Texte intégral
Messieurs les chefs détat-major,
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames, messieurs
· Le domaine des SIC est essentiel au bon fonctionnement et à la modernisation des armées, et cest un domaine relativement nouveau à léchelle du long terme qui est lhorizon habituel de cette maison.
· Nous ne pouvions donc pas nous passer plus longtemps de loutil quest le Directoire, et du travail maintenant intensif que fournit le Secrétariat permanent, car les grands responsables du Ministère de la Défense et moi-même avons besoin dune expertise de haut niveau, très compétente, et qui puisse se détacher du travail quotidien des services pour éclairer des décisions qui engagent lavenir des armées.
· Lévolution stratégique mondiale nous a donné comme alliés certaines des armées les plus modernes au monde - je pense à nos partenaires de lOTAN, aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne par exemple. Si nous voulons pouvoir nous comparer favorablement à ces armées, et travailler avec elles, le cas échéant, à un niveau dinteropérabilité satisfaisant, il nous faut sans relâche poursuivre la modernisation de nos systèmes dinformation et améliorer lefficacité et lefficience de notre outil militaire.
· Ce que lon regroupe sous lappellation « SIC « est précisément au cur de cette modernisation, et devient lenjeu essentiel de lart militaire ; en même temps, ce secteur riche de promesses en termes de puissance et defficacité est un secteur vulnérable, qui exige discrétion, confidentialité et sûreté. Cest une raison supplémentaire pour que le Directoire des SIC, avec laide du Secrétariat, exerce une fonction de réflexion, de supervision et daudit sur lensemble des processus qui concernent les SIC.
· Ceci est dautant plus important que le coût des SIC représente une part croissante de notre budget, à peu près 8%, jusquà dépasser les sommes nous consacrons habituellement aux munitions. En effet, si lon rassemble les crédits destinés à ce domaine des SIC, on obtient le chiffre de 16 MdF (moyenne annuelle de 8 MdF dinvestissement et 8 MdF de masse salariale). On ne saurait bien entendu dépenser de telles sommes dargent public sans être entouré du meilleur conseil possible, et de toutes les instances souhaitables de rationalisation des choix budgétaires ; cest un aspect important du travail du Secrétariat que de me fournir, ainsi quaux grands décideurs de ce ministère, tous les éléments possibles pour améliorer nos choix de dépenses.
· Dailleurs, il serait étonnant que nous nusions pas dans ce domaine des méthodes de gestion les plus modernes, dans la mesure où cette révolution des systèmes dinformation est directement branchée sur le secteur civil ; cest dailleurs, pour prendre un peu de recul, le domaine où larmée profite le plus des avancées propres du marché, le domaine de pointe où la part de recherche proprement militaire est la plus réduite. Je me réjouis que nous soyons capables dintégrer ces avancées au mieux dans nos propres systèmes dorganisation ; cette ouverture de larmée est gage defficacité et de sécurité pour nos concitoyens.
· Je tenais donc à assister à cette première réunion, un an après la décision formelle de création du Directoire et de son Secrétariat permanent, et à venir saluer en même temps la montée en puissance de ce Secrétariat dont on peut dores et déjà reconnaître limportance par les deux dossiers dont il a été saisi : le passage de lAn 2000, et le développement de linfo - gérance dans ce ministère, qui consiste à sous-traiter la maintenance et lexploitation des systèmes dinformation. Il lui reviendra bientôt, à lété, de prendre sous sa responsabilité un troisième secteur très important, la sécurité des SIC.
Je tiens dailleurs à souligner que les thèmes étudiés ou destinés à lêtre dans lavenir rejoignent certaines de nos préoccupations de fond : revue du Titre V lannée dernière, revue du Titre III cette année, et très certainement, bientôt, la réflexion essentielle pour nous sur la maîtrise du poids des pensions militaires.
