Déclaration de M. André Rossinot, président du Parti radical, sur les valeurs défendues par son parti, son attachement à la majorité, sa stratégie politique et sa vie interne, Paris le 10 décembre 2005.

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Circonstance : 106e congrès du Parti radical, à Paris les 10 et 11 décembre 2005

Texte intégral

Chers Amis,
C'est avec une certaine émotion que je vous retrouve aujourd'hui pour notre 106ème Congrès.
D'aucuns disaient un congrès pourquoi maintenant ? Pourquoi pas plus tard ? Je n'ai pas cédé. Si nous radicaux, nous ne faisons pas un congrès au moment du 100° anniversaire de la loi de 1905 qui le fera ? Madame Boutin, Monsieur de Villiers, Olivier Besancenot ?
Non, je n'ai pas cédé. Et je peux vous le dire, mes chers amis : après une semaine d'efforts, d'échange et de réflexion, je suis un Président heureux.
Le défi était de taille. Et tout le monde ici en est bien conscient.
Il s'agissait de partager pour grandir. J'ai choisi. Nous avons choisi.
Jean Louis Borloo et moi-même, nous avons pris l'initiative et la responsabilité de nous présenter ensemble à vos suffrages pour une période de deux ans.
Est-ce le résultat d'un hasard ? D'un concours de circonstances ? Non, c'est bien sûr tout sauf cela.
Cela fait longtemps que nous nous apprécions, que nous partageons dans nos villes, Valenciennes, Nancy, dans nos fonctions d'élus, le même souci et disons-le le même bonheur de la proximité, de l'écoute au quotidien de nos concitoyens.
Mais Jean Louis, c'est aussi beaucoup, de combats menés ensemble au nom des valeurs républicaines et de l'Europe.
Aujourd'hui, si nous sommes ensemble, c'est avec la même volonté, la même détermination, que notre parti occupe résolument l'espace politique du centre gauche au centre droit.
Il s'agit de mettre les valeurs de solidarité, de laïcité, de citoyenneté, toutes ces valeurs républicaines et radicales au c?ur du débat politique de notre pays. Nous allons le faire tous les deux avec plaisir et enthousiasme.
Je dis aux françaises et aux français que le radicalisme peut être une réponse à leurs maux et à leur désarroi.
Car la République donne du sens à la cohésion nationale.
Car la laïcité est la source de notre liberté.
Car chacune et chacun dans notre pays doit avoir sa place et sa chance dans la société.
Aujourd'hui, le parti radical est en ordre de marche, le radicalisme apparaît comme une idée neuve dans un contexte politique qui lui offre une opportunité historique.
Notre candidature, Jean Louis, s'inscrit dans cette analyse, et dans la conviction que nous ne laisserons jamais le parti radical instrumentalisé par des ambitions personnelles ou présidentielles des uns, ou des autres.
Et je tiens à le rappeler aujourd'hui à ceux qui sont dans la salle et à ceux qui n'y sont pas. Le Parti radical n'est pas le parti d'un destin individuel ; aussi brillant soit-il, c'est le parti d'un destin collectif, animés de valeurs républicaines, au service d'une seule ambition : la France.
Il y a trois ans, notre parti a fait le choix collectif et démocratique d'apporter son soutien à la candidature de Jacques Chirac dès le premier tour des élections présidentielles.
Ce choix nous l'avons fait tous ensemble. Nous avons pris un risque. Au vu des résultats du 21 Avril 2002, nous avons eu raison
Nous avons poursuivi cet engagement, au sein de l'UMP, dans lequel l'héritage moral et politique du Parti Radical est non seulement reconnu, voire envié, mais aussi considéré comme un atout.
Aujourd'hui, nous sommes sûrs d'avoir fait le bon choix.
Nous sommes un « parti politique associé » dans l'UMP et fiers de notre différence. Le seul ? rappelons-le - des trois partis fondateurs de l'UDF en 1978 (démocrates chrétiens, libéraux et radicaux) à avoir survécu en faisant le choix du changement.
