Texte intégral
Je salue M. Tadic, président de Serbie, m'a fait l'honneur de me rendre visite au Quai d'Orsay dix jours après m'avoir reçu à Belgrade. C'est, comme vous le savez, une période importante qui s'est ouverte en Serbie avec le lancement du processus de règlement du statut futur du Kosovo par M. Martti Ahtisaari, l'envoyé spécial du Secrétaire général des Nations unies, M. Kofi Annan. Le Kosovo a bien sûr été au c?ur de notre entretien avec le président Tadic. Les liens forts qui unissent Paris à Belgrade nous permettent d'avoir un échange de vues très franc et, que ce soit à Belgrade ou ici, nous avons parlé très franchement de ce sujet.
J'ai rappelé au président Tadic que la France, comme d'ailleurs les cinq autres membres du Groupe de contact, souhaitait que le processus sur le statut futur du Kosovo soit abordé de façon réaliste et constructive par les autorités serbes. La priorité est d'assurer bien sûr la stabilité de la région des Balkans, qui est indissociable de la stabilité de tout le continent.
C'est pourquoi les deux parties serbe et kosovare albanaise doivent trouver une solution durable pour le Kosovo et pour toutes les communautés.
J'ai redit au président Tadic qu'il nous importait que le futur statut du Kosovo, quel qu'il soit, assure la protection de la communauté serbe du Kosovo ainsi que de son patrimoine culturel et religieux.
Nous avons également abordé les perspectives européennes de la Serbie qui vient de commencer son rapprochement avec l'Union, en ouvrant les négociations pour un accord de stabilisation et d'association. Nous nous félicitons de cette évolution qui doit permettre de tourner définitivement la page des déchirements nationalistes de cette région. Mais j'ai rappelé que ce processus, qui est avant tout celui d'une adhésion à une communauté de valeurs, passait par l'arrestation des criminels de guerre encore en fuite, au premier rang desquels Mladic et Karadzic. C'est une exigence absolue pour que la Serbie continue son chemin européen.
Q - J'ai une question concernant le régime des visas. Est-ce que dans le domaine des valeurs communes que nous partageons, la libre circulation peut également être partagée ? Avez-vous envie de soutenir l'assouplissement de ce régime des visas ?
R - Bien sûr, cela nous paraît important afin d'améliorer nos relations bilatérales qui sont excellentes sur le plan diplomatique et qui devraient être meilleures encore sur le plan économique. Par-là nous aurons évidemment une politique qui sera très positive. Ce que nous pensons, c'est qu'au fur et à mesure que les entreprises françaises viendront en Serbie, il faudra aussi que les étudiants serbes viennent en France. En tout cas, il est évident pour nous qu'il faut que cela aille dans ce sens.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 décembre 2005)
J'ai rappelé au président Tadic que la France, comme d'ailleurs les cinq autres membres du Groupe de contact, souhaitait que le processus sur le statut futur du Kosovo soit abordé de façon réaliste et constructive par les autorités serbes. La priorité est d'assurer bien sûr la stabilité de la région des Balkans, qui est indissociable de la stabilité de tout le continent.
C'est pourquoi les deux parties serbe et kosovare albanaise doivent trouver une solution durable pour le Kosovo et pour toutes les communautés.
J'ai redit au président Tadic qu'il nous importait que le futur statut du Kosovo, quel qu'il soit, assure la protection de la communauté serbe du Kosovo ainsi que de son patrimoine culturel et religieux.
Nous avons également abordé les perspectives européennes de la Serbie qui vient de commencer son rapprochement avec l'Union, en ouvrant les négociations pour un accord de stabilisation et d'association. Nous nous félicitons de cette évolution qui doit permettre de tourner définitivement la page des déchirements nationalistes de cette région. Mais j'ai rappelé que ce processus, qui est avant tout celui d'une adhésion à une communauté de valeurs, passait par l'arrestation des criminels de guerre encore en fuite, au premier rang desquels Mladic et Karadzic. C'est une exigence absolue pour que la Serbie continue son chemin européen.
Q - J'ai une question concernant le régime des visas. Est-ce que dans le domaine des valeurs communes que nous partageons, la libre circulation peut également être partagée ? Avez-vous envie de soutenir l'assouplissement de ce régime des visas ?
R - Bien sûr, cela nous paraît important afin d'améliorer nos relations bilatérales qui sont excellentes sur le plan diplomatique et qui devraient être meilleures encore sur le plan économique. Par-là nous aurons évidemment une politique qui sera très positive. Ce que nous pensons, c'est qu'au fur et à mesure que les entreprises françaises viendront en Serbie, il faudra aussi que les étudiants serbes viennent en France. En tout cas, il est évident pour nous qu'il faut que cela aille dans ce sens.(Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 23 décembre 2005)