a déjà renforcé le potentiel de l'Organisation mondiale de la santé, qui doit rester en première ligne dans la lutte contre le SIDA à l'échelon international.
- Le ministère de la coopération mène une politique d'aide aux pays du tiers monde qui sont touchés par l'infection.
- Une réunion de responsables de la lutte contre le SIDA du monde entier sera organisée à Paris les 22 et 23 octobre prochains.
- Un comité national de réflexion sur les problèmes éthiques, sociaux et économiques posés par le SIDA a été mis en place. Ces différents problèmes feront également l'objet d'un examen par le comité international d'éthique, dont la création a été décidée au cours du sommet de Venise.