Texte intégral
Madame Avice, ministre de la coopération et du développement, a présenté une communication sur la politique française de coopération.
- Le continent africain connaît des changements très rapides. Le mouvement de démocratisation constitue pour lui une chance historique et un levier de développement. Mais il se produit à un moment de très grande fragilité de la conjoncture et des situations économiques. L'Afrique reçoit aujourd'hui moins de financements nouveaux qu'elle ne rembourse d'emprunts.
- Dans ces conditions, la France, qui dispense l'aide la plus importante, doit plus que jamais agir pour mobiliser l'attention européenne et internationale en faveur des Etats africains.
- Ces Etats doivent simultanément construire un Etat de droit assurant le respect des libertés publiques et de la sécurité, faire preuve de rigueur dans la gestion, relancer leur agriculture et leur industrie et faire face aux besoins de la population dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la formation.
- Dans la droite ligne des décisions prises à l'occasion de la conférence des chefs d'Etats de France et d'Afrique tenue à La Baule en juin 1990, la politique française de coopération s'attachera à la réalisation de ces objectifs.
- L'aide publique au développement fera l'objet de contrats conclus avec nos partenaires et portant sur des projets déterminés destinés à redresser les grands secteurs de l'économie. La France développera également sa coopération avec les collectivités locales et les organisations non gouvernementales.
- Elle encouragera les initiatives en faveur de l'intégration régionale pour créer de grands espaces économiques favorisant le retour à une croissance durable.
- Pour renforcer la cohérence de notre dispositif d'aide au développement, une réforme du statut des personnels de coopération est en cours, une coordination étroite entre les intervenants français a été mise en place et les concertations interministérielles ont été renforcées.
- Le continent africain connaît des changements très rapides. Le mouvement de démocratisation constitue pour lui une chance historique et un levier de développement. Mais il se produit à un moment de très grande fragilité de la conjoncture et des situations économiques. L'Afrique reçoit aujourd'hui moins de financements nouveaux qu'elle ne rembourse d'emprunts.
- Dans ces conditions, la France, qui dispense l'aide la plus importante, doit plus que jamais agir pour mobiliser l'attention européenne et internationale en faveur des Etats africains.
- Ces Etats doivent simultanément construire un Etat de droit assurant le respect des libertés publiques et de la sécurité, faire preuve de rigueur dans la gestion, relancer leur agriculture et leur industrie et faire face aux besoins de la population dans les domaines de la santé, de l'éducation et de la formation.
- Dans la droite ligne des décisions prises à l'occasion de la conférence des chefs d'Etats de France et d'Afrique tenue à La Baule en juin 1990, la politique française de coopération s'attachera à la réalisation de ces objectifs.
- L'aide publique au développement fera l'objet de contrats conclus avec nos partenaires et portant sur des projets déterminés destinés à redresser les grands secteurs de l'économie. La France développera également sa coopération avec les collectivités locales et les organisations non gouvernementales.
- Elle encouragera les initiatives en faveur de l'intégration régionale pour créer de grands espaces économiques favorisant le retour à une croissance durable.
- Pour renforcer la cohérence de notre dispositif d'aide au développement, une réforme du statut des personnels de coopération est en cours, une coordination étroite entre les intervenants français a été mise en place et les concertations interministérielles ont été renforcées.