Texte intégral
Q- Jean-Michel Apathie : Bonjour Gilles de Robien. François Bayrou, président de l'UDF, a voté mardi la motion de censure que présentaient les Socialistes contre le gouvernement. François Bayrou est-il dans l'opposition ?
R- Gilles de Robien : Fançois Bayrou est dans l'opposition ! Je crois que vraiment sous la Vème République, ça ne se discute pas. Il y a vraiment le critère, c'est lorsqu'on vote une motion de censure, on passe dans l'opposition.
Q- Eh bien les choses sont dites franchement ! Je pensais que vous n'en conviendriez pas aussi facilement. François Bayrou, président de l'UDF, est dans l'opposition et vous, Gilles de Robien, membre de l'UDF, vous êtes dans le gouvernement.
R- Oui parce que François Bayrou n'a pas réussi à emmener la majorité du groupe et parce que l'UDF n'est pas sur cette ligne là.
Q- L'UDF est morte ?
R- Hélas ! Je suis tellement attaché à l'UDF que c'est pour moi, une grande tristesse de voir son président essayer d'emmener l'UDF sur ces voies qui sont des voies aventureuses. L'UDF avec sa tradition, de Jean Lecanuet qu'a cité Alain Duhamel tout à l'heure, de Giscard, de Barre, de Simone Veil, n'a jamais fait cela parce que l'UDF a toujours été un parti de rassemblement et un parti justement à la fois humaniste et, mardi, hélas, franchement François Bayrou a été le contraire d'un humaniste en attaquant les personnes, en attaquant vraiment tout autre chose que des faits, en attaquant tout autre chose que des résultats politiques, et j'ai beaucoup, beaucoup souffert pour ma famille politique, mardi. Alors oui, François Bayrou a échoué parce qu'il a essayé d'emmener son groupe sur cette ligne aventureuse mais je suis persuadé que l'UDF n'est pas sur cette ligne là. Rappelez-vous, c'était en janvier, François Bayrou réunit un congrès et fait voter une motion à 91%. Comment pourrait-on voter contre une motion qui demande l'autonomie de l'UDF ? C'est-à-dire son indépendance. L'UDF a toujours été autonome, elle a toujours été indépendante et autonome et voilà que cinq mois après, il met cette indépendance sous le boisseau et il vote avec les Socialistes. C'est-à-dire que maintenant, il est sous dépendance, sous perfusion socialiste. L'UDF évidemment est divisée.
Q- L'UDF est morte ?
R- Non ! L'UDF ne sera pas morte tant que le canal historique avec d'autres, je le représente, eh bien, essaiera à la fois de raisonner François Bayrou mais qui est sur une ligne très personnelle mais gardera, si vous voulez, cette ligne là qu'est la ligne traditionnelle, qu'est la ligne historique ; nous sommes très, très nombreux en tout cas à l'adopter.
Q- Gilles de Robien, vous n'êtes plus dans le même parti ! Je ne sais pas qui est majoritaire aujourd'hui dans le parti mais vous n'êtes plus dans le même parti, François Bayrou et vous ?
R- Je ne suis pas sur la ligne de François Bayrou mais on a le droit d'être dans un parti et d'avoir des lignes différentes. Moi, je suis dans la ligne loyale parce que quand on est à l'UDF élu par des électeurs de la majorité, on se doit une loyauté, c'est une question de morale politique, on se doit une loyauté vis-à-vis de ses électeurs ou alors, on démissionne et c'est drôle parce que l'argument de François Bayrou, mardi, de dire au Premier ministre en gros : "eh bien, vous n'avez qu'à démissionner parce qu'il y a des histoires et des affaires !", eh bien, c'est lui qui devrait se l'appliquer à lui-même. Il devrait démissionner, demander à ses électeurs : "eh bien voilà, je suis sur la ligne contraire à celle que vous m'avez confiée lorsque vous m'avez élu député il y a quatre ans, eh bien, je vous demande de me réélire sur cette ligne là", et on verra les résultats.
