Texte intégral
Monsieur le Ministre, Cher Renaud,
Monsieur le Président d'ODIT France,
Monsieur le Directeur général d'ODIT France,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Pour un grand nombre de nos touristes et de nos visiteurs, la France est avant tout une destination culturelle, appréciée pour son histoire, ses monuments et son art de vivre, hérité d'un long passé d'excellence.
Mais, au-delà des composantes positives de cette image, comment répondre aujourd'hui concrètement aux attentes de ce tourisme culturel qui entend néanmoins profiter de tous les bienfaits de la modernité ?
Agir sur la qualité d'accueil est notre premier devoir, pour donner à nos publics étrangers, en particulier les nouvelles clientèles du Brésil, de Russie, d'Inde ou de Chine, l'envie de revenir.
C'est dans cette logique qu'un programme d'actions spécifique a été lancé cette année entre le centre des Monuments nationaux et ODIT France, en parfaite cohérence avec le Plan Qualité Tourisme.
Renforcer l'attractivité internationale de l'offre culturelle est naturellement stratégique du point de vue économique, mais c'est également un excellent levier pour rendre les contenus culturels plus accessibles, y compris pour les publics de proximité, premiers bénéficiaires de cette démocratisation.
Les retombées pour l'économie locale sont par ailleurs multiples : le tourisme culturel ne s'arrête pas à la visite d'un site. Les touristes apprécient également de découvrir une ville, avec son architecture, sa gastronomie, le mode de vie de ses habitants.
Culture et nature, culture et shopping, culture et tourisme d'affaire... Pourquoi pas, si les lieux, les sites et les évènements culturels gardent leur spécificité pour ce nomade qu'est par définition le touriste, qui ne s'accommode que rarement d'une seule motivation.
L'évaluation du retour sur investissement ne s'arrête donc pas au périmètre des comptes d'exploitation, loin s'en faut, mais doit prendre en compte toutes les retombées: directes, indirectes et induites dans l'espace et le temps.
Les travaux conduits récemment par ODIT France et le Ministère de la Culture sont à cet égard extrêmement utiles pour donner à tous les décideurs concernés, à l'échelle géographique la plus pertinente, des éléments objectifs et concrets d'analyse.
Enfin, s'il est vrai, historiquement, que le patrimoine et les musées forment « le noyau dur » de l'offre culturelle pour le tourisme, de nouvelles formes d'animation apparaissent.
L'évènementiel, c'est à dire les festivals, les grandes expositions, les fêtes (de la Musique, des Jardins ou du Patrimoine avec ses 12 millions de participants) offrent ainsi de fortes motivations aux visiteurs car, une fois encore, notre pays détient un record absolu en la matière.
L'Etat, mais aussi les collectivités territoriales et les entreprises privées proposent chaque année plusieurs milliers de manifestations qui accueillent plus de dix millions de spectateurs.
Les années à venir seront marquées par la croissance de ce type de loisirs, qui font désormais partie intégrante du quotidien de nos concitoyens et, de plus en plus, de ceux des touristes étrangers.
C'est pourquoi ce domaine doit impérativement devenir un champ commun d'action pour nos deux ministères, comme nous avons déjà eu l'occasion de le formaliser récemment pour l'accessibilité des sites culturels aux touristes.
Nous devons travailler ensemble pour repenser l'offre existante, la moderniser et détecter les tendances de demain, à la fois pour fidéliser nos publics habituels et renouveler nos clientèles.
Et puisque le tourisme est devenu un champ d'investigation primordial pour la recherche et l'enseignement, il apparaîtra sans doute nécessaire de prévoir l'élaboration de formations communes aux deux domaines de la culture et du tourisme, comme cela se fait par exemple en Guyane avec le diplôme de 3ème cycle « management des organisations culturelles et des activités touristiques durables ».
Le Protocole d'Accord que nous allons signer maintenant est donc une première étape, qui je l'espère, sera fructueuse et source de nombreuses initiatives.
Je souhaite bonne chance à tous les opérateurs du Tourisme et de la Culture pour l'accomplissement de leur tâche et je remercie très chaleureusement les équipes du ministère de la Culture et d'ODIT France qui ont été à l'origine de ce protocole de travail ambitieux, extrêmement opérationnel et tout à fait indispensable dans le contexte concurrentiel.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2006
Monsieur le Président d'ODIT France,
Monsieur le Directeur général d'ODIT France,
Mesdames et Messieurs,
Chers Amis,
Pour un grand nombre de nos touristes et de nos visiteurs, la France est avant tout une destination culturelle, appréciée pour son histoire, ses monuments et son art de vivre, hérité d'un long passé d'excellence.
