Déclaration de Mme Catherine Colonna, ministre déléguée aux affaires européennes, sur les relations franco-croates et sur les négociations d'adhésion de la Croatie à l'Union européenne, à Zagreb le 2 juin 2006.

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Circonstance : Déplacement en Croatie, les 1er et 2 juin-entretien avec le Président de la République croate, M. Stjepan Mesic, à Zagreb le 2 juin 2006

Texte intégral

Je viens d'avoir un long entretien avec le président de la République. C'est un homme que tous les Français connaissent et respectent. Je lui ai d'ailleurs fait part de notre admiration pour tout le travail qui a été accompli sous ses mandats - qui ne sont pas achevés - pour conduire la Croatie sur le chemin de l'Union européenne.
Nous avons évoqué nos relations bilatérales, qui sont excellentes et fréquentes. Sur le plan politique, nos relations sont de qualité et très denses. Sur le plan culturel, nous faisons d'ores et déjà beaucoup de choses, et, sur le plan économique, le président a eu la gentillesse de souhaiter que nous soyons encore plus présents et comme cela correspond à notre volonté, j'espère que, dans les années qui viennent, nous pourrons renforcer nos investissements et notre présence économique ici, en Croatie.
Nous avons évidemment parlé de l'essentiel, qui est la marche de la Croatie vers l'Union européenne. J'ai redit au président que la France soutient les aspirations de la Croatie vers l'Union européenne, nous les avons toujours soutenues depuis l'élection du président, qui a été un tournant. C'est à Zagreb, ici même, en novembre 2000, que l'Union européenne - sous la présidence française à l'époque et à l'initiative de la France - avait reconnu la perspective européenne des Balkans. Les négociations ont maintenant été ouvertes, le 3 octobre, et se déroulent, depuis, à un bon rythme. Je pense que dans une quinzaine de jours, le premier chapitre des négociations s'ouvrira. Pour notre part, nous voyons l'avenir avec optimisme et confiance. Je suis sûre que les choses se passeront bien et que la future adhésion de la Croatie sera une réussite. L'Histoire retiendra que c'est le président Mesic qui a engagé votre pays sur le chemin de l'Europe.
Merci.

Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 7 juin 2006