Nous avons enfin retrouvé une réelle marge d'expression et d'expansion au sein d'une grande formation de droite et du centre. Et nous suscitons des convoitises.
Mais permettez-moi de dire aujourd'hui.
Nous sommes entre amis.
Il y a ceux qui ont décidé de nous rejoindre pour partager en toute sincérité les valeurs radicales. Je tiens ici à saluer tout particulièrement, Renaud Dutreil, Serge Lepeltier, Françoise Hostalier, Michel Zumkeller, Jacques Briat?(Renaud Dutreil que nous connaissons tous comme ministre des PME et de l'artisanat, mais également pour avoir été suppléant de notre ami André Rossi?)
A l'inverse, il y a ceux qui de l'extérieur cherchent à nous déstabiliser parce qu'ils ont constaté que la valeur radicale était en hausse sur le marché politique.
A ceux là, nous disons Jean Louis et moi : la maison radicale n'est pas à vendre. Pas plus hier qu'aujourd'hui ou demain?
Nous nous portons plutôt bien. Nous sommes les artisans de notre destin.
Et vous devez tous en être conscients ; soit nous continuons à nous mobiliser avec force et vigueur ? et notre candidature commune en est un exemple - ; ou bien, rentiers de notre héritage, nous nous contenterons de sauvegarder des positions acquises, ici ou là en nous laissant piller nos idées.
Les idées radicales enrichissent le jardin de toutes les formations politiques : égalité des chances, laïcité, éducation, valeurs républicaines?c'est la preuve que le Parti Radical a toutes les chances de redevenir une grande force réformatrice.
Depuis deux ans, sous l'autorité d'Aymeri de Montesquiou, la Place de Valois a beaucoup travaillé dans le domaine de la communication, du suivi des fédérations et des commissions, de la préparation des élections et du développement du parti.
Vous avez écouté comme moi le rapport de notre Secrétaire général et de notre trésorier Pierre Cueille.
La création du journal « modernité radicale », la réactivité du site internet, les entretiens de Valois, la préparation du projet, le travail des commissions, l'organisation des universités d'été d'Antibes et de Perpignan, des congrès de Saint Etienne et de Paris, l'organisation d'un grand nombre de déplacements de nos parlementaires et de nos ministres, l'organisation des universités interrégionales,?tout cela nous l'avons fait avec un petit budget et une équipe dynamique animée par notre Délégué général, Brice Soccol.
Nous avons été présents sur les grands thèmes d'actualité.
Nous nous sommes opposés à la modification de la loi de 1905, nous avons été les premiers à défendre et à présenter un texte sur un service garanti, une TVA sociale, un Grenelle du logement, la mise en place de forums républicains, un service civil et civique obligatoire?
Les parlementaires, députés et sénateurs et députée européen, ont fait un travail offensif sur l'intégration, l'agriculture et la fin de vie?
Merci à Jacques Pelletier et à l'ensemble des membres du groupe RDSE au Sénat (tout particulièrement aux sénateurs Aymeri de Montesquiou, Michel Thiollière, Pierre Lafitte, Georges Mouly ) d'avoir travaillé sur des grands sujets de société et fait des propositions qui font honneur à notre famille politique.
Un groupe RDSE devenu indispensable au groupe UMP qui n'a plus à lui seul la majorité parlementaire au Sénat.
Un travail exemplaire réalisé également par nos députés, Jean Grenet, Jean Léonetti, Robert Lecou, Laurent Hénart, Xavier de Roux, Michel Zumkeller, Edouard Jacque, Alain Merly, Jean Louis Bernard, François Scellier, Bernard Mazouaud, Alain Ferry, Dominique Paillé, Véronique Mathieu notre députée européen, sans oublier notre amie Corinne Marchal qui a fait un travail exemplaire. Je vous demande de tous les applaudir.
A ce sujet, mon cher Jean Leonetti. Permets moi de reprendre devant nos délégués, ta proposition de doubler en quelques mois le nombre de nos députés radicaux. Nous ne doutons pas un seul instant, Jean Louis et moi, et tout notre parti que tu sauras nous annoncer très rapidement que cela est fait. Merci Jean.
