Texte intégral
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Présidente,
C'est un grand honneur que de signer avec vous, aujourd'hui, au nom du gouvernement français, cette convention qui fournit un cadre pour notre coopération bilatérale dans les années à venir.
Le Vanuatu est aujourd'hui, du fait de notre histoire commune jusqu'en 1980, l'unique Etat indépendant océanien qui compte le français parmi ses langues officielles, aux côtés de l'anglais et du bichelamar. C'est un atout en terme de diversité culturelle et c'est un avantage pour cimenter ces liens de coopération que le Vanuatu et la France ont vocation à entretenir par un partenariat privilégié.
Ce partenariat privilégié n'est nulle part aussi visible qu'en Nouvelle-Calédonie. Les deux îles sont soeurs jumelles, par l'histoire, la proximité géographique, les similitudes culturelles et l'échange régulier entre nos deux populations.
Conformément à l'ambition exprimée par le Président de la République d'insérer nos collectivités du Pacifique dans leur espace régional, l'Etat a habilité la Présidente du gouvernement de Nouvelle-Calédonie à signer cette convention avec vous. C'est l'application des dispositions relatives à la coopération régionale au sein du statut d'autonomie de cette collectivité. Mais c'est surtout la reconnaissance des nouvelles relations qui doivent s'instaurer entre les collectivités françaises du Pacifique et leurs voisins. La candidature de la Nouvelle Calédonie au statut de membre associé au Forum des îles du Pacifique en est l'illustration.
La précédente convention de coopération signée le 25 février 2002 par le Premier Ministre de Vanuatu, M. NATAPEI, et le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, M. FROGIER, a donné une nouvelle impulsion à nos relations.
Très large dans son objet, cette convention, qui vient de s'achever, englobait l'éducation, la jeunesse et les sports, la culture, la santé ainsi que les échanges institutionnels et commerciaux.
Il nous appartient maintenant de franchir une nouvelle étape.
La nouvelle convention, qui couvrira l'année entamée et les deux suivantes a fait l'objet d'une préparation minutieuse des services de l'Etat et de la Nouvelle-Calédonie, en concertation avec les vôtres.
En tête des actions recensées par la convention de coopération 2006-2008 figure le développement économique.
Ainsi est-il prévu par exemple d'accueillir un attaché commercial ni-Vanuatu à la Chambre de commerce et d'industrie de Nouméa, afin de mieux faire connaître aux entreprises calédoniennes le potentiel que recèle votre pays en termes d'investissements productifs. En sens inverse, il est important d'affecter du personnel francophone au sein, de favoriser l'implantation d'un cabinet juridique spécialisé en droit français à Port-Vila, afin de sécuriser les investisseurs francophones et de les assister dans leurs démarches.
L'éducation et la formation professionnelle viennent en seconde place de nos priorités. Il conviendra donc d'offrir des bourses d'études supérieures en Nouvelle-Calédonie, de former les enseignants de l'Institut technologique de Vanuatu, d'apporter un appui à l'école hôtelière de Port-Vila.
Mais les autres domaines de notre coopération ne sont pas oubliés et donneront lieu également à des opérations importantes : il s'agit de la recherche et des transferts de technologie, avec la sismologie, l'agronomie, l'hydrologie, la pisciculture..., de la culture, de la santé, de la bonne gouvernance enfin, avec la formation de personnels administratifs francophones, le jumelage de nos institutions judiciaires ou encore les échanges de fonctionnaires.
Ces thèmes sont ceux qui ont fait l'objet de la déclaration finale du Sommet France Océanie que nous venons d'adopter ce matin. Notre coopération bilatérale s'y inscrit parfaitement.
Je vous propose donc de signer ensemble cet accord, en formant le voeu que la convention de coopération 2006-2008 entre la France et Vanuatu soit un plein succès et qu'elle scelle, plus étroitement encore, l'amitié qui nous unit.Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 27 juin 2006
Madame la Présidente,
C'est un grand honneur que de signer avec vous, aujourd'hui, au nom du gouvernement français, cette convention qui fournit un cadre pour notre coopération bilatérale dans les années à venir.
