Texte intégral
Q - Un an après le référendum ou les référendums, comment se présente l'Europe, qu'est-ce qui est bloqué, qu'est-ce qui avance malgré tout ?
R - L'Europe avance à son rythme. Il y a eu des moments plus porteurs, des moments où l'ambition collective était plus forte, mais il ne faut pas oublier de souligner que les décisions qui doivent être prises sont prises. L'Europe avance pas à pas, elle fait son travail, c'est tout de même d'abord ce message-là qu'il faut rappeler. Ensuite, parmi les enseignements que nous avons collectivement tirés de la période de réflexion qui s'est ouverte il y a bientôt un an, c'est que la priorité des priorités doit être donnée à la construction d'une Europe concrète, à des prises de décision sur les sujets qui rejoignent les préoccupations des citoyens : l'économie, le social, la sécurité... Travaillons à faire une Europe plus efficace et plus proche des citoyens. La question institutionnelle demeure, elle est importante, il faudra la régler, mais la priorité, c'est vraiment l'Europe des projets, l'Europe des résultats, l'Europe concrète.
Q - Est-ce que vous pouvez vous fixer une échéance pour une sortie de crise dans le domaine institutionnel ?
R - Il faut d'abord rendre l'Europe plus efficace. Cela n'aurait pas de sens de revenir sur la question institutionnelle tant que les citoyens n'ont pas le sentiment qu'elle répond pleinement à leurs attentes, mais il faudra trouver une solution pour que nous ayons des institutions plus efficaces, des institutions adaptées à l'Europe à 25 qui est celle d'aujourd'hui. Le processus prendra un peu de temps. J'ai été frappée de voir qu'il y avait un consensus lors de ces deux journées de réflexion pour estimer que nous ouvrons une période qui prendra quelques années. Il faut que, pour 2009, pour les élections européennes, nous ayons les idées claires sur le contenu que l'on veut donner à un traité constitutionnel ou à un nouveau traité, mais il nous faudra plusieurs présidences et plusieurs années de travail pour que la question institutionnelle trouve une solution définitive.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 mai 2006
R - L'Europe avance à son rythme. Il y a eu des moments plus porteurs, des moments où l'ambition collective était plus forte, mais il ne faut pas oublier de souligner que les décisions qui doivent être prises sont prises. L'Europe avance pas à pas, elle fait son travail, c'est tout de même d'abord ce message-là qu'il faut rappeler. Ensuite, parmi les enseignements que nous avons collectivement tirés de la période de réflexion qui s'est ouverte il y a bientôt un an, c'est que la priorité des priorités doit être donnée à la construction d'une Europe concrète, à des prises de décision sur les sujets qui rejoignent les préoccupations des citoyens : l'économie, le social, la sécurité... Travaillons à faire une Europe plus efficace et plus proche des citoyens. La question institutionnelle demeure, elle est importante, il faudra la régler, mais la priorité, c'est vraiment l'Europe des projets, l'Europe des résultats, l'Europe concrète.
Q - Est-ce que vous pouvez vous fixer une échéance pour une sortie de crise dans le domaine institutionnel ?
R - Il faut d'abord rendre l'Europe plus efficace. Cela n'aurait pas de sens de revenir sur la question institutionnelle tant que les citoyens n'ont pas le sentiment qu'elle répond pleinement à leurs attentes, mais il faudra trouver une solution pour que nous ayons des institutions plus efficaces, des institutions adaptées à l'Europe à 25 qui est celle d'aujourd'hui. Le processus prendra un peu de temps. J'ai été frappée de voir qu'il y avait un consensus lors de ces deux journées de réflexion pour estimer que nous ouvrons une période qui prendra quelques années. Il faut que, pour 2009, pour les élections européennes, nous ayons les idées claires sur le contenu que l'on veut donner à un traité constitutionnel ou à un nouveau traité, mais il nous faudra plusieurs présidences et plusieurs années de travail pour que la question institutionnelle trouve une solution définitive.Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 30 mai 2006