Texte intégral
Monsieur le président,
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député C. Kert,
Je veux vous dire ma très grande émotion, une émotion, je le sais, que nous partageons tous, devant l'assassinat d'Anna Politkovskaïa. C'était une grande journaliste, engagée pour la défense des droits et des libertés. C'était une conscience, une conscience de la Russie, qui avait le courage de regarder la vérité en face, y compris le drame de la Tchétchénie. Nous souhaitons que les autorités russes fassent toute la lumière le plus rapidement possible. Les auteurs de l'assassinat d'Anna Politkovskaïa doivent répondre de leur crime devant la justice. Une enquête a été lancée, elle doit aller jusqu'au bout. L'OSCE et le Conseil de l'Europe, dont la mission en matière de liberté de la presse et en matière de défense des droits de l'homme est essentielle, apporteront, bien sûr, toute leur contribution.
Je veux le dire clairement devant les représentants de la démocratie. La liberté de la presse ne se discute pas, elle ne se négocie pas. Elle est une condition fondamentale de la liberté publique. Et la France continuera à défendre partout cette liberté, auprès de tous ses interlocuteurs."source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 octobre 2006
Mesdames et Messieurs les députés,
Monsieur le député C. Kert,
Je veux vous dire ma très grande émotion, une émotion, je le sais, que nous partageons tous, devant l'assassinat d'Anna Politkovskaïa. C'était une grande journaliste, engagée pour la défense des droits et des libertés. C'était une conscience, une conscience de la Russie, qui avait le courage de regarder la vérité en face, y compris le drame de la Tchétchénie. Nous souhaitons que les autorités russes fassent toute la lumière le plus rapidement possible. Les auteurs de l'assassinat d'Anna Politkovskaïa doivent répondre de leur crime devant la justice. Une enquête a été lancée, elle doit aller jusqu'au bout. L'OSCE et le Conseil de l'Europe, dont la mission en matière de liberté de la presse et en matière de défense des droits de l'homme est essentielle, apporteront, bien sûr, toute leur contribution.
Je veux le dire clairement devant les représentants de la démocratie. La liberté de la presse ne se discute pas, elle ne se négocie pas. Elle est une condition fondamentale de la liberté publique. Et la France continuera à défendre partout cette liberté, auprès de tous ses interlocuteurs."source http://www.premier-ministre.gouv.fr, le 11 octobre 2006