Texte intégral
La lutte contre les violences faites aux femmes.
La ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité a présenté, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, une communication sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le premier recensement national des morts violentes survenues au sein de couples en 2003 et 2004 révèle qu'en moyenne une femme meurt tous les quatre jours des suites de violences au sein d'un couple.
De nombreuses mesures du plan d'action global contre les violences faites aux femmes, intitulé " dix mesures pour l'autonomie des femmes ", lancé en novembre 2004, ont été mises en ?uvre.
En matière d'hébergement, des référents " violences-hébergement ", disposant en temps réel d'informations sur les places disponibles, ont été désignés dans les départements. Les femmes victimes de violences figurent parmi les publics prioritaires des centres d'hébergement et de réinsertion sociale.
Les commissions départementales d'action contre les violences faites aux femmes ont permis la mobilisation des acteurs locaux et dix-neuf d'entre elles ont signé des protocoles départementaux de lutte et de prévention contre les violences envers les femmes. L'ensemble des départements signeront des protocoles en 2006. Par ailleurs, le soutien financier accordé au secteur associatif spécialisé a augmenté en 2005 de près de 20 %.
Une campagne nationale de communication sous le slogan " Stop violence - Agir, c'est le dire " et des formations initiales et continues ont renforcé la sensibilisation du grand public et des professionnels.
La France participe activement au programme communautaire " DAPHNE II 2004-2008 " de lutte contre la violence envers les enfants, les jeunes et les femmes en Europe.
Quatre axes d'action doivent être développés en direction des victimes, des auteurs de violences et des professionnels amenés à intervenir dans les situations de violences :
- la palette des dispositifs d'hébergement des femmes va être élargie grâce à l'expérimentation d'un accueil à titre onéreux dans des familles, par extension du dispositif jusqu'ici réservé aux personnes âgées et handicapées ;
- la coordination des différents professionnels de santé concernés par la prise en charge des femmes victimes de violences va être améliorée par la création de réseaux d'accueil dans trois sites hospitaliers, dès janvier 2006 à titre expérimental ;
- afin d'assurer une meilleure protection des victimes, un renforcement des sanctions contre les auteurs sera introduit dans un prochain texte législatif, étendant la circonstance aggravante liée à la qualité de conjoint de la victime aux anciens conjoints, concubins et partenaires d'un pacte civil de solidarité et aux cas de meurtres, de viols ou d'agressions sexuelles ; - enfin, une brochure sera diffusée à l'ensemble des professionnels concernés destinée à les aider pour l'accompagnement des femmes victimes de violences.
La ministre déléguée à la cohésion sociale et à la parité a présenté, à l'occasion de la journée internationale pour l'élimination des violences à l'égard des femmes, une communication sur la lutte contre les violences faites aux femmes.
Le premier recensement national des morts violentes survenues au sein de couples en 2003 et 2004 révèle qu'en moyenne une femme meurt tous les quatre jours des suites de violences au sein d'un couple.
De nombreuses mesures du plan d'action global contre les violences faites aux femmes, intitulé " dix mesures pour l'autonomie des femmes ", lancé en novembre 2004, ont été mises en ?uvre.
En matière d'hébergement, des référents " violences-hébergement ", disposant en temps réel d'informations sur les places disponibles, ont été désignés dans les départements. Les femmes victimes de violences figurent parmi les publics prioritaires des centres d'hébergement et de réinsertion sociale.
Les commissions départementales d'action contre les violences faites aux femmes ont permis la mobilisation des acteurs locaux et dix-neuf d'entre elles ont signé des protocoles départementaux de lutte et de prévention contre les violences envers les femmes. L'ensemble des départements signeront des protocoles en 2006. Par ailleurs, le soutien financier accordé au secteur associatif spécialisé a augmenté en 2005 de près de 20 %.
Une campagne nationale de communication sous le slogan " Stop violence - Agir, c'est le dire " et des formations initiales et continues ont renforcé la sensibilisation du grand public et des professionnels.
La France participe activement au programme communautaire " DAPHNE II 2004-2008 " de lutte contre la violence envers les enfants, les jeunes et les femmes en Europe.
Quatre axes d'action doivent être développés en direction des victimes, des auteurs de violences et des professionnels amenés à intervenir dans les situations de violences :
- la palette des dispositifs d'hébergement des femmes va être élargie grâce à l'expérimentation d'un accueil à titre onéreux dans des familles, par extension du dispositif jusqu'ici réservé aux personnes âgées et handicapées ;
- la coordination des différents professionnels de santé concernés par la prise en charge des femmes victimes de violences va être améliorée par la création de réseaux d'accueil dans trois sites hospitaliers, dès janvier 2006 à titre expérimental ;
- afin d'assurer une meilleure protection des victimes, un renforcement des sanctions contre les auteurs sera introduit dans un prochain texte législatif, étendant la circonstance aggravante liée à la qualité de conjoint de la victime aux anciens conjoints, concubins et partenaires d'un pacte civil de solidarité et aux cas de meurtres, de viols ou d'agressions sexuelles ; - enfin, une brochure sera diffusée à l'ensemble des professionnels concernés destinée à les aider pour l'accompagnement des femmes victimes de violences.