Texte intégral
Le ministre délégué à la santé a présenté une communication relative à la prévention sanitaire.
- I - La politique de prévention a donné lieu à plusieurs campagnes d'information du public au cours des dernières années. Une campagne d'information sur le bon usage du médicament vient d'être lancée. De nouvelles campagnes sur l'abus d'alcool et de tabac seront organisées en 1991.
- Les premiers textes d'application de la loi du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme sont sur le point d'être publiés. Ils précisent les mentions obligatoires, à caractère sanitaire, qui doivent figurer sur les paquets de cigarettes. Les autres textes d'application seront publiés prochainement.
- Le dépistage des cancers à la prévention des affections bucco-dentaires font l'objet d'actions pilotes dans plusieurs départements, financées par le fonds national de prévention.
- Pour améliorer la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, la législation, très ancienne, qui s'applique à la lutte contre ces maladies sera refondue et les centres de planification familiale pourront participer à leur dépistage.
- La vaccination contre certaines maladies infectieuses (hépatite B, rubéole, oreillons, rougeole) a été développée.
- II - L'efficacité et la cohérence de la politique de prévention doivent être renforcées.
- Un haut comité de la santé publique sera institué dans un délai de trois mois. Composé de vingt personnalités, il donnera son avis au ministre chargé de la santé publique sur toutes les questions de prévention ; il publiera chaque année un rapport sur l'état de santé des Français.
- A l'initiative du ministre délégué à la santé, la coordination des actions menées par les différents départements ministériels sera renforcée.
- Le principe de la création d'un centre national de santé publique est retenu. Le regroupement des organismes spécialisés dans les domaines de l'épidémiologie et de l'intervention d'urgence est engagé.
- Les actions de prévention conduites dans le cadre du fonds national de prévention feront l'objet d'une évaluation médicale et économique.
- I - La politique de prévention a donné lieu à plusieurs campagnes d'information du public au cours des dernières années. Une campagne d'information sur le bon usage du médicament vient d'être lancée. De nouvelles campagnes sur l'abus d'alcool et de tabac seront organisées en 1991.
- Les premiers textes d'application de la loi du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l'alcoolisme sont sur le point d'être publiés. Ils précisent les mentions obligatoires, à caractère sanitaire, qui doivent figurer sur les paquets de cigarettes. Les autres textes d'application seront publiés prochainement.
- Le dépistage des cancers à la prévention des affections bucco-dentaires font l'objet d'actions pilotes dans plusieurs départements, financées par le fonds national de prévention.
- Pour améliorer la prévention contre les maladies sexuellement transmissibles, la législation, très ancienne, qui s'applique à la lutte contre ces maladies sera refondue et les centres de planification familiale pourront participer à leur dépistage.
- La vaccination contre certaines maladies infectieuses (hépatite B, rubéole, oreillons, rougeole) a été développée.
- II - L'efficacité et la cohérence de la politique de prévention doivent être renforcées.
- Un haut comité de la santé publique sera institué dans un délai de trois mois. Composé de vingt personnalités, il donnera son avis au ministre chargé de la santé publique sur toutes les questions de prévention ; il publiera chaque année un rapport sur l'état de santé des Français.
- A l'initiative du ministre délégué à la santé, la coordination des actions menées par les différents départements ministériels sera renforcée.
- Le principe de la création d'un centre national de santé publique est retenu. Le regroupement des organismes spécialisés dans les domaines de l'épidémiologie et de l'intervention d'urgence est engagé.
- Les actions de prévention conduites dans le cadre du fonds national de prévention feront l'objet d'une évaluation médicale et économique.