Texte intégral
Q - Le Parlement européen a adopté hier un texte qui autorise à copier des médicaments pour les exporter vers les pays en développement, et ce sans avoir à demander l'autorisation aux détenteurs du brevet. Il s'agit d'une exception au droit de la propriété intellectuelle qui permet à un pays, touché par une crise sanitaire, de produire ou d'importer les produits qui lui font défaut. Explication de Philippe Douste-Blazy.
R - Ce qui a été voté, c'est la possibilité de donner les brevets qui permettent de faire les médicaments anti-rétroviraux sur le sida, antituberculeux, anti-paludisme, aux pays pauvres, qui n'ont pas l'argent pour payer ces médicaments et qui sont dans les zones d'endémie de sida, de tuberculose, de paludisme.
Q - Cela veut dire que demain, les pays africains, dotés de ces brevets, pourront fabriquer eux-mêmes les médicaments antiviraux ?
R - Eh bien maintenant, la balle est dans le camp en effet de tous les gouvernements occidentaux. Il faut que nous puissions arriver à faire des usines de production de médicaments anti-rétroviraux contre le sida, contre la tuberculose, contre le paludisme, dans les pays du Sud, pour soigner ces cinq millions de personnes qui sont atteintes du sida et qui n'ont jamais vu un médicament. C'est un enjeu majeur pour le développement, un enjeu majeur pour la diplomatie internationale, un enjeu majeur de santé publique.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 décembre 2005)
R - Ce qui a été voté, c'est la possibilité de donner les brevets qui permettent de faire les médicaments anti-rétroviraux sur le sida, antituberculeux, anti-paludisme, aux pays pauvres, qui n'ont pas l'argent pour payer ces médicaments et qui sont dans les zones d'endémie de sida, de tuberculose, de paludisme.
Q - Cela veut dire que demain, les pays africains, dotés de ces brevets, pourront fabriquer eux-mêmes les médicaments antiviraux ?
R - Eh bien maintenant, la balle est dans le camp en effet de tous les gouvernements occidentaux. Il faut que nous puissions arriver à faire des usines de production de médicaments anti-rétroviraux contre le sida, contre la tuberculose, contre le paludisme, dans les pays du Sud, pour soigner ces cinq millions de personnes qui sont atteintes du sida et qui n'ont jamais vu un médicament. C'est un enjeu majeur pour le développement, un enjeu majeur pour la diplomatie internationale, un enjeu majeur de santé publique.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 5 décembre 2005)