Texte intégral
Je suis heureux que nous nous retrouvions ici pour signer, avec Jean-Luc MÉLENCHON d'importantes conventions entre le Ministère de l'Éducation nationale et des entreprises, des fédérations patronales, un établissement d'enseignement supérieur (le Conservatoire National des Arts et Métiers) et une association (la Fédération des oeuvres Educatives de Vacances de l'Éducation Nationale).
Ces conventions, ces accords sont l'aboutissement d'une logique récente, puisqu'elle a moins de trois ans. Elles s'inscrivent dans une démarche engagée au Ministère de l'Éducation nationale pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes. C'est à eux que nous devons penser en cette heure. Les emplois jeunes sont une réussite. Ce dispositif a permis à de nombreux jeunes, qui étaient pour la plupart au chômage, de trouver un emploi.
Il est indispensable d'accentuer cette dynamique par la recherche de nouveaux débouchés. C'est l'objectif des conventions que nous allons signer.
1. Les emplois-jeunes, une réussite.
Je pense aux jeunes qui trouveront un avenir avec ces emplois à venir. Permettez-moi de m'arrêter un instant sur le rôle essentiel que jouent les aides-éducateurs au sein de nos établissements. Ils ont considérablement amélioré le fonctionnement du système éducatif. Ils sont devenus indispensables en particulier dans les établissements classés en ZEP ou situés dans un environnement sensible ou rural. Partout, ils exercent des activités qui correspondent à de vrais besoins. Ils prennent une part active à la vie des établissements scolaires. Pour l'assistance qu'ils apportent pour maîtriser les outils des nouvelles technologies, ou aider au soutien pédagogique, à l'intégration des élèves handicapés ou à l'animation. Je pense encore à leur rôle de médiation. Il est primordial dans les établissements difficiles, en particulier dans les collèges où se posent des problèmes de discipline ou de violence. Nous leur devons beaucoup.
Je tiens à cette occasion à préciser que la réussite actuelle est due au dynamisme des missions académiques emplois jeunes, animées par la mission nationale emplois jeunes dirigée par l'Inspecteur général Michel HÉON assisté de M. Jean-Pierre BELLIER.
Nous devons tout faire pour les aider à trouver le projet professionnel qui lui convient, et les former en conséquence.
Nous avons avec le réseau des Groupements d'établissements (GRETA) pour la formation continue du second degré et les services de formation continue des universités le PREMIER RESEAU FRANÇAIS de formation continue des adultes de France. Ils ont également la capacité et le savoir faire pour proposer des formations individualisées. Il faut utiliser cette ressource de proximité. La mise en oeuvre académique est déterminante.
L'objectif principal est de faire connaître aux jeunes les offres d'emplois et les activités qu'elles recouvrent. Lorsqu'ils sont interrogés, ils déclarent parfois ne pas connaître ces possibilités. Il est indispensable de mieux diffuser l'information.
Mais nous devons aussi penser à l'avenir du dispositif. Les conventions que nous allons signer vont faciliter l'insertion professionnelle des aides éducateurs.
J'ai demandé à l'Inspection Générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche d'établir une évaluation de son fonctionnement. La mission dirigée par l'Inspection Général Jean-Claude LUC me remettra son rapport à la fin du mois.
J'ai par ailleurs demandé au recteur de l'Académie de LILLE, Jean-Claude FORTIER, compte-tenu de l'expérience conduite dans son académie, de me faire des propositions.
2. L'insertion professionnelle: un partenariat renforcé entre l'Éducation nationale et les entreprises
Après le succès du recrutement des aides éducateurs et de leur bonne intégration dans le système éducatif, il importe de réussir leur insertion professionnelle.
A ce jour, 85 000 jeunes sont entrés dans le dispositif et 19 319 en sont sortis. On peut considérer que 22 000 l'auront quitté à la fin de l'année. Les conventions déjà signées permettent d'offrir plus de 10 000 embauches. S'y ajoutent 8 000 autres propositions qui découlent de la convention que j'ai signée en juillet dernier avec la Police Nationale. Les conventions que nous allons signer dans quelques instants vont permettre d'y ajouter 30 000 possibilités supplémentaires.
