Texte intégral
Madame la Garde des Sceaux et Chère Collègue,
La violence dans les établissements scolaires est devenue un problème de société.
Parmi les actes de violence, les agressions dont les enseignants et les personnels scolaires sont les victimes me paraissent particulièrement graves.
Depuis notre prise de fonction, Madame Ségolène Royal et moi-même avons donné des instructions de fermeté aux recteurs. Cependant ces agressions se poursuivent. Je souhaiterais quil soit possible de considérer que le fait quune agression soit perpétrée contre les personnels des établissements scolaires dans lexercice de leurs fonctions constitue une circonstance aggravante pour lauteur de linfraction et traité juridiquement comme tel.
Les enseignements de la morale civile et de la citoyenneté sont bien sûr une voie de prévention essentielle des phénomènes de violence. Mais ils nauraient aucune portée si les personnels de léducation nétaient pas protégés. La lutte contre la violence de notre société passe aussi par lécole, chacun en est daccord. Cest pourquoi, jattache une extrême importance à ma requête.
Veuillez croire, Madame la Garde des Sceaux et Chère Collègue, à mes sentiments cordiaux.
(source http://www.education.gouv.fr, le 17 septembre 2001)
La violence dans les établissements scolaires est devenue un problème de société.
Parmi les actes de violence, les agressions dont les enseignants et les personnels scolaires sont les victimes me paraissent particulièrement graves.
Depuis notre prise de fonction, Madame Ségolène Royal et moi-même avons donné des instructions de fermeté aux recteurs. Cependant ces agressions se poursuivent. Je souhaiterais quil soit possible de considérer que le fait quune agression soit perpétrée contre les personnels des établissements scolaires dans lexercice de leurs fonctions constitue une circonstance aggravante pour lauteur de linfraction et traité juridiquement comme tel.
Les enseignements de la morale civile et de la citoyenneté sont bien sûr une voie de prévention essentielle des phénomènes de violence. Mais ils nauraient aucune portée si les personnels de léducation nétaient pas protégés. La lutte contre la violence de notre société passe aussi par lécole, chacun en est daccord. Cest pourquoi, jattache une extrême importance à ma requête.
Veuillez croire, Madame la Garde des Sceaux et Chère Collègue, à mes sentiments cordiaux.
(source http://www.education.gouv.fr, le 17 septembre 2001)