Texte intégral
Résultats et perspectives du commerce extérieur
- Afin de consolider les résultats déjà obtenus, les efforts engagés seront poursuivis et amplifiés
- Madame le ministre du commerce extérieur et du tourisme a présenté les résultats du commerce extérieur depuis le début de l'année ainsi que les perspectives pour les mois à venir.
- L'amélioration sensible constatée au cours du dernier trimestre est d'autant plus encourageante qu'elle est due à un net progrès de nos exportations. Toutefois, cette amélioration ne doit pas entraîner un relâchement dans l'effort, car la concurrence sur le marché mondial, déprime par la crise, est de plus en plus rude.
- A long terme, le redressement de notre commerce extérieur dépend principalement de la compétitivité de nos entreprises et de la maîtrise de l'inflation. A plus court terme, il est essentiel d'approfondir les actions engagées :
- 1) En ce qui concerne le marché intérieur, il convient de promouvoir une offre française compétitive ; l'action mené e à cette fin par la délégation au commerce extérieur, créée en avril dernier, commence à porter ses fruits pour certains produits ; elle sera amplifiée.
- La sensibilisation des administrations, des entreprises et des ménages à la nécessité d'acheter, à qualité égale et à prix égal, des produits français sera poursuivie.
- 2) Le développement des exportations suppose que l'on se préoccupe à la fois du commerce courant et des grands contrats :
- Pour les exportations courantes vers les pays industrialisés, diverses mesures récentes en matière d'assurance, d'aide à la prospection et à l'implantation commerciale à l'étranger, de simplification des procédures administratives et d'amélioration de l'information, devraient apporter une contribution importante au développement de nos exportations ;
- pour les grands contrats, il sera fait en sorte que les conditions de leur financement restent compétitives par rapport à celles de nos principaux concurrents.
- 3) La recherche d'un meilleur équilib re de nos échanges avec les grands pays industriels, en particulier le Japon et les Etats-Unis, suppose une action concertée au sein de la Communauté économique européenne.
- Vis-à-vis du Japon, cette action doit viser une plus grande ouverture de son marché à nos produits.
- Vis-à-vis des Etats-Unis, comme vis-à-vis de tous les partenaires industriels qui adoptent une attitude commerciale résolument offensive, la France considère qu'il faut à la fois renforcer la préférence communautaire et intensifier le soutien aux exportations européennes vers les pays tiers. La modernisation de la politique agricole commune peut en fournir l'occasion.
- Mais au-delà des mesures d'origine gouvernementale, l'essentiel reste la mobilisation des entreprises. Elle se confirme. Des initiatives prises au niveau régional vont dans ce sens. Les missions à l'étranger, comme celle qui vient d'être organisée aux Etats-Unis, y contribuent également ; elles seront renouvelées.
- Afin de consolider les résultats déjà obtenus, les efforts engagés seront poursuivis et amplifiés
- Madame le ministre du commerce extérieur et du tourisme a présenté les résultats du commerce extérieur depuis le début de l'année ainsi que les perspectives pour les mois à venir.
- L'amélioration sensible constatée au cours du dernier trimestre est d'autant plus encourageante qu'elle est due à un net progrès de nos exportations. Toutefois, cette amélioration ne doit pas entraîner un relâchement dans l'effort, car la concurrence sur le marché mondial, déprime par la crise, est de plus en plus rude.
- A long terme, le redressement de notre commerce extérieur dépend principalement de la compétitivité de nos entreprises et de la maîtrise de l'inflation. A plus court terme, il est essentiel d'approfondir les actions engagées :
- 1) En ce qui concerne le marché intérieur, il convient de promouvoir une offre française compétitive ; l'action mené e à cette fin par la délégation au commerce extérieur, créée en avril dernier, commence à porter ses fruits pour certains produits ; elle sera amplifiée.
- La sensibilisation des administrations, des entreprises et des ménages à la nécessité d'acheter, à qualité égale et à prix égal, des produits français sera poursuivie.
- 2) Le développement des exportations suppose que l'on se préoccupe à la fois du commerce courant et des grands contrats :
- Pour les exportations courantes vers les pays industrialisés, diverses mesures récentes en matière d'assurance, d'aide à la prospection et à l'implantation commerciale à l'étranger, de simplification des procédures administratives et d'amélioration de l'information, devraient apporter une contribution importante au développement de nos exportations ;
- pour les grands contrats, il sera fait en sorte que les conditions de leur financement restent compétitives par rapport à celles de nos principaux concurrents.
- 3) La recherche d'un meilleur équilib re de nos échanges avec les grands pays industriels, en particulier le Japon et les Etats-Unis, suppose une action concertée au sein de la Communauté économique européenne.
- Vis-à-vis du Japon, cette action doit viser une plus grande ouverture de son marché à nos produits.
- Vis-à-vis des Etats-Unis, comme vis-à-vis de tous les partenaires industriels qui adoptent une attitude commerciale résolument offensive, la France considère qu'il faut à la fois renforcer la préférence communautaire et intensifier le soutien aux exportations européennes vers les pays tiers. La modernisation de la politique agricole commune peut en fournir l'occasion.
- Mais au-delà des mesures d'origine gouvernementale, l'essentiel reste la mobilisation des entreprises. Elle se confirme. Des initiatives prises au niveau régional vont dans ce sens. Les missions à l'étranger, comme celle qui vient d'être organisée aux Etats-Unis, y contribuent également ; elles seront renouvelées.