Texte intégral
Madame la Ministre,
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Vous vous rappelez que le 18 avril dernier, Catherine Tasca et moi nous avions présenté les grandes lignes d'une réforme qui visait à renforcer, à manifester, à illustrer la concertation et la coordination entre nos deux ministères, ce qui n'avait pas toujours été le cas auparavant et à conforter l'AFAA comme opérateur central des relations culturelles internationales de la France.
C'est dans cet esprit que la convention - que nous allons signé maintenant - a été établie, c'est une étape importante de la rénovation de l'Association, cette rénovation que nous avons voulu ensemble. Il y a eu depuis le mois d'avril, auquel je faisais allusion, des réunions de cadrage qui ont permis aux deux ministères de s'informer mieux, de mieux comprendre leurs approches et leurs projets et de fixer ensemble les grandes orientations de ce partenariat. Je rappellerai, mais chacun le sait ici, que c'est depuis 1922, que l'AFAA est l'outil principal de notre diplomatie culturelle dans le domaine artistique et qu'elle a toujours su saisir l'esprit du temps comme précurseur plus ou moins selon les moments particulièrement bien en ce moment et qu'elle a su le faire partager au public étranger.
Cela fait 20 ans qu'elle met résolument l'accent sur la promotion de la création contemporaine française avec des réussites remarquables, notamment dans le domaine des arts plastiques, de la danse, du théâtre, des grands noms à l'esprit dans ce domaine.
Au fil du temps, l'AFAA sut également infléchir une politique qui était très bonne, mais qui était événementielle pour la faire évoluer vers de véritables programmes de coopération, de partenariat artistiques. Depuis l'année de l'Inde en 1985, l'AFAA est l'opérateur désigné par nos deux ministères pour l'organisation des saisons culturelles étrangères en France, "Le Temps du Maroc" en 1999 a eu un très grand retentissement, nous nous en rappelons tous. D'autres projets sont déjà en préparation : une saison hongroise en 2001 ; une saison tchèque en 2002 ; une saison algérienne et une saison chinoise en 2003.
La convention élargit désormais le rôle d'opérateur de l'association, elle conforte l'AFAA comme l'opérateur conjoint de nos deux ministères, elle souligne par là notre volonté commune de renforcer la coordination de notre action. L'AFAA continuera à développer ses actions dans les domaines classiques de la promotion de la culture française à l'étranger : diffusion, coopération, formation en assurant notamment un appui au réseau culturel extérieur en terme d'expertise et de soutien logistique. Suite à sa fusion avec "Afrique en création", l'AFAA accorde dorénavant une attention particulière à l'Afrique et au développement culturel de ce continent grâce à l'aide à la création et à la diffusion artistique tant en France que sur la scène internationale ; c'est exactement ce qu'elle fait en ce moment à Lille à travers les manifestations d'"Afrique en création".
L'AFAA développe également un secteur d'ingénierie culturelle en soutien à l'offre artistique française, des projets lui seront confiés pour répondre aux demandes de nos partenaires étrangers, par exemple dans le domaine de la promotion de l'architecture française contemporaine ou de la réhabilitation des patrimoines bâtis et des centres historiques, domaines dans lequel nous avons une très grande expertise.
Enfin, l'Association renforcera sa coopération avec les collectivités territoriales dont l'action culturelle au plan international ne cesse de se développer.
Dans l'esprit de la convention que nous allons signer dans quelques minutes, nous étudions actuellement les modalités d'une meilleure articulation entre les actions culturelles des postes diplomatiques et celles qui sont menées à travers l'AFAA. La signature d'accords-cadre de programmation entre la DGCID, l'AFAA et certains postes est à l'étude. Toutes ces initiatives, je le rappelle, s'inscrivent dans le cadre d'une modernisation d'ensemble de notre dispositif qui vise à doter notre pays des instruments qui lui permettront d'occuper toute la place qui doit être la sienne, ce qu'il fait déjà intensément, mais ce qu'il faut accroître constamment si nous voulons que ce beau concept de diversité culturelle, non seulement garde toute sa force, mais ait de plus en plus de rayonnement.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2000)
Monsieur le Président,
Mesdames et Messieurs,
Vous vous rappelez que le 18 avril dernier, Catherine Tasca et moi nous avions présenté les grandes lignes d'une réforme qui visait à renforcer, à manifester, à illustrer la concertation et la coordination entre nos deux ministères, ce qui n'avait pas toujours été le cas auparavant et à conforter l'AFAA comme opérateur central des relations culturelles internationales de la France.
