Entretien de M. Philippe Douste-Blazy, ministre des affaires étrangères, avec France Culture le 2 août 2006 à Bruxelles, sur l'appui de l'Union européenne à la résolution française défendue à l'ONU pour sortir du conflit israélo-libanais.

Prononcé le

Intervenant(s) : 

Circonstance : Réunion du Conseil Affaires générales et Relations extérieures extraordinaire sur le conflit israélo-libanais le 1er août à Bruxelles

Média : France Culture

Texte intégral

Cette réunion a été très positive, et elle montre à quel point l'Union européenne, aujourd'hui, est une union politique. Elle a une vision, elle a une action visible dans le conflit israélo-libanais. Parce que les Vingt-Cinq se sont mis d'accord pour dire qu'il faut cesser immédiatement les hostilités, pour dire qu'il faut d'abord un accord politique et non pas une solution militaire, pour que l'on trouve les conditions d'un cessez-le-feu durable. Et uniquement lorsqu'il y aura un accord politique, alors pourquoi pas, en effet, participer à une force internationale sous mandat de l'ONU de surveillance d'un cessez-le-feu au Sud-Liban.
Le fait que l'Union européenne, dans son ensemble, à l'unanimité, vienne porter main forte à la résolution française, est un élément positif pour nous. C'est un succès pour la diplomatie française, mais c'est surtout, je crois, un signe supplémentaire très constructif pour une sortie durable de crise.

Source http://www.diplomatie.gouv.fr, le 11 août 2006