Les ministres radicaux ont présenté de bonnes mesures sur l'apprentissage, le logement, l'emploi, la lutte contre les OPA hostiles, le développement du secteur de l'innovation ou les mesures en faveur des PME et des PMI. Merci Renaud, merci François ?et bien sûr merci Jean-Louis.
Permettez moi de rendre un hommage appuyé au gouvernement et à son premier ministre, Dominique de Villepin, qui a su faire de la refondation républicaine l'une de ses priorités.
Un satisfecit gouvernemental qui ne nous a pas empêchés d'exprimer une opinion divergente en marquant par exemple notre opposition à la privatisation des sociétés d'autoroutes?
Mais chers amis, le travail commence à peine pour notre expression radicale et pour la mise en valeur de nos idées.
C'est la raison pour laquelle, au delà de la rupture stratégique qui nous a conduits de l'UDF à l'UMP, l'espace politique qui s'offre à nous demande aujourd'hui des réformes sérieuses dans nos méthodes de travail.
Conscient de cet enjeu, j'ai estimé qu'il était plus pertinent de mener à deux ce travail qui va nous identifier plus fortement au centre de la vie politique française.
Nous sommes candidats pour aborder dans les deux années qui viennent, les présidentielles, les législatives, les municipales.
Vous pouvez nous faire confiance.
Vous le savez tous, j'ai au plus profond de moi le désir de sauvegarder et de transmettre notre culture radicale, de faire émerger une relève fidèle à nos valeurs, et de construire une grande formation indispensable à la majorité.
Ma rigueur lorraine va vous demander encore plus de travail, encore plus de militants, encore plus de réflexion.
Pour réaliser notre ambition, il nous faut un projet politique, des femmes et des hommes pour le porter.
Nous avons su préserver notre enseigne, celle du Parti Radical. Aujourd'hui nous devons démontrer que c'est bien plus qu'une simple préservation historique ou sentimentale.
Nous devons amplifier notre valeur ajoutée au sein de l'UMP et dans la majorité pour gagner 2007.
C'est la raison pour laquelle je souhaite donner trois priorités à ce nouveau mandat.
- La préparation des élections législatives et locales ;
- L'aboutissement de notre projet qui doit compter dans la compétition présidentielle ;
- La multiplication de nos adhérents dont le nombre n'est pas en harmonie avec notre ambition.
Pour la préparation des élections législatives nous avons adopté une méthode.
Nous avons réuni et auditionné l'ensemble des présidents de fédérations afin d'identifier nos candidats pour les prochaines élections législatives et municipales.
Nos propositions de candidatures ont été transmises à la Commission d'investiture de l'UMP. Le travail va s'amplifier, j'y serai personnellement vigilant.
Au delà des femmes et des hommes, nous avons besoin d'un projet radical.
Je vous ai proposé une méthode. Un travail collégial et territorial piloté par Michel Thiollière.
Cela s'est traduit par l'organisation d'universités interrégionales, afin de porter la réflexion au plus près du terrain.
Parallèlement, nous avons mis en place chaque mois un cycle d'auditions, place de Valois, animé par nos parlementaires, qui nous a permis d'enrichir notre réflexion.
Nous avons organisé des colloques avec notre ami Marcel Ruby, président du centre solidariste et la fédération du Rhône de Bernard Fialaire, avec l'association « vivent les femmes » d'Alice Benhamou, avec l'association écologie radicale?Je n'oublie pas les jeunes radicaux qui ont contribué également à enrichir notre projet.
Je tiens à le dire devant vous. Les commissions ont fait un travail de qualité. Il y a longtemps dans ce parti que nous n'avions pas eu un tel dynamisme. Nous nous sommes réunis à plusieurs reprises avec les présidents de Commissions, nous avons arrêté une feuille de route ensemble ; je sais qu'ils continuent à travailler.
Dans les mois à venir, je vous proposerai de choisir cinq idées fortes et originales qui nous permettrons d'identifier le parti radical auprès du grand public.