Q- Il devrait démissionner de son siège de député ? Devrait-il démissionner de son poste de président de l'UDF, d'après vous ?
R- C'est son affaire. Il gère avec le bureau politique son affaire où il est maintenant minoritaire. Il est mis en minorité par ses députés, il devrait retourner vers le congrès effectivement pour savoir si désormais, l'UDF est dans l'opposition, toute entière, si c'est la nouvelle ligne de l'UDF et si, eh bien l'alliance avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste est une tactique et une alliance pour l'élection présidentielle. C'est extrêmement important que les électeurs sachent ça quand même ! C'est une question de loyauté !
Q- Tout le monde l'a noté, Gilles de Robien, il manquait 200 députés UMP à l'appel dans l'hémicycle, mardi après-midi.
R- Oui, c'est parce qu'Alain Duhamel est beaucoup plus jeune que moi qu'il n'a jamais vu ça. Mais à chaque motion de censure...
Q- Parce que vous, vous l'avez vu ? Vous l'avez vu en quelle année, Gilles de Robien ?
R- Reprenez l'Histoire et nous compterons les députés mais mardi, la motion de censure, très honnêtement, elle n'avait aucun intérêt pourquoi ? Parce qu'elle ne reposait pas sur les éléments.
Q- Mais la réalité, Gilles de Robien. Je suis désolé, je vous coupe, mais pourquoi ne pas reconnaître que sur 364 députés UMP, il en manquait 160. "Le Parisien" les a comptés, il a dit : 157.
R- Oui eh bien, comme d'habitude !
Q- Non pas comme d'habitude, Gilles de Robien, vous le savez !
R- Et les députés UDF étaient absents aux deux tiers et ça, vous oubliez de le dire !
Q- Est-ce que vous ne niez pas la réalité ?
R- Non. Je vais vous dire pourquoi. Bien sûr, qu'ils étaient absents mardi. Mais la plupart du temps, c'est comme ça ! Je vais vous dire pourquoi.
Q- Bravo les députés !
R- Tout simplement. Non, pour les motions de censure, parce que celle-ci n'avait aucun intérêt. Pourquoi elle n'avait aucun intérêt ? Si on avait fait une motion de censure, si la gauche avait déposé une motion de censure, par exemple, sur les résultats du chômage, par exemple sur l'inflation, par exemple sur le logement ou sur le déficit budgétaire, sur des éléments concrets, il y aurait eu du fond à cette motion de censure. Or, c'est peut-être la première fois qu'une motion de censure est basée sur des rumeurs, est basée sur des impressions, est basée sur des affaires dans lesquelles aucun politique n'est impliqué et c'est pour ça que les députés ne sont pas motivés du tout pour assister à un débat où il y a deux, trois ou quatre discours qui tombent finalement dans le vide et qui sont des attaques beaucoup plus personnelles que véritablement une problématique ou une attaque ou une censure contre des éléments concrets d'une politique.
Q- La Une du "Parisien", samedi : "Affaire Clearstream, les Français sont perdus, écoeurés, fatalistes !". Quel bilan, Gilles de Robien !
R- Eh bien, le bilan...
Q- Écoeurés, c'est fort !
R- Oui, eh bien je vais vous répondre. Vous me laissez 30 secondes. Je pense que la motion de censure a certainement aidé à cet écoeurement parce que les Français n'y comprennent rien. C'est une motion de censure contre quoi ? Les Français sont écoeurés par une motion de censure contre qui ? Là, ils le savent, c'est contre Monsieur Villepin et c'est contre Monsieur Sarkozy, là, ils ont bien compris contre qui c'était. Mais pourquoi, ils n'ont pas compris et c'est ça l'écoeurement. Et tant qu'on fera de la politique aussi politicienne, aussi nominative et qu'on évitera de parler des idées, qu'on évitera de parler des projets, parce que pendant qu'on parle de la censure contre des personnes, on oublie de parler du fond, on oublie véritablement une inversion de la courbe du chômage qui baisse réellement ; on évitera de parler de l'inflation qui est contenue ; on évitera de parler, par exemple, de l'augmentation du nombre de logements mis en chantier qui n'a jamais été aussi fort depuis 25 ans. Alors ça, ça intéresse moins l'actualité ! Là, ça intéresse plus les Français figurez-vous.
