Texte intégral
Monsieur le Chargé d'affaires,
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Il y a cinq ans, le monde apprenait abasourdi, atterré, que des actes abominables venaient de frapper les Etats-Unis d'Amérique.
Ce jour-là, c'est le monde entier qui était touché. D'abord parce que parmi les victimes figuraient des ressortissants de près de la moitié des pays du monde. Mais aussi, parce que ces attaques visaient la civilisation mondiale et les idéaux des Nations Unies : respect de la vie, liberté, démocratie, respect de l'opinion d'autrui...
La communauté internationale fit bloc autour de l'Amérique et exprima sans hésiter sa solidarité.
La France fut à la hauteur de l'amitié qui unit nos deux pays depuis si longtemps.
Le Président de la République, M. Jacques CHIRAC, se rendit à Washington et à New York apporter le message totalement solidaire du peuple français.
Le Sénat s'associa à son tour à cet élan fraternel et, le 30 janvier 2002, un arbre dédié à la mémoire des victimes du 11 septembre aux Etats-Unis fut planté ici-même, dans le Jardin du Luxembourg, en ma présence et celle de Mme Bernadette CHIRAC, à l'initiative du groupe d'amitié et de son Président, M. Paul GIROD.
C'est cette mémoire que je suis particulièrement heureux d'honorer à nouveau aujourd'hui, 11 septembre 2006.
Les auteurs de cet acte barbare voulaient marquer les esprits. Ils ont certes marqué l'histoire et meurtri les mémoires, mais l'Histoire ne se laisse pas impressionner par un crime, aussi odieux soit-il. Elle l'enregistre et ne l'oublie pas.
Nous non plus, nous n'oublions pas ceux qui, ce jour-là, subirent dans leur chair l'action maléfique d'un fanatisme venu du fond des âges.
Ces victimes restent présentes dans notre mémoire. Cette cérémonie en témoigne. Comme le disait le poète français René CHAR : « avec les morts, on ne parle plus, mais ce n'est pas le silence ».
La commémoration est un devoir. L'hommage rendu aux morts n'est pas une obligation ou une servitude. Je l'ai toujours considéré, au cours des années, comme une fierté et un honneur.
Dans ce beau jardin, qui rappelle combien la nature peut être généreuse, fraternelle et belle, soyons heureux de perpétuer ensemble le souvenir des victimes des attentats du 11 septembre 2001.
Puissent ces fleurs et notre fraternel recueillement témoigner de notre fidèle affliction.
Vive les Etats-Unis d'Amérique !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-américaine !
et vive la liberté !Source http://www.senat.fr, le 13 septembre 2006
Mesdames et Messieurs les Sénateurs, Chers Collègues,
Mesdames et Messieurs,
Il y a cinq ans, le monde apprenait abasourdi, atterré, que des actes abominables venaient de frapper les Etats-Unis d'Amérique.
Ce jour-là, c'est le monde entier qui était touché. D'abord parce que parmi les victimes figuraient des ressortissants de près de la moitié des pays du monde. Mais aussi, parce que ces attaques visaient la civilisation mondiale et les idéaux des Nations Unies : respect de la vie, liberté, démocratie, respect de l'opinion d'autrui...
La communauté internationale fit bloc autour de l'Amérique et exprima sans hésiter sa solidarité.
La France fut à la hauteur de l'amitié qui unit nos deux pays depuis si longtemps.
Le Président de la République, M. Jacques CHIRAC, se rendit à Washington et à New York apporter le message totalement solidaire du peuple français.
Le Sénat s'associa à son tour à cet élan fraternel et, le 30 janvier 2002, un arbre dédié à la mémoire des victimes du 11 septembre aux Etats-Unis fut planté ici-même, dans le Jardin du Luxembourg, en ma présence et celle de Mme Bernadette CHIRAC, à l'initiative du groupe d'amitié et de son Président, M. Paul GIROD.
C'est cette mémoire que je suis particulièrement heureux d'honorer à nouveau aujourd'hui, 11 septembre 2006.
Les auteurs de cet acte barbare voulaient marquer les esprits. Ils ont certes marqué l'histoire et meurtri les mémoires, mais l'Histoire ne se laisse pas impressionner par un crime, aussi odieux soit-il. Elle l'enregistre et ne l'oublie pas.
Nous non plus, nous n'oublions pas ceux qui, ce jour-là, subirent dans leur chair l'action maléfique d'un fanatisme venu du fond des âges.
Ces victimes restent présentes dans notre mémoire. Cette cérémonie en témoigne. Comme le disait le poète français René CHAR : « avec les morts, on ne parle plus, mais ce n'est pas le silence ».
La commémoration est un devoir. L'hommage rendu aux morts n'est pas une obligation ou une servitude. Je l'ai toujours considéré, au cours des années, comme une fierté et un honneur.
Dans ce beau jardin, qui rappelle combien la nature peut être généreuse, fraternelle et belle, soyons heureux de perpétuer ensemble le souvenir des victimes des attentats du 11 septembre 2001.
Puissent ces fleurs et notre fraternel recueillement témoigner de notre fidèle affliction.
Vive les Etats-Unis d'Amérique !
Vive la France !
Vive l'amitié franco-américaine !
et vive la liberté !Source http://www.senat.fr, le 13 septembre 2006