Texte intégral
Le ministre délégué à la santé a présenté une communication relative à la politique de santé mentale.
Depuis deux ans, l'Union Européenne a placé la santé mentale au rang des priorités de santé. La stratégie nationale d'actions contre le suicide 2000/2005 en a été l'illustration pendant la présidence française en 2000. Les attentes des usagers et des professionnels et la multiplication des troubles pour lesquels sont désormais sollicitées les équipes de psychiatrie, appellent une réforme d'ensemble de la politique de la santé mentale. Le plan pluriannuel d'actions a pour objectif de garantir la cohérence des politiques en cours et de donner un nouvel élan à la mise en réseau de l'ensemble des partenaires concernés. Ses axes principaux sont les suivants :
- lutter contre la stigmatisation attachée aux maladies mentales, notamment par une politique de communication orientée dès 2002 vers les professionnels de santé ;
- renforcer les droits des malades atteints de troubles mentaux (révision dans le projet de loi de modernisation sociale de la loi du 27 juin 1990 relative aux hospitalisations sans consentement et soutien au développement des associations représentant les usagers ou leurs familles). Dès 2002, 305 000 euros seront consacrés à ce soutien financier ;
- améliorer les pratiques professionnelles, par l'évaluation des stratégies thérapeutiques, la révision des formations et par l'incitation à une dynamique de réseaux ;
- développer les partenariats entre les acteurs concernés par la santé mentale, grâce à des contrats pluriannuels signés entre l'Etat et les collectivités locales ;
- poursuivre la mise en uvre des programmes de prévention et d'actions spécifiques sur des pathologies, des problématiques, ou des publics ciblés : programmes de lutte contre le suicide, en faveur des mineurs en grande difficulté, des personnes en situation de précarité, des détenus, stratégie nouvelle en vue d'améliorer le repérage précoce et le traitement de la dépression ;
- développer les actions d'insertion sociale et professionnelle, rendues possibles en particulier grâce à la réforme en cours de la loi de 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales ;
- organiser une offre de soins diversifiés, graduée et coordonnée, en relation avec les besoins de santé mentale par l'intégration de la psychiatrie dans l'offre de soins et la promotion de l'hospitalisation de proximité lorsqu'elle est nécessaire. L'organisation de centres intersectoriels à proximité des services d'urgence des hôpitaux complétera le dispositif ;
- développer la recherche fondamentale, épidémiologique et clinique à la fois sur un plan national et local, avec des incitations particulières à des recherches interdisciplinaires.
Depuis deux ans, l'Union Européenne a placé la santé mentale au rang des priorités de santé. La stratégie nationale d'actions contre le suicide 2000/2005 en a été l'illustration pendant la présidence française en 2000. Les attentes des usagers et des professionnels et la multiplication des troubles pour lesquels sont désormais sollicitées les équipes de psychiatrie, appellent une réforme d'ensemble de la politique de la santé mentale. Le plan pluriannuel d'actions a pour objectif de garantir la cohérence des politiques en cours et de donner un nouvel élan à la mise en réseau de l'ensemble des partenaires concernés. Ses axes principaux sont les suivants :
- lutter contre la stigmatisation attachée aux maladies mentales, notamment par une politique de communication orientée dès 2002 vers les professionnels de santé ;
- renforcer les droits des malades atteints de troubles mentaux (révision dans le projet de loi de modernisation sociale de la loi du 27 juin 1990 relative aux hospitalisations sans consentement et soutien au développement des associations représentant les usagers ou leurs familles). Dès 2002, 305 000 euros seront consacrés à ce soutien financier ;
- améliorer les pratiques professionnelles, par l'évaluation des stratégies thérapeutiques, la révision des formations et par l'incitation à une dynamique de réseaux ;
- développer les partenariats entre les acteurs concernés par la santé mentale, grâce à des contrats pluriannuels signés entre l'Etat et les collectivités locales ;
- poursuivre la mise en uvre des programmes de prévention et d'actions spécifiques sur des pathologies, des problématiques, ou des publics ciblés : programmes de lutte contre le suicide, en faveur des mineurs en grande difficulté, des personnes en situation de précarité, des détenus, stratégie nouvelle en vue d'améliorer le repérage précoce et le traitement de la dépression ;
- développer les actions d'insertion sociale et professionnelle, rendues possibles en particulier grâce à la réforme en cours de la loi de 1975 relative aux institutions sociales et médico-sociales ;
- organiser une offre de soins diversifiés, graduée et coordonnée, en relation avec les besoins de santé mentale par l'intégration de la psychiatrie dans l'offre de soins et la promotion de l'hospitalisation de proximité lorsqu'elle est nécessaire. L'organisation de centres intersectoriels à proximité des services d'urgence des hôpitaux complétera le dispositif ;
- développer la recherche fondamentale, épidémiologique et clinique à la fois sur un plan national et local, avec des incitations particulières à des recherches interdisciplinaires.