Pour certaines d'entre elles, il s'agit du renouvellement de conventions de coopération existantes, c'est le cas de la SNCF (1600 emplois sur 2 ans) et je veux remercier son Président, Louis GALLOIS, de l'UIMM (25 000 emplois sur 5 ans), qui est représentée par MM Denis GAUTIER SAUVAGNAC, Marc PERRET et Dominique DE CALAN et de PROMOTRANS (1330 sur 3 ans), à travers son président, Bruno ROUY. Mais elles comportent un effort particulier et nouveau pour l'embauche d'aides éducateurs. Vrai partenariat pour rapprocher l'école de l'entreprise.
D'autres intéressent exclusivement le recrutement d'aides éducateurs, c'est le cas des entreprises : Les Mousquetaires (Jean-Marc SAGOUIS), Matis (Maurice GUEZ), Picard (Michel de TRUCHIS), Schneider électric (Jean-François PILLIARD), Suez Lyonnaise (Gérard MESTRALLET), Widil (Didier LIVIO), Declics (Albert ROSSE) ou France initiative réseau (Jean-Pierre WORMS).
Une convention avec le CNAM vise à organiser la certification et la validation des acquis professionnels des activités réalisées par les aides éducateurs. Je tiens à remercier son Administratrice Générale, Laurence PAYE-JEANNENEY.
Une convention avec une association partenaire de l'école, la FOEVEN vise à aider les aides éducateurs les plus éloignés de l'insertion par des procédures d'accompagnement réalisées par des tuteurs volontaires. Elle est représentée par Jean-Pierre OHRAN.
Je souhaite enfin remercier pour leur présence, et pour les témoignages qu'ils vont apporter, deux précurseurs qui ont participé à la première vague de convention avec l'Education nationale. Il s'agit de M. Jean-Cyril SPINETTA, PDG d'AIR FRANCE et M. Alain SIONNEAU, Président de la Fédération Française du Bâtiment.
Je vous remercie tous de vous être engagés dans ce mouvement pour l'emploi, pour les jeunes. Nous allons maintenant procéder aux signatures.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 14 décembre 2000)
Ces conventions, ces accords sont l'aboutissement d'une logique récente, puisqu'elle a moins de trois ans. Elles s'inscrivent dans une démarche engagée au Ministère de l'Éducation nationale pour favoriser l'insertion professionnelle des jeunes. C'est à eux que nous devons penser en cette heure. Les emplois jeunes sont une réussite. Ce dispositif a permis à de nombreux jeunes, qui étaient pour la plupart au chômage, de trouver un emploi.
Il est indispensable d'accentuer cette dynamique par la recherche de nouveaux débouchés. C'est l'objectif des conventions que nous allons signer.
1. Les emplois-jeunes, une réussite.
Je pense aux jeunes qui trouveront un avenir avec ces emplois à venir. Permettez-moi de m'arrêter un instant sur le rôle essentiel que jouent les aides-éducateurs au sein de nos établissements. Ils ont considérablement amélioré le fonctionnement du système éducatif. Ils sont devenus indispensables en particulier dans les établissements classés en ZEP ou situés dans un environnement sensible ou rural. Partout, ils exercent des activités qui correspondent à de vrais besoins. Ils prennent une part active à la vie des établissements scolaires. Pour l'assistance qu'ils apportent pour maîtriser les outils des nouvelles technologies, ou aider au soutien pédagogique, à l'intégration des élèves handicapés ou à l'animation. Je pense encore à leur rôle de médiation. Il est primordial dans les établissements difficiles, en particulier dans les collèges où se posent des problèmes de discipline ou de violence. Nous leur devons beaucoup.
Je tiens à cette occasion à préciser que la réussite actuelle est due au dynamisme des missions académiques emplois jeunes, animées par la mission nationale emplois jeunes dirigée par l'Inspecteur général Michel HÉON assisté de M. Jean-Pierre BELLIER.
Nous devons tout faire pour les aider à trouver le projet professionnel qui lui convient, et les former en conséquence.
