Texte intégral
Le ministre de la défense a présenté au Conseil des ministres une communication sur la mise en place du plan "Armées 2000" de réorganisation des armées.
- Bien qu'il ait été conçu avant le récent bouleversement des rapports entre l'Est et l'Ouest, le plan "Armées 2000" est parfaitement adapté au nouveau contexte géopolitique dans lequel les risques de crises ou de conflits sont plus diffus et appellent des réactions immédiates et diversifiées.
- Ce plan met en place une organisation qui donne priorité aux structures opérationnelles sur les structures territoriales. Les commandants des forces disposeront de la plénitude de leurs attributions dès le temps de paix.
- La collaboration interarmées, indispensable à toute action militaire, sera développée. Un cadre régional homogène aux trois armées sera mis en place.
- Le Conseil des ministres a examiné un décret qui réorganise les structures de la région militaire "Méditerranée" dont les cinq divisions militaires territoriales seront remplacées par deux circonscriptions militaires de défense. Cette nouvelle organisation sera généralisée en 1991 par le remplacement des 5 autres régions militaires et des 17 autres divisions militaires territoriales par 2 régions militaires de défense et 7 circonscriptions militaires de défense, entraînant une réduction de près de 50 % des états-majors implantés sur le territoire.
- Le choix des sièges des circonscriptions militaires de défense, niveau où s'exercera la coopération des autorités civiles et militaires, a été adopté. En particulier, le chef lieu de la circonscription Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes sera fixé à Metz dès l'été 1991 puisque c'est Strasbourg qui recevra, le moment venu, l'état-major du 2ème corps d'armée actuellement à Baden-Baden.
- Le plan "Armées 2000" facilitera les adaptations qui s'imposent à notre armée : réduction de 35 000 hommes des effectifs en quatre ans, réduction de la durée du service militaire de 12 à 10 mois en 1992, repli à partir de 1991 des forces françaises d'Allemagne.
- Bien qu'il ait été conçu avant le récent bouleversement des rapports entre l'Est et l'Ouest, le plan "Armées 2000" est parfaitement adapté au nouveau contexte géopolitique dans lequel les risques de crises ou de conflits sont plus diffus et appellent des réactions immédiates et diversifiées.
- Ce plan met en place une organisation qui donne priorité aux structures opérationnelles sur les structures territoriales. Les commandants des forces disposeront de la plénitude de leurs attributions dès le temps de paix.
- La collaboration interarmées, indispensable à toute action militaire, sera développée. Un cadre régional homogène aux trois armées sera mis en place.
- Le Conseil des ministres a examiné un décret qui réorganise les structures de la région militaire "Méditerranée" dont les cinq divisions militaires territoriales seront remplacées par deux circonscriptions militaires de défense. Cette nouvelle organisation sera généralisée en 1991 par le remplacement des 5 autres régions militaires et des 17 autres divisions militaires territoriales par 2 régions militaires de défense et 7 circonscriptions militaires de défense, entraînant une réduction de près de 50 % des états-majors implantés sur le territoire.
- Le choix des sièges des circonscriptions militaires de défense, niveau où s'exercera la coopération des autorités civiles et militaires, a été adopté. En particulier, le chef lieu de la circonscription Alsace-Lorraine-Champagne-Ardennes sera fixé à Metz dès l'été 1991 puisque c'est Strasbourg qui recevra, le moment venu, l'état-major du 2ème corps d'armée actuellement à Baden-Baden.
- Le plan "Armées 2000" facilitera les adaptations qui s'imposent à notre armée : réduction de 35 000 hommes des effectifs en quatre ans, réduction de la durée du service militaire de 12 à 10 mois en 1992, repli à partir de 1991 des forces françaises d'Allemagne.