Texte intégral
Je ne suis pas très sûr qu'il soit dans les habitudes d'une audience solennelle de rentrée de la Cour de cassation qu'un premier ministre s'y exprime. Mais je ne suis pas un homme d'habitude.
Nous ne sommes pas dans un temps d'habitude. Nous sommes dans un temps de changement et je ne veux pas que cette rentrée solennelle se fasse sans que, en tant que chef du Gouvernement, je puisse dire ici solennellement à chacune et à chacun, l'immense estime, l'immense respect que j'éprouve pour l'institution judiciaire, pour la mission, pour le travail qui est au quotidien celui de chacune et de chacun d'entre vous.
Respect pour la noblesse de la mission qui vous est confiée et que vous accomplissez souvent dans des conditions difficiles.
Respect aussi pour l'ingratitude que l'on peut ressentir parfois, le doute et l'humilité que cela implique aussi au quotidien.
Je l'ai dit, nous sommes dans un temps de très grand changement. Nous avons connu des révolutions ici même. Sous l'autorité et en accord avec le président de la République, qui est en même temps garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire et président du Conseil supérieur de la magistrature, je veux vous dire à quel point le Gouvernement qui est le mien est attaché à vous donner tous les moyens pour vous permettre de remplir cette tâche essentielle dans la vie de notre Nation qui est celle de la Justice. Il n'y a rien de plus important pour les citoyennes et les citoyens de ce pays que de savoir que la justice est au rendez-vous. L'esprit de vérité et de justice, avec ce que cela implique de recherche, d'attention et de questions. Tous les moyens, mais aussi la volonté de mener jusqu'au bout, avec vous tous, les réformes qui sont indispensables, c'est un engagement qui est celui du président de la République et celui du Gouvernement.
Alors, aujourd'hui, c'est un moment important. Nous allons écouter le procureur général. Nous allons écouter le premier président, que j'ai déjà eu l'occasion de lire. Je souhaite que l'on n'en reste pas au constat.
J'attacherai un très grand prix à ce que nous puissions, cet après-midi, porter nos regards, porter notre réflexion, au-delà du constat, au-delà de l'histoire, sur l'avenir de nos institutions qui nous concerne tous, sur l'avenir de notre Justice qui nous engage tous.
Pensons à cette justice si nécessaire à la France d'aujourd'hui. Je serais heureux que des pistes de proposition, des pistes de réflexion puissent être au coeur de cette audience.
Je vous remercie.
Nous ne sommes pas dans un temps d'habitude. Nous sommes dans un temps de changement et je ne veux pas que cette rentrée solennelle se fasse sans que, en tant que chef du Gouvernement, je puisse dire ici solennellement à chacune et à chacun, l'immense estime, l'immense respect que j'éprouve pour l'institution judiciaire, pour la mission, pour le travail qui est au quotidien celui de chacune et de chacun d'entre vous.
Respect pour la noblesse de la mission qui vous est confiée et que vous accomplissez souvent dans des conditions difficiles.
Respect aussi pour l'ingratitude que l'on peut ressentir parfois, le doute et l'humilité que cela implique aussi au quotidien.
Je l'ai dit, nous sommes dans un temps de très grand changement. Nous avons connu des révolutions ici même. Sous l'autorité et en accord avec le président de la République, qui est en même temps garant de l'indépendance de l'autorité judiciaire et président du Conseil supérieur de la magistrature, je veux vous dire à quel point le Gouvernement qui est le mien est attaché à vous donner tous les moyens pour vous permettre de remplir cette tâche essentielle dans la vie de notre Nation qui est celle de la Justice. Il n'y a rien de plus important pour les citoyennes et les citoyens de ce pays que de savoir que la justice est au rendez-vous. L'esprit de vérité et de justice, avec ce que cela implique de recherche, d'attention et de questions. Tous les moyens, mais aussi la volonté de mener jusqu'au bout, avec vous tous, les réformes qui sont indispensables, c'est un engagement qui est celui du président de la République et celui du Gouvernement.
Alors, aujourd'hui, c'est un moment important. Nous allons écouter le procureur général. Nous allons écouter le premier président, que j'ai déjà eu l'occasion de lire. Je souhaite que l'on n'en reste pas au constat.
J'attacherai un très grand prix à ce que nous puissions, cet après-midi, porter nos regards, porter notre réflexion, au-delà du constat, au-delà de l'histoire, sur l'avenir de nos institutions qui nous concerne tous, sur l'avenir de notre Justice qui nous engage tous.
Pensons à cette justice si nécessaire à la France d'aujourd'hui. Je serais heureux que des pistes de proposition, des pistes de réflexion puissent être au coeur de cette audience.
Je vous remercie.