C'est dans cet esprit que la convention - que nous allons signé maintenant - a été établie, c'est une étape importante de la rénovation de l'Association, cette rénovation que nous avons voulu ensemble. Il y a eu depuis le mois d'avril, auquel je faisais allusion, des réunions de cadrage qui ont permis aux deux ministères de s'informer mieux, de mieux comprendre leurs approches et leurs projets et de fixer ensemble les grandes orientations de ce partenariat. Je rappellerai, mais chacun le sait ici, que c'est depuis 1922, que l'AFAA est l'outil principal de notre diplomatie culturelle dans le domaine artistique et qu'elle a toujours su saisir l'esprit du temps comme précurseur plus ou moins selon les moments particulièrement bien en ce moment et qu'elle a su le faire partager au public étranger.
Cela fait 20 ans qu'elle met résolument l'accent sur la promotion de la création contemporaine française avec des réussites remarquables, notamment dans le domaine des arts plastiques, de la danse, du théâtre, des grands noms à l'esprit dans ce domaine.
Au fil du temps, l'AFAA sut également infléchir une politique qui était très bonne, mais qui était événementielle pour la faire évoluer vers de véritables programmes de coopération, de partenariat artistiques. Depuis l'année de l'Inde en 1985, l'AFAA est l'opérateur désigné par nos deux ministères pour l'organisation des saisons culturelles étrangères en France, "Le Temps du Maroc" en 1999 a eu un très grand retentissement, nous nous en rappelons tous. D'autres projets sont déjà en préparation : une saison hongroise en 2001 ; une saison tchèque en 2002 ; une saison algérienne et une saison chinoise en 2003.
La convention élargit désormais le rôle d'opérateur de l'association, elle conforte l'AFAA comme l'opérateur conjoint de nos deux ministères, elle souligne par là notre volonté commune de renforcer la coordination de notre action. L'AFAA continuera à développer ses actions dans les domaines classiques de la promotion de la culture française à l'étranger : diffusion, coopération, formation en assurant notamment un appui au réseau culturel extérieur en terme d'expertise et de soutien logistique. Suite à sa fusion avec "Afrique en création", l'AFAA accorde dorénavant une attention particulière à l'Afrique et au développement culturel de ce continent grâce à l'aide à la création et à la diffusion artistique tant en France que sur la scène internationale ; c'est exactement ce qu'elle fait en ce moment à Lille à travers les manifestations d'"Afrique en création".
L'AFAA développe également un secteur d'ingénierie culturelle en soutien à l'offre artistique française, des projets lui seront confiés pour répondre aux demandes de nos partenaires étrangers, par exemple dans le domaine de la promotion de l'architecture française contemporaine ou de la réhabilitation des patrimoines bâtis et des centres historiques, domaines dans lequel nous avons une très grande expertise.
Enfin, l'Association renforcera sa coopération avec les collectivités territoriales dont l'action culturelle au plan international ne cesse de se développer.
Dans l'esprit de la convention que nous allons signer dans quelques minutes, nous étudions actuellement les modalités d'une meilleure articulation entre les actions culturelles des postes diplomatiques et celles qui sont menées à travers l'AFAA. La signature d'accords-cadre de programmation entre la DGCID, l'AFAA et certains postes est à l'étude. Toutes ces initiatives, je le rappelle, s'inscrivent dans le cadre d'une modernisation d'ensemble de notre dispositif qui vise à doter notre pays des instruments qui lui permettront d'occuper toute la place qui doit être la sienne, ce qu'il fait déjà intensément, mais ce qu'il faut accroître constamment si nous voulons que ce beau concept de diversité culturelle, non seulement garde toute sa force, mais ait de plus en plus de rayonnement.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 21 novembre 2000)