Texte intégral
Q - Dites-vous, comme Angela Merkel l'a dit tout à l'heure, que les déclarations de Mme Rice sont une bonne base pour coopérer dans la lutte contre le terroriste ?
R - Vous savez que nous travaillons beaucoup avec les Américains dans la lutte contre le terrorisme.
Le "Washington-Post" il y a quelques semaines, indiquait dans sa première page que la France était aujourd'hui le premier partenaire des Etats-Unis dans la lutte antiterroriste. C'est vrai que nous mettons, en particulier au Moyen-Orient, nos efforts en commun pour le renseignement.
Q - Que savez-vous de ces avions prisons qui se seraient posés sur le sol français ?
R - Il n'y a absolument aucune espèce d'information, aujourd'hui, qui me fait dire que cela est fondé. Bien évidemment, comme vous le savez, la France, qui est le pays des Droits de l'Homme, ne peut absolument pas accepter la torture. Mais faisons attention aux informations, surtout si elles ne sont pas vérifiées.
Q - S'agissant de l'Europe, nous en avons parlé il y a quelques instants, s'agissant de la TVA. 5,5 % pour les restaurateurs, c'était une promesse du candidat Chirac, mais maintenant, il faut convaincre l'Allemagne. Avez-vous bon espoir ?
R - Au moment où l'on parle, la question est discutée au Conseil Ecofin où se trouvent tous les ministres des Finances.
Q - Mais, ça y est, le dossier a été renvoyé au sommet.
R - Justement, il y a eu cette discussion et Thierry Breton a déjà obtenu une avancée. Mais il ne l'a pas obtenue définitivement puisque cela se concrétisera au niveau du Conseil, vous venez de le dire il y a quelques secondes sur votre antenne.
Comme vous le savez, c'est une matière pour laquelle les décisions doivent être prises à l'unanimité des Etats membres de l'Union européenne. Nous sommes déterminés à trouver une solution, c'est important mais je ne peux rien vous dire tant que le Conseil européen ne s'est pas exprimé.
Comme vous le savez, dans ce Conseil européen, nous allons parler de beaucoup de choses et, en particulier, des perspectives financières.
Il est ridicule de parler de quoique ce soit aujourd'hui en Europe, si nous ne parlons pas du budget, si nous ne connaissons pas le budget avec lequel nous allons travailler.
C'est donc une question que nous posons aux Britanniques qui assurent la présidence aujourd'hui. Il faut trouver un accord budgétaire le plus vite possible.
Q - Les points de vues semblent incompatibles entre Paris et Londres ? Avez-vous bon espoir ?
R - Actuellement, ce que propose Londres n'est pas de nature à permettre un accord la semaine prochaine.
Ce nouveau paquet financier est un budget qui permet de financer l'élargissement aux nouveaux pays, en particulier venus de l'Est. La France a décidé, comme beaucoup d'autres pays, de payer plus et c'est normal pour cet élargissement, mais malheureusement, les Britanniques ont décidé de ne pas augmenter leur quote-part.
Il y a un système, de chèque depuis 1984, le rabais britannique. Mme Thatcher avait, à l'époque, dit que : "puisque la PAC représente à peu près 70 à 75 % du budget européen et que nous, les Britanniques n'en profitons pas, on a besoin d'un chèque que l'on nous octroie chaque année".
Nous l'avions fait à l'époque. Maintenant, le budget a complément changé, la PAC ne représente même pas 40 % du budget européen et les Britanniques continuent à vouloir le même chèque. L'ensemble des pays membres aujourd'hui décide que cela ne peut pas durer.
Q - Concernant M. Bernard Planche, l'ingénieur français enlevé à Bagdad, avez-vous des nouvelles ?
R - Non, je peux vous confirmer, comme je l'ai fait hier, que cet enlèvement a eu lieu à Bagdad hier matin. Cet homme travaillait pour une ONG, nous sommes en contact avec sa famille et avec les autorités irakiennes. Croyez que tout est fait pour obtenir la libération de M. Planche.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2005)
R - Vous savez que nous travaillons beaucoup avec les Américains dans la lutte contre le terrorisme.