Q- Puisque ça intéresse les Français, on aura l'occasion d'en parler.
R- Surtout de ça !
Q- Dominique de Villepin a déjeuné, vendredi, avec Jean-Louis Borloo et Renaud Donnedieu de Vabres et quand il est rentré à pied à Matignon, il y avait des photographes, des cameramen, et il leur a dit : "mais vous auriez dû venir avec nous, on a fait une belle balade !". "Vous êtes restés là comme des fonctionnaires, comme des moules accrochées au rocher". Vous avez la responsabilité d'1,3 million de fonctionnaires.
R- C'est une boutade humoristique qui se voulait humoristique mais il ne faut pas la prendre au premier degré quand même, pas vous, pas vous !
Q- Non pas moi mais les syndicats de fonctionnaires l'ont pris au premier degré. Ils se trompent.
R- Non, je pense que les syndicats de fonctionnaires ont réagi parce qu'ils ont pu trouver que c'était un peu agressif et que c'était peut-être plus agressif qu'humoristique mais le Premier ministre l'a fait avant tout pour l'humour parce que lui-même est un fonctionnaire. Il a rappelé que lui-même était un fonctionnaire.
Q- Donc, il y a de l'humour encore au gouvernement ! Tout n'est pas perdu ?
R- Il y a beaucoup d'humour au gouvernement et, surtout, on travaille, figurez-vous ! C'est ça qu'on fait. Je peux vous parler d'Education nationale, ça intéresse peut-être plus les Français.
Gilles de Robien, membre d'un gouvernement plein d'humour, était notre invité.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 mai 2006
R- Gilles de Robien : Fançois Bayrou est dans l'opposition ! Je crois que vraiment sous la Vème République, ça ne se discute pas. Il y a vraiment le critère, c'est lorsqu'on vote une motion de censure, on passe dans l'opposition.
Q- Eh bien les choses sont dites franchement ! Je pensais que vous n'en conviendriez pas aussi facilement. François Bayrou, président de l'UDF, est dans l'opposition et vous, Gilles de Robien, membre de l'UDF, vous êtes dans le gouvernement.
R- Oui parce que François Bayrou n'a pas réussi à emmener la majorité du groupe et parce que l'UDF n'est pas sur cette ligne là.
Q- L'UDF est morte ?
R- Hélas ! Je suis tellement attaché à l'UDF que c'est pour moi, une grande tristesse de voir son président essayer d'emmener l'UDF sur ces voies qui sont des voies aventureuses. L'UDF avec sa tradition, de Jean Lecanuet qu'a cité Alain Duhamel tout à l'heure, de Giscard, de Barre, de Simone Veil, n'a jamais fait cela parce que l'UDF a toujours été un parti de rassemblement et un parti justement à la fois humaniste et, mardi, hélas, franchement François Bayrou a été le contraire d'un humaniste en attaquant les personnes, en attaquant vraiment tout autre chose que des faits, en attaquant tout autre chose que des résultats politiques, et j'ai beaucoup, beaucoup souffert pour ma famille politique, mardi. Alors oui, François Bayrou a échoué parce qu'il a essayé d'emmener son groupe sur cette ligne aventureuse mais je suis persuadé que l'UDF n'est pas sur cette ligne là. Rappelez-vous, c'était en janvier, François Bayrou réunit un congrès et fait voter une motion à 91%. Comment pourrait-on voter contre une motion qui demande l'autonomie de l'UDF ? C'est-à-dire son indépendance. L'UDF a toujours été autonome, elle a toujours été indépendante et autonome et voilà que cinq mois après, il met cette indépendance sous le boisseau et il vote avec les Socialistes. C'est-à-dire que maintenant, il est sous dépendance, sous perfusion socialiste. L'UDF évidemment est divisée.