Le Vanuatu est aujourd'hui, du fait de notre histoire commune jusqu'en 1980, l'unique Etat indépendant océanien qui compte le français parmi ses langues officielles, aux côtés de l'anglais et du bichelamar. C'est un atout en terme de diversité culturelle et c'est un avantage pour cimenter ces liens de coopération que le Vanuatu et la France ont vocation à entretenir par un partenariat privilégié.
Ce partenariat privilégié n'est nulle part aussi visible qu'en Nouvelle-Calédonie. Les deux îles sont soeurs jumelles, par l'histoire, la proximité géographique, les similitudes culturelles et l'échange régulier entre nos deux populations.
Conformément à l'ambition exprimée par le Président de la République d'insérer nos collectivités du Pacifique dans leur espace régional, l'Etat a habilité la Présidente du gouvernement de Nouvelle-Calédonie à signer cette convention avec vous. C'est l'application des dispositions relatives à la coopération régionale au sein du statut d'autonomie de cette collectivité. Mais c'est surtout la reconnaissance des nouvelles relations qui doivent s'instaurer entre les collectivités françaises du Pacifique et leurs voisins. La candidature de la Nouvelle Calédonie au statut de membre associé au Forum des îles du Pacifique en est l'illustration.
La précédente convention de coopération signée le 25 février 2002 par le Premier Ministre de Vanuatu, M. NATAPEI, et le Président du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie, M. FROGIER, a donné une nouvelle impulsion à nos relations.
Très large dans son objet, cette convention, qui vient de s'achever, englobait l'éducation, la jeunesse et les sports, la culture, la santé ainsi que les échanges institutionnels et commerciaux.
Il nous appartient maintenant de franchir une nouvelle étape.
La nouvelle convention, qui couvrira l'année entamée et les deux suivantes a fait l'objet d'une préparation minutieuse des services de l'Etat et de la Nouvelle-Calédonie, en concertation avec les vôtres.
En tête des actions recensées par la convention de coopération 2006-2008 figure le développement économique.
Ainsi est-il prévu par exemple d'accueillir un attaché commercial ni-Vanuatu à la Chambre de commerce et d'industrie de Nouméa, afin de mieux faire connaître aux entreprises calédoniennes le potentiel que recèle votre pays en termes d'investissements productifs. En sens inverse, il est important d'affecter du personnel francophone au sein, de favoriser l'implantation d'un cabinet juridique spécialisé en droit français à Port-Vila, afin de sécuriser les investisseurs francophones et de les assister dans leurs démarches.
L'éducation et la formation professionnelle viennent en seconde place de nos priorités. Il conviendra donc d'offrir des bourses d'études supérieures en Nouvelle-Calédonie, de former les enseignants de l'Institut technologique de Vanuatu, d'apporter un appui à l'école hôtelière de Port-Vila.
Mais les autres domaines de notre coopération ne sont pas oubliés et donneront lieu également à des opérations importantes : il s'agit de la recherche et des transferts de technologie, avec la sismologie, l'agronomie, l'hydrologie, la pisciculture..., de la culture, de la santé, de la bonne gouvernance enfin, avec la formation de personnels administratifs francophones, le jumelage de nos institutions judiciaires ou encore les échanges de fonctionnaires.
Ces thèmes sont ceux qui ont fait l'objet de la déclaration finale du Sommet France Océanie que nous venons d'adopter ce matin. Notre coopération bilatérale s'y inscrit parfaitement.
Je vous propose donc de signer ensemble cet accord, en formant le voeu que la convention de coopération 2006-2008 entre la France et Vanuatu soit un plein succès et qu'elle scelle, plus étroitement encore, l'amitié qui nous unit.Source http://www.outre-mer.gouv.fr, le 27 juin 2006