Texte intégral
Chers camarades,
Je vous apporte le salut de la CGT-FORCE OUVRIERE en France et de ses militants venus aujourd'hui manifester à Strasbourg avec vous toutes et tous pour dire Non au dumping social, Non à la Directive Services.
Dès que nous avons pris connaissance de ce projet, nous en avons ensemble dénoncé les dangers.
Elle symbolise le dumping social à l'opposé d'une Europe du progrès social.
Avec son principe du pays d'origine, plus ou moins amendé et même si son appellation a changé, elle introduirait dans les services et en Europe, les "pavillons de complaisance" que nous combattons dans le secteur maritime depuis plus de cinquante ans.
Par notre action, nous avons marqué des points contre la directive qu'avait pourtant adoptée la Commission à l'unanimité en janvier 2004 sur mandat du Conseil européen.
Mais, nous avons en mémoire ce qu'il est advenu de la proposition de révision de la directive temps de travail, quand la Commission après le vote du parlement a réintroduit la possibilité de l'opt out.
Tant que le principe du pays d'accueil n'est pas affirmé, ce sont le marché et la concurrence qui gagnent contre les travailleurs et les services publics.
Comment contrôler l'application de la réglementation du travail sans obliger le prestataire de services à être représenté physiquement?
Par notre mobilisation, nous avons fait bouger les politiques, mais le compromis auquel est arrivé le Parlement est loin d'être satisfaisant.
Nous ne devons pas rester au milieu du gué ou de la rivière, sinon on se noie !
C'est pourquoi FO, avec d'autres, exige le retrait de la Directive.
Die Directive in den Papierkorb schmeissen!
Dump the Directive!
Vive la solidarité syndicale internationale !
source http://www.force-ouvriere.fr, le 20 février 2006
Je vous apporte le salut de la CGT-FORCE OUVRIERE en France et de ses militants venus aujourd'hui manifester à Strasbourg avec vous toutes et tous pour dire Non au dumping social, Non à la Directive Services.
Dès que nous avons pris connaissance de ce projet, nous en avons ensemble dénoncé les dangers.
Elle symbolise le dumping social à l'opposé d'une Europe du progrès social.
Avec son principe du pays d'origine, plus ou moins amendé et même si son appellation a changé, elle introduirait dans les services et en Europe, les "pavillons de complaisance" que nous combattons dans le secteur maritime depuis plus de cinquante ans.
Par notre action, nous avons marqué des points contre la directive qu'avait pourtant adoptée la Commission à l'unanimité en janvier 2004 sur mandat du Conseil européen.
Mais, nous avons en mémoire ce qu'il est advenu de la proposition de révision de la directive temps de travail, quand la Commission après le vote du parlement a réintroduit la possibilité de l'opt out.
Tant que le principe du pays d'accueil n'est pas affirmé, ce sont le marché et la concurrence qui gagnent contre les travailleurs et les services publics.
Comment contrôler l'application de la réglementation du travail sans obliger le prestataire de services à être représenté physiquement?
Par notre mobilisation, nous avons fait bouger les politiques, mais le compromis auquel est arrivé le Parlement est loin d'être satisfaisant.
Nous ne devons pas rester au milieu du gué ou de la rivière, sinon on se noie !
C'est pourquoi FO, avec d'autres, exige le retrait de la Directive.
Die Directive in den Papierkorb schmeissen!
Dump the Directive!
Vive la solidarité syndicale internationale !
source http://www.force-ouvriere.fr, le 20 février 2006