Texte intégral
Le ministre de la jeunesse, des sports et de la vie associative a présenté une communication relative à l'organisation et au déroulement des Jeux Olympiques d'Athènes qui se sont tenus du 13 au 29 août 2004 à Athènes
Ces Jeux sont une réussite pour le pays organisateur qui a assuré aux délégations et au public un très bon accueil ainsi qu'une sécurité sans faille. La fréquentation des sites de compétitions a été en constante progression tout au long des Jeux et le nombre moyen de téléspectateurs dans le monde a dépassé 3 milliards. Le coût global des Jeux peut être estimé à environ 9 milliards d'euros, dont 6 milliards au titre des investissements.
La délégation française, qui représentait 24 fédérations olympiques sur 28 et comportait 321 sportifs, dont 114 femmes, revient forte de 33 médailles : 11 en or, 9 en argent, et 13 en bronze. La France se place ainsi au 7ème rang des pays médaillés derrière les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Australie, le Japon et l'Allemagne. La poussée des nations asiatiques, notamment du Japon, fait reculer l'Allemagne et la France respectivement aux 6ème et 7ème rang mondial. La France se situe au 2ème rang des 25 pays de l'Union Européenne.
Les trois quarts des médaillés français sont issus des dispositifs d'accès au sport de haut niveau, ce qui confirme le rôle essentiel de l'INSEP qui sera entièrement rénové d'ici les Jeux de Pékin. La représentation des sportives françaises, qui représente un fort potentiel de médailles, sera un axe prioritaire de la préparation des prochaines olympiades.
La France connaît des résultats remarquables dans des disciplines comme la natation ou l'escrime, qui obtiennent leurs meilleurs résultats depuis 1948. De bons résultats ont également été enregistrés en gymnastique artistique, en équitation, en voile, en canoë-kayak, en vélo-cross et en lutte féminine, nouvelle discipline olympique. Des disciplines confirment globalement leurs bons résultats comme l'aviron, le tennis, le taekwondo et la boxe. En athlétisme, la France, qui n'a pas confirmé les espoirs nés à la suite des championnats du monde de 2003, obtient cependant des résultats supérieurs à Sydney.
En vue de la préparation des Jeux de Pékin, une expertise partagée avec le mouvement sportif sera conduite dès la rentrée, afin de tirer un bilan approfondi des réussites comme des échecs et de construire les nouvelles filières d'accès au sport de haut niveau.
Une nouvelle étape dans le renforcement de la lutte contre le dopage a été franchie à Athènes ; le Comité international olympique (CIO), en collaboration avec l'agence mondiale antidopage (AMA) a manifesté une rigueur préventive et répressive constante, n'hésitant pas à déclasser des sportifs médaillés.
L'expérience vécue à Athènes sera naturellement mise à profit pour compléter et enrichir le dossier de candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2012.
Ces Jeux sont une réussite pour le pays organisateur qui a assuré aux délégations et au public un très bon accueil ainsi qu'une sécurité sans faille. La fréquentation des sites de compétitions a été en constante progression tout au long des Jeux et le nombre moyen de téléspectateurs dans le monde a dépassé 3 milliards. Le coût global des Jeux peut être estimé à environ 9 milliards d'euros, dont 6 milliards au titre des investissements.
La délégation française, qui représentait 24 fédérations olympiques sur 28 et comportait 321 sportifs, dont 114 femmes, revient forte de 33 médailles : 11 en or, 9 en argent, et 13 en bronze. La France se place ainsi au 7ème rang des pays médaillés derrière les États-Unis, la Chine, la Russie, l'Australie, le Japon et l'Allemagne. La poussée des nations asiatiques, notamment du Japon, fait reculer l'Allemagne et la France respectivement aux 6ème et 7ème rang mondial. La France se situe au 2ème rang des 25 pays de l'Union Européenne.
Les trois quarts des médaillés français sont issus des dispositifs d'accès au sport de haut niveau, ce qui confirme le rôle essentiel de l'INSEP qui sera entièrement rénové d'ici les Jeux de Pékin. La représentation des sportives françaises, qui représente un fort potentiel de médailles, sera un axe prioritaire de la préparation des prochaines olympiades.
La France connaît des résultats remarquables dans des disciplines comme la natation ou l'escrime, qui obtiennent leurs meilleurs résultats depuis 1948. De bons résultats ont également été enregistrés en gymnastique artistique, en équitation, en voile, en canoë-kayak, en vélo-cross et en lutte féminine, nouvelle discipline olympique. Des disciplines confirment globalement leurs bons résultats comme l'aviron, le tennis, le taekwondo et la boxe. En athlétisme, la France, qui n'a pas confirmé les espoirs nés à la suite des championnats du monde de 2003, obtient cependant des résultats supérieurs à Sydney.
En vue de la préparation des Jeux de Pékin, une expertise partagée avec le mouvement sportif sera conduite dès la rentrée, afin de tirer un bilan approfondi des réussites comme des échecs et de construire les nouvelles filières d'accès au sport de haut niveau.
Une nouvelle étape dans le renforcement de la lutte contre le dopage a été franchie à Athènes ; le Comité international olympique (CIO), en collaboration avec l'agence mondiale antidopage (AMA) a manifesté une rigueur préventive et répressive constante, n'hésitant pas à déclasser des sportifs médaillés.
L'expérience vécue à Athènes sera naturellement mise à profit pour compléter et enrichir le dossier de candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2012.