Mais, au-delà des composantes positives de cette image, comment répondre aujourd'hui concrètement aux attentes de ce tourisme culturel qui entend néanmoins profiter de tous les bienfaits de la modernité ?
Agir sur la qualité d'accueil est notre premier devoir, pour donner à nos publics étrangers, en particulier les nouvelles clientèles du Brésil, de Russie, d'Inde ou de Chine, l'envie de revenir.
C'est dans cette logique qu'un programme d'actions spécifique a été lancé cette année entre le centre des Monuments nationaux et ODIT France, en parfaite cohérence avec le Plan Qualité Tourisme.
Renforcer l'attractivité internationale de l'offre culturelle est naturellement stratégique du point de vue économique, mais c'est également un excellent levier pour rendre les contenus culturels plus accessibles, y compris pour les publics de proximité, premiers bénéficiaires de cette démocratisation.
Les retombées pour l'économie locale sont par ailleurs multiples : le tourisme culturel ne s'arrête pas à la visite d'un site. Les touristes apprécient également de découvrir une ville, avec son architecture, sa gastronomie, le mode de vie de ses habitants.
Culture et nature, culture et shopping, culture et tourisme d'affaire... Pourquoi pas, si les lieux, les sites et les évènements culturels gardent leur spécificité pour ce nomade qu'est par définition le touriste, qui ne s'accommode que rarement d'une seule motivation.
L'évaluation du retour sur investissement ne s'arrête donc pas au périmètre des comptes d'exploitation, loin s'en faut, mais doit prendre en compte toutes les retombées: directes, indirectes et induites dans l'espace et le temps.
Les travaux conduits récemment par ODIT France et le Ministère de la Culture sont à cet égard extrêmement utiles pour donner à tous les décideurs concernés, à l'échelle géographique la plus pertinente, des éléments objectifs et concrets d'analyse.
Enfin, s'il est vrai, historiquement, que le patrimoine et les musées forment « le noyau dur » de l'offre culturelle pour le tourisme, de nouvelles formes d'animation apparaissent.
L'évènementiel, c'est à dire les festivals, les grandes expositions, les fêtes (de la Musique, des Jardins ou du Patrimoine avec ses 12 millions de participants) offrent ainsi de fortes motivations aux visiteurs car, une fois encore, notre pays détient un record absolu en la matière.
L'Etat, mais aussi les collectivités territoriales et les entreprises privées proposent chaque année plusieurs milliers de manifestations qui accueillent plus de dix millions de spectateurs.
Les années à venir seront marquées par la croissance de ce type de loisirs, qui font désormais partie intégrante du quotidien de nos concitoyens et, de plus en plus, de ceux des touristes étrangers.
C'est pourquoi ce domaine doit impérativement devenir un champ commun d'action pour nos deux ministères, comme nous avons déjà eu l'occasion de le formaliser récemment pour l'accessibilité des sites culturels aux touristes.
Nous devons travailler ensemble pour repenser l'offre existante, la moderniser et détecter les tendances de demain, à la fois pour fidéliser nos publics habituels et renouveler nos clientèles.
Et puisque le tourisme est devenu un champ d'investigation primordial pour la recherche et l'enseignement, il apparaîtra sans doute nécessaire de prévoir l'élaboration de formations communes aux deux domaines de la culture et du tourisme, comme cela se fait par exemple en Guyane avec le diplôme de 3ème cycle « management des organisations culturelles et des activités touristiques durables ».
Le Protocole d'Accord que nous allons signer maintenant est donc une première étape, qui je l'espère, sera fructueuse et source de nombreuses initiatives.
Je souhaite bonne chance à tous les opérateurs du Tourisme et de la Culture pour l'accomplissement de leur tâche et je remercie très chaleureusement les équipes du ministère de la Culture et d'ODIT France qui ont été à l'origine de ce protocole de travail ambitieux, extrêmement opérationnel et tout à fait indispensable dans le contexte concurrentiel.
Je vous remercie.
Source http://www.tourisme.gouv.fr, le 16 octobre 2006