C'est fort de ces convictions, de ces propositions, que nous organiserons au printemps 2006 « le printemps des idées » au cours duquel nous débattrons de notre projet.
Pour la première fois depuis très longtemps, je le répète, nous avons un espace politique significatif qui s'offre à nous. A un moment où la France traverse une crise économique, sociale et identitaire très forte, les valeurs du radicalisme et du solidarisme sont une réponse juste aux défis de notre temps.
Je me souviens de ces congrès, pas si éloignés où l'on faisait sourire en parlant de laïcité, de citoyenneté, de République. Je me souviens de ces regards narquois que certains portaient sur les radicaux. Et comme le disait Edgar Faure, « c'est parfois un grand tort que d'avoir raison trop tôt ».
Aujourd'hui, l'innovation industrielle, la cohésion sociale, l'économie de proximité, la priorité environnementale et l'humanisme républicain et laïc que nous incarnons, répondent aux attentes de nos concitoyens.
C'est la raison pour laquelle ce Congrès extraordinaire du printemps devra être celui de la modernisation de notre parti et de la réflexion sur une éventuelle candidature radicale à l'élection présidentielle.
Un projet, un grand parti moderne, des hommes pour porter une ambition nationale, voilà mon plan de route pour les deux ans qui viennent.
Troisième priorité : la ressource humaine
Vous en êtes conscients, nous avons ensemble le devoir de renforcer nos fédérations et de recruter de plus en plus de militants au sein de nos fédérations.
Il nous faudra initier une nouvelle manière de diriger, collégiale et plurielle dans nos fédérations, où chacun aura sa place et pourra exercer ses compétences au service de nos valeurs.
Je ne veux plus de droits acquis ou de droit de suite. Accueillons les nouveaux adhérents, sans suspicion, sans peur, avec la volonté de leur faire partager la culture radicale. Partager pour grandir doit animer tout le parti.
A ce titre, je tiens à féliciter le nouveau président de la FéDé de Paris, qui nous accueille aujourd'hui, mon ami Patrice Gassenbach.
Il a déjà mis en ?uvre notre nouvelle méthode de travail, et sa fédération accueille 1000 adhérents. Il y a 3 jours, avec Patrice, dans un gymnase du 20ème, les radicaux de Paris accueillaient les 4 candidats à la candidature pour conduire la liste municipale UMP en 2008. Il y avait plus de 700 radicaux, Jean-Louis et moi y étions, croyez-moi, nous avons vu des radicaux respectés par l'UMP et j'en ai été fier.
Ne pas vouloir aujourd'hui évoluer à un moment où tout bouge, serait à la fois perdre une chance et nous condamner à disparaître.
Il faut donner force à l'action et le faire à la hauteur du choix stratégique que nous conduisons. C'est donc à une prise de conscience que je vous appelle afin de redonner un sens à notre engagement politique.
Vous l'avez compris ma ligne politique est celle de l'autonomie, de l'ambition, de l'esprit d'équipe, du projet et de la fidélité aux valeurs humanistes et républicaines qui ont toujours été celles de notre Parti.
Ces valeurs se sont incarnées dans la République. Elles s'appellent solidarité nationale, intégration, laïcité, juste récompense du mérite, égalité des droits, primauté de l'intérêt général et droit à une nouvelle chance.
Ces valeurs garantissent l'unité de notre nation. Elles sont ni de droite, ni de gauche. Elles sont le fondement de la République.
Ces valeurs, mes chers amis, sont trop souvent brocardées, affaiblies par les compromis et les résignations de gauche comme de droite.
Cette somme d'attitudes a conduit notre pays à la rupture du pacte républicain.
Quelles sont aujourd'hui les questions légitimes qui se posent à nous ? Celles de l'intégration des exclus, de la lutte contre les discriminations, de la prise en compte de la diversité.
Pour ma part, je suis persuadé que les réponses doivent se faire en restant dans le pacte républicain, en proposant les perspectives d'une société de la nouvelle chance plutôt que celles d'une politique privilégiant les appartenances communautaires ou ethniques.
