Texte intégral
Déclaration de M. Le président de la République.
- "Ce qui a été accompli jusqu'à maintenant par le gouvernement a été positif et ressenti comme tel par l'opinion. Les premières mesures sociales qui ont été prises, le vote de la loi l'amnistie, l'abrogation de la cour de sûreté de l'Etat, la loi de décentralisation, entre autres, ne sont pas des symboles, mais des décisions concrètes. Elles donnent une autre image de notre pays et ouvrent une autre période de notre histoire.
- "Les difficultés sont lourdes, il faut du temps en effet, pour réparer les erreurs de la gestion passée, le déficit budgétaire nous a été légué par nos prédécesseurs, la hausse des prix et le déficit du commerce extérieur leur sont aussi imputables. Pas un chômeur n'est dû à notre politique. "Nous devons continuer et amplifier l'action engagée. Le programme du gouvernement a l'ambition de répondre rapidement à l'attente des Françaises et des Français. "Sa réalisation exigera un effort particulièrement soutenu du Premier ministre, des membres du gouvernement et des administrations et services placés sous leur autorité. "Chacun doit, désormais, se sentir étroitement associé à cette oeuvre législative immense.
- "Mais pour que nos concitoyens puissent participer et contribuer au redressement et au changement, ils doivent être exactement, complètement et honnêtement informés sur la situation de leur pays, les objectifs de ses responsables et les moyens envisagés pour surmonter les difficultés. C'est par la clarté de nos décisions et de nos explications que nous obtiendrons le concours de l'opinion. "Dans cet esprit, je demande au Premier ministre d'exposer en priorité devant le Parlement, le contenu du programme de travail que nous venons d'adopter. D'autre part, je demande au gouvernement de favoriser la création, par la commission parlementaire compétente, d'une "mission d'information" permettant de recueillir les observations et avis nécessaires à la préparation de l'important débat sur l'énergie. En outre, la concertation franche et ouverte avec toutes les organisations syndicales et professionnelles devra être l'une des règles essentielles de l'action gouvernementale.
- "Je demande aussi au Premier ministre et aux membres du gouvernement d'aller sur le terrain, d'expliquer notre politique dans chacune de nos régions, de prendre langue avec les représentants des forces vives de la nation, de mobiliser toutes les énergies dans un grand élan national. "Pour ma part, je m'adresserai au pays le 24 septembre, dans-le-cadre d'une conférence de presse. Je ferai le point de la situation de la France, sur le plan intérieur et extérieur, et je dirai quels doivent être notre place et notre rôle dans un monde difficile où notre voix est désormais mieux entendue sur tous les continents.
- "Ainsi, les Françaises et les Français sauront quels sont les enjeux des prochains mois : je ne doute pas qu'ils auront à coeur de nous témoigner leur appui et leur confiance".
- "Ce qui a été accompli jusqu'à maintenant par le gouvernement a été positif et ressenti comme tel par l'opinion. Les premières mesures sociales qui ont été prises, le vote de la loi l'amnistie, l'abrogation de la cour de sûreté de l'Etat, la loi de décentralisation, entre autres, ne sont pas des symboles, mais des décisions concrètes. Elles donnent une autre image de notre pays et ouvrent une autre période de notre histoire.
- "Les difficultés sont lourdes, il faut du temps en effet, pour réparer les erreurs de la gestion passée, le déficit budgétaire nous a été légué par nos prédécesseurs, la hausse des prix et le déficit du commerce extérieur leur sont aussi imputables. Pas un chômeur n'est dû à notre politique. "Nous devons continuer et amplifier l'action engagée. Le programme du gouvernement a l'ambition de répondre rapidement à l'attente des Françaises et des Français. "Sa réalisation exigera un effort particulièrement soutenu du Premier ministre, des membres du gouvernement et des administrations et services placés sous leur autorité. "Chacun doit, désormais, se sentir étroitement associé à cette oeuvre législative immense.
- "Mais pour que nos concitoyens puissent participer et contribuer au redressement et au changement, ils doivent être exactement, complètement et honnêtement informés sur la situation de leur pays, les objectifs de ses responsables et les moyens envisagés pour surmonter les difficultés. C'est par la clarté de nos décisions et de nos explications que nous obtiendrons le concours de l'opinion. "Dans cet esprit, je demande au Premier ministre d'exposer en priorité devant le Parlement, le contenu du programme de travail que nous venons d'adopter. D'autre part, je demande au gouvernement de favoriser la création, par la commission parlementaire compétente, d'une "mission d'information" permettant de recueillir les observations et avis nécessaires à la préparation de l'important débat sur l'énergie. En outre, la concertation franche et ouverte avec toutes les organisations syndicales et professionnelles devra être l'une des règles essentielles de l'action gouvernementale.
- "Je demande aussi au Premier ministre et aux membres du gouvernement d'aller sur le terrain, d'expliquer notre politique dans chacune de nos régions, de prendre langue avec les représentants des forces vives de la nation, de mobiliser toutes les énergies dans un grand élan national. "Pour ma part, je m'adresserai au pays le 24 septembre, dans-le-cadre d'une conférence de presse. Je ferai le point de la situation de la France, sur le plan intérieur et extérieur, et je dirai quels doivent être notre place et notre rôle dans un monde difficile où notre voix est désormais mieux entendue sur tous les continents.
- "Ainsi, les Françaises et les Français sauront quels sont les enjeux des prochains mois : je ne doute pas qu'ils auront à coeur de nous témoigner leur appui et leur confiance".