Le "Washington-Post" il y a quelques semaines, indiquait dans sa première page que la France était aujourd'hui le premier partenaire des Etats-Unis dans la lutte antiterroriste. C'est vrai que nous mettons, en particulier au Moyen-Orient, nos efforts en commun pour le renseignement.
Q - Que savez-vous de ces avions prisons qui se seraient posés sur le sol français ?
R - Il n'y a absolument aucune espèce d'information, aujourd'hui, qui me fait dire que cela est fondé. Bien évidemment, comme vous le savez, la France, qui est le pays des Droits de l'Homme, ne peut absolument pas accepter la torture. Mais faisons attention aux informations, surtout si elles ne sont pas vérifiées.
Q - S'agissant de l'Europe, nous en avons parlé il y a quelques instants, s'agissant de la TVA. 5,5 % pour les restaurateurs, c'était une promesse du candidat Chirac, mais maintenant, il faut convaincre l'Allemagne. Avez-vous bon espoir ?
R - Au moment où l'on parle, la question est discutée au Conseil Ecofin où se trouvent tous les ministres des Finances.
Q - Mais, ça y est, le dossier a été renvoyé au sommet.
R - Justement, il y a eu cette discussion et Thierry Breton a déjà obtenu une avancée. Mais il ne l'a pas obtenue définitivement puisque cela se concrétisera au niveau du Conseil, vous venez de le dire il y a quelques secondes sur votre antenne.
Comme vous le savez, c'est une matière pour laquelle les décisions doivent être prises à l'unanimité des Etats membres de l'Union européenne. Nous sommes déterminés à trouver une solution, c'est important mais je ne peux rien vous dire tant que le Conseil européen ne s'est pas exprimé.
Comme vous le savez, dans ce Conseil européen, nous allons parler de beaucoup de choses et, en particulier, des perspectives financières.
Il est ridicule de parler de quoique ce soit aujourd'hui en Europe, si nous ne parlons pas du budget, si nous ne connaissons pas le budget avec lequel nous allons travailler.
C'est donc une question que nous posons aux Britanniques qui assurent la présidence aujourd'hui. Il faut trouver un accord budgétaire le plus vite possible.
Q - Les points de vues semblent incompatibles entre Paris et Londres ? Avez-vous bon espoir ?
R - Actuellement, ce que propose Londres n'est pas de nature à permettre un accord la semaine prochaine.
Ce nouveau paquet financier est un budget qui permet de financer l'élargissement aux nouveaux pays, en particulier venus de l'Est. La France a décidé, comme beaucoup d'autres pays, de payer plus et c'est normal pour cet élargissement, mais malheureusement, les Britanniques ont décidé de ne pas augmenter leur quote-part.
Il y a un système, de chèque depuis 1984, le rabais britannique. Mme Thatcher avait, à l'époque, dit que : "puisque la PAC représente à peu près 70 à 75 % du budget européen et que nous, les Britanniques n'en profitons pas, on a besoin d'un chèque que l'on nous octroie chaque année".
Nous l'avions fait à l'époque. Maintenant, le budget a complément changé, la PAC ne représente même pas 40 % du budget européen et les Britanniques continuent à vouloir le même chèque. L'ensemble des pays membres aujourd'hui décide que cela ne peut pas durer.
Q - Concernant M. Bernard Planche, l'ingénieur français enlevé à Bagdad, avez-vous des nouvelles ?
R - Non, je peux vous confirmer, comme je l'ai fait hier, que cet enlèvement a eu lieu à Bagdad hier matin. Cet homme travaillait pour une ONG, nous sommes en contact avec sa famille et avec les autorités irakiennes. Croyez que tout est fait pour obtenir la libération de M. Planche.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 8 décembre 2005)