J'ai ainsi été choqué que l'union des organisations islamistes de France prenne pendant les événements urbains une « Fatwa » demandant à rétablir l'ordre dans les quartiers. Le religieux n'a pas vocation à réglementer l'ordre républicain. Ni hier, ni aujourd'hui, ni demain.
Nous sommes à un moment où l'on pense la démocratie en termes de désenchantement ; où les modèles communautaristes prétendent se substituer à la figure de la République ;
Nous sommes à un moment où l'individu démocratique est considéré comme ayant perdu tous repères et toutes références aux valeurs fondatrices du vivre ensemble républicain.
Il nous appartient à nous radicaux, en cette date anniversaire de la loi de 1905, de réaffirmer que l'on ne saurait toucher aux grands principes qui ont fondé l'unité et la concorde nationales.
« C'est dans ce cadre que nous diffuserons ce soir au cercle républicain en avant première le téléfilm « 1905 » réalisé par ?. Je tiens tout particulièrement à remercier Jacques Dreyfus qui a permis que cette projection puisse avoir lieu durant notre Congrès »
La laïcité est de portée universelle, de valeur permanente et facteur de cohésion sociale. Elle n'est pas à redéfinir. Il faut l'approfondir, comme on le fait de toute idée, de tout idéal, à la lumière des faits nouveaux de société, comme par exemple la présence nouvelle de l'Islam en France.
Je pense que nous pouvons faire des aménagements juridiques et matériels pour assurer une plus grande égalité entre les cultes mais sans toucher aux valeurs fondamentales et à la loi de 1905.
Bien évidemment une plus grande égalité entre les cultes signifie un respect de la séparation des églises et de l'Etat.
C'est dans ce cadre que Nicolas Sarkozy a décidé de me confier une mission sur la mise en ?uvre du principe de laïcité au sein des services publics. Je le remercie d'avoir fait le choix d'un radical pour cette mission au sein de l'UMP.
Vous m'avez compris. Il est temps que le grand courant humaniste que nous représentons parle à la fois de l'idée qu'il se fait de l'homme et de la société et mette celle-ci au premier plan.
Dans une société marquée par des évolutions conflictuelles, comment ne pas se rendre compte que le radicalisme apparaît revêtu d'une étonnante et singulière actualité.
L'idéal d'épanouissement individuel et d'autonomie personnelle dont la politique radicale n'a jamais cessé de se réclamer, est au c?ur de nos réflexions sur l'équilibre du monde, la construction de l'Europe et l'avenir de la France.
En quelques dates, le 11 septembre 2001, le 21 avril 2002, le 29 mai 2005, nous avons pris conscience que les valeurs humanistes enrichies et portées par le courant radical depuis leur origine étaient les meilleurs remparts face à l'intolérance, l'ignorance, la violence et les dérives xénophobes.
C'est donc à nous de saisir cette opportunité et d'occuper l'espace du centre droit au centre gauche qui est le nôtre au sein de la vie politique française.
Notre légitimité, c'est cette force humaniste, laïque, sociale et européenne qui est la nôtre et qui est également une chance pour la majorité présidentielle.
Je le répète, nous devons nous donner les moyens d'être la valeur ajoutée de la majorité en 2007. Si nous ne le faisons pas, nous ne serons plus un parti associé à l'UMP, mais le club des amis de la place de Valois.
Dans cette maison, je me souviens avoir été un jour le seul député, et pourtant je n'ai jamais renoncé.
Je ne renonce pas aujourd'hui.
Nous venons de jouer ensemble la première mi-temps. Je souhaite jouer la 2ème mi temps afin de qualifier notre parti dans le grand challenge de 2007.
Nous réussirons si nous sommes unis et si nous jouons en équipe, collectif.
Telle est ma conviction. Telle est ma volonté.
Je le ferai avec toutes celles et tous ceux qui souhaitent une France solidaire et républicaine pour une société plus équitable.
Pour une France rayonnante dans le monde et dans l'Europe.
Nous le ferons ensemble.Source http://www.partiradical.net, le 26 décembre 2005