Nous avons avec le réseau des Groupements d'établissements (GRETA) pour la formation continue du second degré et les services de formation continue des universités le PREMIER RESEAU FRANÇAIS de formation continue des adultes de France. Ils ont également la capacité et le savoir faire pour proposer des formations individualisées. Il faut utiliser cette ressource de proximité. La mise en oeuvre académique est déterminante.
L'objectif principal est de faire connaître aux jeunes les offres d'emplois et les activités qu'elles recouvrent. Lorsqu'ils sont interrogés, ils déclarent parfois ne pas connaître ces possibilités. Il est indispensable de mieux diffuser l'information.
Mais nous devons aussi penser à l'avenir du dispositif. Les conventions que nous allons signer vont faciliter l'insertion professionnelle des aides éducateurs.
J'ai demandé à l'Inspection Générale de l'administration de l'Education nationale et de la Recherche d'établir une évaluation de son fonctionnement. La mission dirigée par l'Inspection Général Jean-Claude LUC me remettra son rapport à la fin du mois.
J'ai par ailleurs demandé au recteur de l'Académie de LILLE, Jean-Claude FORTIER, compte-tenu de l'expérience conduite dans son académie, de me faire des propositions.
2. L'insertion professionnelle: un partenariat renforcé entre l'Éducation nationale et les entreprises
Après le succès du recrutement des aides éducateurs et de leur bonne intégration dans le système éducatif, il importe de réussir leur insertion professionnelle.
A ce jour, 85 000 jeunes sont entrés dans le dispositif et 19 319 en sont sortis. On peut considérer que 22 000 l'auront quitté à la fin de l'année. Les conventions déjà signées permettent d'offrir plus de 10 000 embauches. S'y ajoutent 8 000 autres propositions qui découlent de la convention que j'ai signée en juillet dernier avec la Police Nationale. Les conventions que nous allons signer dans quelques instants vont permettre d'y ajouter 30 000 possibilités supplémentaires.
Pour certaines d'entre elles, il s'agit du renouvellement de conventions de coopération existantes, c'est le cas de la SNCF (1600 emplois sur 2 ans) et je veux remercier son Président, Louis GALLOIS, de l'UIMM (25 000 emplois sur 5 ans), qui est représentée par MM Denis GAUTIER SAUVAGNAC, Marc PERRET et Dominique DE CALAN et de PROMOTRANS (1330 sur 3 ans), à travers son président, Bruno ROUY. Mais elles comportent un effort particulier et nouveau pour l'embauche d'aides éducateurs. Vrai partenariat pour rapprocher l'école de l'entreprise.
D'autres intéressent exclusivement le recrutement d'aides éducateurs, c'est le cas des entreprises : Les Mousquetaires (Jean-Marc SAGOUIS), Matis (Maurice GUEZ), Picard (Michel de TRUCHIS), Schneider électric (Jean-François PILLIARD), Suez Lyonnaise (Gérard MESTRALLET), Widil (Didier LIVIO), Declics (Albert ROSSE) ou France initiative réseau (Jean-Pierre WORMS).
Une convention avec le CNAM vise à organiser la certification et la validation des acquis professionnels des activités réalisées par les aides éducateurs. Je tiens à remercier son Administratrice Générale, Laurence PAYE-JEANNENEY.
Une convention avec une association partenaire de l'école, la FOEVEN vise à aider les aides éducateurs les plus éloignés de l'insertion par des procédures d'accompagnement réalisées par des tuteurs volontaires. Elle est représentée par Jean-Pierre OHRAN.
Je souhaite enfin remercier pour leur présence, et pour les témoignages qu'ils vont apporter, deux précurseurs qui ont participé à la première vague de convention avec l'Education nationale. Il s'agit de M. Jean-Cyril SPINETTA, PDG d'AIR FRANCE et M. Alain SIONNEAU, Président de la Fédération Française du Bâtiment.
Je vous remercie tous de vous être engagés dans ce mouvement pour l'emploi, pour les jeunes. Nous allons maintenant procéder aux signatures.
(Source http://www.education.gouv.fr, le 14 décembre 2000)