Q- L'UDF est morte ?
R- Non ! L'UDF ne sera pas morte tant que le canal historique avec d'autres, je le représente, eh bien, essaiera à la fois de raisonner François Bayrou mais qui est sur une ligne très personnelle mais gardera, si vous voulez, cette ligne là qu'est la ligne traditionnelle, qu'est la ligne historique ; nous sommes très, très nombreux en tout cas à l'adopter.
Q- Gilles de Robien, vous n'êtes plus dans le même parti ! Je ne sais pas qui est majoritaire aujourd'hui dans le parti mais vous n'êtes plus dans le même parti, François Bayrou et vous ?
R- Je ne suis pas sur la ligne de François Bayrou mais on a le droit d'être dans un parti et d'avoir des lignes différentes. Moi, je suis dans la ligne loyale parce que quand on est à l'UDF élu par des électeurs de la majorité, on se doit une loyauté, c'est une question de morale politique, on se doit une loyauté vis-à-vis de ses électeurs ou alors, on démissionne et c'est drôle parce que l'argument de François Bayrou, mardi, de dire au Premier ministre en gros : "eh bien, vous n'avez qu'à démissionner parce qu'il y a des histoires et des affaires !", eh bien, c'est lui qui devrait se l'appliquer à lui-même. Il devrait démissionner, demander à ses électeurs : "eh bien voilà, je suis sur la ligne contraire à celle que vous m'avez confiée lorsque vous m'avez élu député il y a quatre ans, eh bien, je vous demande de me réélire sur cette ligne là", et on verra les résultats.
Q- Il devrait démissionner de son siège de député ? Devrait-il démissionner de son poste de président de l'UDF, d'après vous ?
R- C'est son affaire. Il gère avec le bureau politique son affaire où il est maintenant minoritaire. Il est mis en minorité par ses députés, il devrait retourner vers le congrès effectivement pour savoir si désormais, l'UDF est dans l'opposition, toute entière, si c'est la nouvelle ligne de l'UDF et si, eh bien l'alliance avec le Parti Socialiste et le Parti Communiste est une tactique et une alliance pour l'élection présidentielle. C'est extrêmement important que les électeurs sachent ça quand même ! C'est une question de loyauté !
Q- Tout le monde l'a noté, Gilles de Robien, il manquait 200 députés UMP à l'appel dans l'hémicycle, mardi après-midi.
R- Oui, c'est parce qu'Alain Duhamel est beaucoup plus jeune que moi qu'il n'a jamais vu ça. Mais à chaque motion de censure...
Q- Parce que vous, vous l'avez vu ? Vous l'avez vu en quelle année, Gilles de Robien ?
R- Reprenez l'Histoire et nous compterons les députés mais mardi, la motion de censure, très honnêtement, elle n'avait aucun intérêt pourquoi ? Parce qu'elle ne reposait pas sur les éléments.
Q- Mais la réalité, Gilles de Robien. Je suis désolé, je vous coupe, mais pourquoi ne pas reconnaître que sur 364 députés UMP, il en manquait 160. "Le Parisien" les a comptés, il a dit : 157.
R- Oui eh bien, comme d'habitude !
Q- Non pas comme d'habitude, Gilles de Robien, vous le savez !
R- Et les députés UDF étaient absents aux deux tiers et ça, vous oubliez de le dire !
Q- Est-ce que vous ne niez pas la réalité ?
R- Non. Je vais vous dire pourquoi. Bien sûr, qu'ils étaient absents mardi. Mais la plupart du temps, c'est comme ça ! Je vais vous dire pourquoi.
Q- Bravo les députés !
