Texte intégral
Q - Quelles sont les villes de la région qui ont bénéficié d'aides européennes au titre de la politique de la ville ?
R - Les fonds européens ont bénéficié à huit villes : Troyes, Charleville, Sedan, Fumay, Vitry-le-François, Saint-Dizier, Chaumont et Romilly-sur-Seine. 17 millions d'euros auront été investis sur la période 2000-2006 pour ces huit communes dont les projets touchent essentiellement à la requalification urbaine. A Sedan, il s'agissait de créer des aires de détente, des parkings, dans le quartier du Lac. A Charleville, c'était l'éclairage public du quartier de la Ronde Couture. A Saint-Dizier, 5 millions d'euros ont permis de détourner une route nationale et ainsi de désenclaver le quartier du Vert Bois. Au total, votre région a bénéficié de 300 millions d'euros pour la requalification urbaine, la reconversion de zones industrielles ou la formation professionnelle.
Q - L'école de la deuxième chance de Châlons est-elle une spécificité française ?
R - C'est l'Union européenne qui en a lancé l'idée en 1995. Il s'agit de proposer à des jeunes de 18 à 26 ans, sans qualification et sans emploi, une seconde chance pour construire un projet professionnel débouchant sur un emploi. Une formation a lieu en alternance au centre de formation des apprentis pour un an et pour une centaine de jeunes. L'Europe assume la moitié du budget de l'école ouverte. Elle n'existe pas uniquement en France, bien que notre pays en compte onze sur la trentaine d'écoles de ce type dans onze pays de l'Union.
Q - Vu de Bruxelles, quel est l'avenir de l'aéroport de Vatry ?
R - Depuis 2000, plus de huit millions de fonds de développement européens ont été investis dans la zone d'activités de l'aéroport de Vatry. L'Europe soutient ce projet lourd depuis dix ans. Il s'agit de sommes très importantes consacrées pour moitié à la zone d'activités et qui ont généré 600 emplois. Il y a de fortes possibilités de développement avec le nouvel espace passagers.
Q - Quelles sont les priorités du prochain budget pluriannuel en préparation ?
R - Il faut trouver un bon budget qui réponde aux besoins. D'abord en respectant les engagements pris auprès des nouveaux Etats membres. L'élargissement a bénéficié à tout le monde. Non seulement aux nouveaux membres, mais aussi aux pays comme le nôtre dont les exportations depuis dix ans ont été multipliées par quatre. Ca veut dire plus d'activités et plus d'emplois. Au-delà de l'image du plombier polonais, il faut savoir que l'amélioration du niveau de vie des nouveaux Etats membres ne peut qu'être bénéfique à toute l'Union. Ce budget sera le premier à 25. Il intègrera la poursuite des politiques actuelles et il mettra l'accent sur les actions de recherche-développement ou encore de la sécurité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2005)
R - Les fonds européens ont bénéficié à huit villes : Troyes, Charleville, Sedan, Fumay, Vitry-le-François, Saint-Dizier, Chaumont et Romilly-sur-Seine. 17 millions d'euros auront été investis sur la période 2000-2006 pour ces huit communes dont les projets touchent essentiellement à la requalification urbaine. A Sedan, il s'agissait de créer des aires de détente, des parkings, dans le quartier du Lac. A Charleville, c'était l'éclairage public du quartier de la Ronde Couture. A Saint-Dizier, 5 millions d'euros ont permis de détourner une route nationale et ainsi de désenclaver le quartier du Vert Bois. Au total, votre région a bénéficié de 300 millions d'euros pour la requalification urbaine, la reconversion de zones industrielles ou la formation professionnelle.
Q - L'école de la deuxième chance de Châlons est-elle une spécificité française ?
R - C'est l'Union européenne qui en a lancé l'idée en 1995. Il s'agit de proposer à des jeunes de 18 à 26 ans, sans qualification et sans emploi, une seconde chance pour construire un projet professionnel débouchant sur un emploi. Une formation a lieu en alternance au centre de formation des apprentis pour un an et pour une centaine de jeunes. L'Europe assume la moitié du budget de l'école ouverte. Elle n'existe pas uniquement en France, bien que notre pays en compte onze sur la trentaine d'écoles de ce type dans onze pays de l'Union.
Q - Vu de Bruxelles, quel est l'avenir de l'aéroport de Vatry ?
R - Depuis 2000, plus de huit millions de fonds de développement européens ont été investis dans la zone d'activités de l'aéroport de Vatry. L'Europe soutient ce projet lourd depuis dix ans. Il s'agit de sommes très importantes consacrées pour moitié à la zone d'activités et qui ont généré 600 emplois. Il y a de fortes possibilités de développement avec le nouvel espace passagers.
Q - Quelles sont les priorités du prochain budget pluriannuel en préparation ?
R - Il faut trouver un bon budget qui réponde aux besoins. D'abord en respectant les engagements pris auprès des nouveaux Etats membres. L'élargissement a bénéficié à tout le monde. Non seulement aux nouveaux membres, mais aussi aux pays comme le nôtre dont les exportations depuis dix ans ont été multipliées par quatre. Ca veut dire plus d'activités et plus d'emplois. Au-delà de l'image du plombier polonais, il faut savoir que l'amélioration du niveau de vie des nouveaux Etats membres ne peut qu'être bénéfique à toute l'Union. Ce budget sera le premier à 25. Il intègrera la poursuite des politiques actuelles et il mettra l'accent sur les actions de recherche-développement ou encore de la sécurité.
(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 12 décembre 2005)