(Source http:/www.defense.gouv.fr, le 17 février 1999)
Messieurs les officiers généraux,
Mesdames, messieurs
· Le domaine des SIC est essentiel au bon fonctionnement et à la modernisation des armées, et cest un domaine relativement nouveau à léchelle du long terme qui est lhorizon habituel de cette maison.
· Nous ne pouvions donc pas nous passer plus longtemps de loutil quest le Directoire, et du travail maintenant intensif que fournit le Secrétariat permanent, car les grands responsables du Ministère de la Défense et moi-même avons besoin dune expertise de haut niveau, très compétente, et qui puisse se détacher du travail quotidien des services pour éclairer des décisions qui engagent lavenir des armées.
· Lévolution stratégique mondiale nous a donné comme alliés certaines des armées les plus modernes au monde - je pense à nos partenaires de lOTAN, aux Etats-Unis et à la Grande-Bretagne par exemple. Si nous voulons pouvoir nous comparer favorablement à ces armées, et travailler avec elles, le cas échéant, à un niveau dinteropérabilité satisfaisant, il nous faut sans relâche poursuivre la modernisation de nos systèmes dinformation et améliorer lefficacité et lefficience de notre outil militaire.
· Ce que lon regroupe sous lappellation « SIC « est précisément au cur de cette modernisation, et devient lenjeu essentiel de lart militaire ; en même temps, ce secteur riche de promesses en termes de puissance et defficacité est un secteur vulnérable, qui exige discrétion, confidentialité et sûreté. Cest une raison supplémentaire pour que le Directoire des SIC, avec laide du Secrétariat, exerce une fonction de réflexion, de supervision et daudit sur lensemble des processus qui concernent les SIC.
· Ceci est dautant plus important que le coût des SIC représente une part croissante de notre budget, à peu près 8%, jusquà dépasser les sommes nous consacrons habituellement aux munitions. En effet, si lon rassemble les crédits destinés à ce domaine des SIC, on obtient le chiffre de 16 MdF (moyenne annuelle de 8 MdF dinvestissement et 8 MdF de masse salariale). On ne saurait bien entendu dépenser de telles sommes dargent public sans être entouré du meilleur conseil possible, et de toutes les instances souhaitables de rationalisation des choix budgétaires ; cest un aspect important du travail du Secrétariat que de me fournir, ainsi quaux grands décideurs de ce ministère, tous les éléments possibles pour améliorer nos choix de dépenses.
· Dailleurs, il serait étonnant que nous nusions pas dans ce domaine des méthodes de gestion les plus modernes, dans la mesure où cette révolution des systèmes dinformation est directement branchée sur le secteur civil ; cest dailleurs, pour prendre un peu de recul, le domaine où larmée profite le plus des avancées propres du marché, le domaine de pointe où la part de recherche proprement militaire est la plus réduite. Je me réjouis que nous soyons capables dintégrer ces avancées au mieux dans nos propres systèmes dorganisation ; cette ouverture de larmée est gage defficacité et de sécurité pour nos concitoyens.
· Je tenais donc à assister à cette première réunion, un an après la décision formelle de création du Directoire et de son Secrétariat permanent, et à venir saluer en même temps la montée en puissance de ce Secrétariat dont on peut dores et déjà reconnaître limportance par les deux dossiers dont il a été saisi : le passage de lAn 2000, et le développement de linfo - gérance dans ce ministère, qui consiste à sous-traiter la maintenance et lexploitation des systèmes dinformation. Il lui reviendra bientôt, à lété, de prendre sous sa responsabilité un troisième secteur très important, la sécurité des SIC.
Je tiens dailleurs à souligner que les thèmes étudiés ou destinés à lêtre dans lavenir rejoignent certaines de nos préoccupations de fond : revue du Titre V lannée dernière, revue du Titre III cette année, et très certainement, bientôt, la réflexion essentielle pour nous sur la maîtrise du poids des pensions militaires.
(Source http:/www.defense.gouv.fr, le 17 février 1999)