R- Tout simplement. Non, pour les motions de censure, parce que celle-ci n'avait aucun intérêt. Pourquoi elle n'avait aucun intérêt ? Si on avait fait une motion de censure, si la gauche avait déposé une motion de censure, par exemple, sur les résultats du chômage, par exemple sur l'inflation, par exemple sur le logement ou sur le déficit budgétaire, sur des éléments concrets, il y aurait eu du fond à cette motion de censure. Or, c'est peut-être la première fois qu'une motion de censure est basée sur des rumeurs, est basée sur des impressions, est basée sur des affaires dans lesquelles aucun politique n'est impliqué et c'est pour ça que les députés ne sont pas motivés du tout pour assister à un débat où il y a deux, trois ou quatre discours qui tombent finalement dans le vide et qui sont des attaques beaucoup plus personnelles que véritablement une problématique ou une attaque ou une censure contre des éléments concrets d'une politique.
Q- La Une du "Parisien", samedi : "Affaire Clearstream, les Français sont perdus, écoeurés, fatalistes !". Quel bilan, Gilles de Robien !
R- Eh bien, le bilan...
Q- Écoeurés, c'est fort !
R- Oui, eh bien je vais vous répondre. Vous me laissez 30 secondes. Je pense que la motion de censure a certainement aidé à cet écoeurement parce que les Français n'y comprennent rien. C'est une motion de censure contre quoi ? Les Français sont écoeurés par une motion de censure contre qui ? Là, ils le savent, c'est contre Monsieur Villepin et c'est contre Monsieur Sarkozy, là, ils ont bien compris contre qui c'était. Mais pourquoi, ils n'ont pas compris et c'est ça l'écoeurement. Et tant qu'on fera de la politique aussi politicienne, aussi nominative et qu'on évitera de parler des idées, qu'on évitera de parler des projets, parce que pendant qu'on parle de la censure contre des personnes, on oublie de parler du fond, on oublie véritablement une inversion de la courbe du chômage qui baisse réellement ; on évitera de parler de l'inflation qui est contenue ; on évitera de parler, par exemple, de l'augmentation du nombre de logements mis en chantier qui n'a jamais été aussi fort depuis 25 ans. Alors ça, ça intéresse moins l'actualité ! Là, ça intéresse plus les Français figurez-vous.
Q- Puisque ça intéresse les Français, on aura l'occasion d'en parler.
R- Surtout de ça !
Q- Dominique de Villepin a déjeuné, vendredi, avec Jean-Louis Borloo et Renaud Donnedieu de Vabres et quand il est rentré à pied à Matignon, il y avait des photographes, des cameramen, et il leur a dit : "mais vous auriez dû venir avec nous, on a fait une belle balade !". "Vous êtes restés là comme des fonctionnaires, comme des moules accrochées au rocher". Vous avez la responsabilité d'1,3 million de fonctionnaires.
R- C'est une boutade humoristique qui se voulait humoristique mais il ne faut pas la prendre au premier degré quand même, pas vous, pas vous !
Q- Non pas moi mais les syndicats de fonctionnaires l'ont pris au premier degré. Ils se trompent.
R- Non, je pense que les syndicats de fonctionnaires ont réagi parce qu'ils ont pu trouver que c'était un peu agressif et que c'était peut-être plus agressif qu'humoristique mais le Premier ministre l'a fait avant tout pour l'humour parce que lui-même est un fonctionnaire. Il a rappelé que lui-même était un fonctionnaire.
Q- Donc, il y a de l'humour encore au gouvernement ! Tout n'est pas perdu ?
R- Il y a beaucoup d'humour au gouvernement et, surtout, on travaille, figurez-vous ! C'est ça qu'on fait. Je peux vous parler d'Education nationale, ça intéresse peut-être plus les Français.
Gilles de Robien, membre d'un gouvernement plein d'humour, était notre invité.
Source:premier-ministre, Service d'information du gouvernement, le 17 mai 2006